«Nous ne laisserons pas se réinstaller des gens dans des maisons situées dans des lieux où il y a des risques mortels», a assuré Nicolas Sarkozy mardi à La Rochelle (Charente-Maritime). Près de trois semaines après la le passage meurtrier de la tempête Xynthia, le chef de l'Etat est retourné ce mardi matin sur les zones ravagées le 28 février par la tempête Xynthia qui a fait 53 morts et de l'ordre de 1,5 milliard d'euros de dégâts, selon les assureurs.
- Il s'y était déjà rendu le 1er mars.
«Certaines personnes ne retrouveront pas leurs maisons»
Préférant «assumer la colère» des habitants qui ne seront pas autorisés à revenir «plutôt que de mettre des vies en danger», Nicolas Sarkozy a souligné que «certaines personnes ne retrouveront pas leurs maisons». Des «terrains» seront mis à disposition des personnes déplacées pour reconstruire, ainsi que des «indemnisations», a-t-il promis. «Je suis venu pour montrer à ces deux départements martyrs qu'il y aura un suivi concret», a poursuivi le chef de l'Etat, «nous mettrons en place des mesures très concrètes».
«Une cascade de décisions litigieuses ou contraires au bon sens»
Selon le président, «la catastrophe du 28 février n'est pas seulement le produit d'événements climatiques», mais «aussi le résultat d'une cascade de décisions litigieuses ou contraires au bon sens, de négligences, de prescriptions non respectées, d'expertises négligées». Il a notamment expliqué que sur 864 communes inondables de France, «seules 46 disposent d'un plan de prévention approuvé». Et «la situation n'est pas meilleure pour les autres risques, incendies de forêts, risque sismique. Ce n'est plus tolérable», a-t-il dit.
Les ministres de l'Intérieur, Brice Hortefeux, et de l'Agriculture, Bruno Le Maire, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, et les présidents des conseils généraux de Vendée, Philippe de Villiers, et de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, également secrétaire d'Etat aux Transports et tête de liste UMP aux régionales en Poitou-Charentes, accompagnaient le président.
Il s'est rendu à Charron (Charente-Maritime) pour y rencontrer des familles et des agriculteurs sinistrés, puis à Bouin, pour s'entretenir avec des ostréiculteurs de la digue de la Louippe (Vendée). Le chef de l'Etat, qui s'était déjà rendu dans ces deux départements sinistrés le 1er mars, a promis de revenir «au début de l'été pour présenter le plan digues».
Le parisien - 16.03.10
Commentaires
Il a bonne mine de nous annoncer ces interdictions, lui qui, il y a quelques mois à peine, prétendait supprimer ces interdictions qu’il trouvait trop contraignantes. Il nous prend vraiment pour des débiles!
Mais en fait de quoi se mêle-t-il? Ce n’est pas à un Président de la République, fusse-t-il un nain, de décider de ces choses-là ! Maintenant c’est le nabot qui va délivrer les permis de construire ? Il ne sait pas qu’il y a des services techniques dans les DDE qui analysent ces problèmes et proposent les solutions ? Il est devenu complètement fou ! Ce premier tour électoral lui a vraiment porté sur le ciboulot !
Cher abad, en lisant cet article, j'ai eu exactement les mêmes récations que vous! Il est en plein délire!
Il va les loger à l'Elysée, entre-temps? - Ce n'est pas à lui de délivrer les permis de construire!!!
Pourquoi n'a-t-il pas annoncé que les promoteurs immobiliers qui ont bâti en zone inondable doivent faire l'objet d'une enquête sérieuse? Il s'en garde bien!
Il y a eu 53 morts, noyés dans leur maisonnettes au ras des flots, non protégées par les digues! Elles dataient de 1796!