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Un jour avant les élections, Najlae Lhimer de retour en France...

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(Cliquez sur la photo)

«Je suis énormément contente». Affichant une mine réjouie, Najlae Lhimer, la lycéenne marocaine sans papiers expulsée en février de la vers le Maroc et autorisée à revenir par le président Nicolas Sarkozy, est arrivée ce samedi matin à Orly à 11 h15.

 Partie à 8 heures de Casablanca, elle a été accueillie par une fanfare et de nombreux bouquets de fleurs. Elle a ajouté: «je ne m'attendais pas à autant de monde».
Une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles des membres du réseau Education sans frontières (RESF) tenant des photos de la lycéenne, l'attendaient à l'aéroport.

 

«Grâce à eux, ça a fait bouger les choses», a également affirmé Najlae, faisant allusion aux nombreux soutiens qui ont défendu son retour en France. Elle a ajouté qu'elle avait suivi la mobilisation en sa faveur à distance avec internet depuis le Maroc.

Un visa d'un an

Une dizaine de jeunes du lycée Françoise-Dolto à Olivet (Loiret), où la jeune fille est scolarisée, ont déroulé une banderole, sur laquelle on pouvait lire «le pays des gendarmes et des préfets t'as expulsée. Bienvenue Najlae dans celui de la solidarité et de la fraternité».

Najlae Lhimer a rappelé qu'elle avait obtenu un visa d'un an, et a dit vouloir continuer ses études «jusqu'au bout, jusqu'où je peux aller».

Elle a par ailleurs interpellé les journalistes sur le sort d'Hassan Bouyahyaoui, lycéen expulsé en mars 2009 et dans une situation similaire, en demandant qu'il revienne en France.

Expulsée après avoir porté plainte

Le 20 février, Najlae Lhimer s'était rendue à la gendarmerie de Château-Renard (centre de la France) pour porter plainte pour maltraitance contre son frère, mais elle avait été placée en garde à vue et immédiatement expulsée de France, car elle faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français remontant au 24 novembre 2009.

«Je n'oublierai jamais cette triste journée du le 20 février, lorsque je suis arrivée à la gendarmerie de Château-Renard pour porter plainte contre mon frère, qui m'avait battue», s'est rappelée la jeune Marocaine. «Les gendarmes m'ont aussitôt placée en garde à vue et mise dans un avion pour Casablanca».

Lundi 8 mars, journée de la femme, Nicolas Sarkozy s'était dit «prêt à l'accueillir en France si elle le souhaite». «Je dormais lorsqu'un journaliste m'a informée que le président m'a autorisé à retourner en France. J'avais l'impression d'être dans un rêve. Je ne m'attendais pas du tout à cela», a-t-elle poursuivi.

Mercredi, la jeune Marocaine avait obtenu un visa, délivré par le consulat de France à Rabat.

Un séjour marocain difficile

«Je reprends mes études lundi. Mon séjour au Maroc était dur. J'avais l'impression d'être une étrangère», a-t-elle expliqué. «J'ai passé l'essentiel du temps entre Rabat et Casablanca. C'est une famille d'accueil qui m'a hébergée à Rabat. Je n'ai pas vu mes parents qui sont à Oujda (nord-est) et je n'ai pas de rapports avec eux».

«Depuis, je vois la vie différemment et me sens plus mature. Ces expulsions sont injustes parce qu'on a vécu là-bas. Je suis arrivée en France en 2005, à l'âge de 14 ans», s'est indignée la jeune fille.

Une nouvelle vie chez les parents d'une amie

«Je n'ai plus de relations avec ma famille et je ne veux pas en avoir. En 2005, ils m'ont dit d'arrêter mes études après la 3e et menacé de me marier de force», a affirmé la jeune Marocaine.

«Je vais descendre à Paris et ensuite j'irai chez M. et Mme Parizot à Montargis (centre), qui sont les parents de ma meilleure amie. Ce sont eux qui m'ont envoyé le certificat d'hébergement et m'ont soutenue depuis mon expulsion», a-t-elle conclu.

Le Parisien - AFP - 13.03.10

 

Commentaires

  • donc si d,aprés la banderole d,accueil nous sommes le pays de tolérance et de fraternité, ç,est donc que la preuve que les autres ne le sont pas!!quelle horreur!!!!!!!!!salutations.

  • Et une boursière de plus ! J’espère qu’elle n’a pas oublié avec son kif, les cailloux pour le caillassage, son couteau pour le poignardage, sa capuche pour le racket, etc……

  • @ parvus: on déroule le tapis rouge pour une Marocaine ex-expulsée... Cela devient aberrant! Elle est acclamée comme une héroïne! - elle sera ministre un de ces jours, après ses études!

  • @ abad: vous avez vu ces têtes de veaux, à côté d'elle? Effrayant, cette extase sur leurs visages...

  • Je ne partage point trop vos points de vue. En effet, je pense que c'est un superbe pied de nez au petit gros satrape qui dirige le Maroc incapable de nourrir le peuple et de moderniser le pays.

    N'oublions pas que Chichi, est un habitué de ce pays. Lorsqu’il séjourne à l’hôtel « La Gazelle d’or » à Taroudant même accompagné de Bernadette et de son sac à main ayant servi sous la tante Yvonne de Gaulle il ne se prive jamais de s’offrir les services d’une gazelle marocaine bipède.

    En retour, comme il l’avait fait pour Hassan II lorsqu’il s’occupait de l’actuel satrape, aujourd’hui avec l’aide de quelques proches restés fidèles, il fait attention à ce que la mère (remariée avec l’aide de camp d’Hassan II… avant elle était sa maîtresse) et la sœur du "petit gros" sultan ne fassent pas de frasques lors de leurs sorties nocturnes parisiennes.

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