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Policier blessé par un parpaing à Epernay: un mineur de 17 ans écroué

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Cité Bernon

Oumar, 17 ans, a d’abord prétendu qu’il était en apprentissage le 8 mars au moment où un brigadier-chef du commissariat d’Epernay (Marne), Michel Husson, était violemment frappé à la par un morceau de béton avant de sombrer dans le coma. Les faits s’étaient produits lorsque le policier avait voulu procéder à l’interpellation d’un conducteur, Maoumadou Danfakha, recherché depuis quelques jours pour outrages et qui avait provoqué un attroupement afin d’échapper à son arrestation.

Oumar a été reconnu par des témoins comme le lanceur, et par l’un des policiers. Il a été mis en examen pour « violences volontaires en réunion sur agent de la force publique » et écroué.
C’est mercredi que la police judiciaire a déboulé à Epernay et perquisitionné plusieurs appartements de proches et d’amis d’Oumar dans la cité de Bernon. Six participants à la rixe étaient interpellés.
Oumar, le principal suspect qui se cachait d’appartement en appartement depuis les faits, a fini par se rendre au commissariat d’Epernay pour « nier les faits », selon le procureur Fabrice Belargent. Il expliquait être au travail ce jour-là. Mais la police judiciaire a vérifié son du temps et il n’en était rien. Plusieurs témoins de la scène avaient désigné le jeune homme tandis que d’autres ont déposé sous X comme la loi le permet. Un autre participant à la bagarre s’est aussi constitué prisonnier en même temps qu’Oumar. « Le cercle s’est resserré autour d’eux et on a fait passer le message qu’il était préférable qu’ils se rendent », explique la police judiciaire.
Le parquet de Reims qui a ouvert hier une information judiciaire a aussi prévu de retenir contre six des mis en cause l’incrimination de « participation à une bande en vue de la préparation d’actes de violences et destruction ». Des circonstances aggravantes. Parmi les suspects, quatre mineurs, dont un de 15 ans, ont été libérés sous contrôle judiciaire. Les enquêteurs recherchent toujours Maoumadou Danfakha, le conducteur de la voiture rouge, qui circulait sans ceinture de sécurité et à l’origine de l’attroupement dans la cité. Son frère fait également partie des personnes qui sont recherchées. A plusieurs reprises, celui qui se fait appeler Saï avait regretté l’incident et même juré qu’il irait s’expliquer devant les policiers.
Ils l’attendent toujours.
Le Parisien - 20/03/10

Commentaires

  • Omar, mamadou, sai, ….., que des boursiers qui sont l’honneur de la France. D’ailleurs ils sont tellement brillants que même les services de police les connaissent bien.

  • Cher abad, c'est la première fois depuis bien longtemps que le pharisien publie des noms! Curieux! Un journaliste qui en a assez de ces anonymats?

  • « Un journaliste qui en a assez de ces anonymats?» Non, chère Gaëlle, je ne le crois pas ; on est simplement à la veille du 2ème tour et il faut bien grappiller des voix au FN !

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