Sevran (Seine-Saint-Denis) - Cliquez sur la photo
C’est, selon les autorités, un nouvel épisode de la guerre qui oppose la cité Basse aux Beaudottes, à Sevran. Mercredi soir, un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue a fait trois blessés, dont un très grave. Hier, le pronostic vital de cet homme de 38 ans, très connu des services de police, était engagé.
Selon les premiers éléments de l’enquête confiée au service départemental de la police judiciaire, deux habitants de la cité Basse, qui circulaient en scooter, ont fait irruption dans la cité des Beaudottes vers 22 heures. Le conducteur avait revêtu un gilet pare-balles et le passager était armé d’un fusil à pompe. Pour une raison qui reste à déterminer, ce dernier a tiré sur une Golf, blessant légèrement le passager. L’automobiliste a immédiatement répliqué en fonçant sur le scooter. Selon nos informations, les deux hommes auraient été traînés sur plusieurs mètres. Un attroupement s’est alors formé dans la cité. Les deux hommes, à terre, ont été violemment roués de coups. Le conducteur du scooter souffre d’une très grave plaie à la tête, son complice présente de très nombreuses contusions sur l’ensemble du corps.
A l’arrivée des fonctionnaires de police, tout le monde s’est dispersé. Le passager de la Golf, un jeune homme de 29 ans connu pour son implication dans le trafic de drogue, a cependant pu être interpellé sur les lieux. Hier, le conducteur de la Golf et le passager du scooter, âgés de 24 et 28 ans, ont à leur tour été placés en garde à vue.
Le maire interpelle Nicolas Sarkozy
En réaction à ces événements, Stéphane Gatignon, le conseiller régional et maire (Europe Ecologie) de Sevran, a interpellé le président Nicolas Sarkozy et le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux. « Nous sommes dans le chaos et la violence urbaine. Les trafics de stupéfiants mettent en cause la paix civile. Cet été, nous déplorions cinq victimes, deux jeunes femmes et trois enfants, à la suite d’un incendie criminel lié au trafic de drogue. Jusqu’où cela va-t-il aller? » questionne l’élu.
Hier, ce dernier a à nouveau réclamé la création d’un « commissariat de plein exercice à Sevran » et la « mise en place d’une unité territoriale de quartier (Uteq) comme Michèle Alliot-Marie, l’ancienne ministre de l’Intérieur s’y était engagée ».
Hier soir, un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place à Sevran, afin d’éviter de nouveaux affrontements.
Hier soir, un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place à Sevran, afin d’éviter de nouveaux affrontements.
Le parisien - 27/03/10
Commentaires
Voilà des boursiers qui vont immédiatement être embauchés par Hortefeux comme ADS : ils ont le profil idéal, toutes les qualités requises : même pas besoin de fournir un CV anonyme : ils seront embauchés directement au cours de leur garde à vue ! Peut-on rêver mieux ?
Cher abad, comme candidats, c'est l'idéal en effet!
Stéphane Gatignon condamne-t-il, malgré cela, les propos d'Éric Zemmour ?
Si il ne peut obtenir la « paix civile » peut être comprendra-t-il que la loi martiale peut être une solution.
Pas de solution monsieur le maire. Sauf renvoyer chez eux les gentils " perturbateurs". Voila la méthode la plus egfui)àfficace. Arrêtez de réclamer des renforts de police qui ont les mains liées par vous et vos acolytes. Vous nous faîtes peine à entendre...
A jewdocha : ils ont les mains liées, sauf quand il s’agit de vieux sous-chiens de 72 ans : dans ce cas on les abat d’une balle dans la tête, sans autre forme de procès et aucun merdiats ne s’en émeut, encore moins la procureure (sic) qui se frotte les mains !
@ BOGOMIR: en tels cas, la loi martiale est la seule solution!
Mais personne ne la décrétera... - Voilà que ces maires qui ont tout laissé faire, qui sont archi contre le FN, appellent maintenant au secours! Trop tard! Ils ont voulu "Chicago", ils l'ont!
Je crains qu'il n'y ait plus personne de RESPONSABLE à la tête (pourrie) de l'Etat.
Je trouve dommage que Sevran vive dans la peur j'ai de la famille dans cette ville et je doit dire que je mi rend rarement car ça devient le far-west bien souvent.
Le problème n'est pas le trafic de drogue mais le manque de moyen de la police qui doit géré ça, comment contré cette économie de l'argent facile.