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Droit de vote des étrangers aux élections locales

Communiqué de presse de Marine Le Pen
Vice-Présidente du Front National

Marine Le Pen, Vice-présidente du Front National, s’oppose fermement à la proposition de loi constitutionnelle présentée aujourd’hui par le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, dans le but d’accorder aux étrangers le droit de vote aux élections locales.

Elle rappelle que derrière les oppositions de façade, l’UMP et son chef de file Nicolas Sarkozy ont fait savoir à plusieurs reprises leur soutien à cette idée, qu’ils imposeront tôt ou tard au peuple français. Ce sujet comme bien d’autres illustre la coalition de nos « élites » de gauche et de droite contre les intérêts des Français et les droits légitimes auxquels ils peuvent prétendre. Comme nous le révélions pendant la campagne des régionales, l’UMP et le PS sont en phase sur tous les sujets et devraient pour plus de clarté fusionner dans l’UMPS.

Ainsi, dès 2001 dans son livre « Libre », Nicolas Sarkozy écrivait : « j’avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux ». En 2005, il récidivait : « Je considère qu’il ne serait pas anormal qu’un étranger en situation régulière, qui travaille, qui paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter aux élections municipales ». Fidèle à sa stratégie d’enfumage, il avait tu cette proposition durant la campagne présidentielle de 2007, de peur de choquer les électeurs du Front National qu’il convoitait alors.

Son ministre de l’Immigration, Eric Besson, n’est pas en reste. Dans un livre publié à la fin de l’année 2009, « Pour la Nation », il écrivait : « Certains éléments de la citoyenneté ne doivent pas dépendre de la nationalité, en particulier dans le domaine de la vie locale et de la vie sociale » (page 65).

Pendant le débat sur l’identité nationale, plusieurs responsables de l’UMP ont révélé leur soutien pour le projet, feignant de s’y opposer temporairement pour des motifs électoralistes. Ainsi, Valérie Pécresse en janvier 2010 estimait simplement que cette question « n’est pas la priorité du moment » (deux mois avant les élections régionales ?…). Même chose pour Eric Woerth, qui refusa de condamner le projet, se contentant d’affirmer que « la population française n’est pas prête ». Pour résumer, ce n’est qu’une affaire de temps : on est bien décidé à l’UMP à imposer ce funeste projet aux Français.

Dénonçant les tartuferies de l’UMPS, le Front National l’affirme clairement : le peuple français non seulement n’est pas prêt, mais bien davantage il rejette et rejettera demain cette idée contraire à la conception républicaine de la nation française, qui lie nationalité et citoyenneté.

Les Français se sont fait voler leurs avantages économiques et sociaux dans leur propre pays, ils sont victimes de la discrimination positive que le Président de la République et ses copains du CAC40 imposent partout, ils ont tout de même le droit de conserver leur dernier privilège : le droit de vote !

Altermedia Info - 27 mars 2010

Commentaires

  • Ignoble projet qui vise à faire disparaître totalement les Français dans leur propre pays. Si cette loi passe, c’est la patrie qui est mise en danger et le peuple aura le devoir de se révolter !

  • "Il y a devoir d'insurrection face à la tyrannie "

    (SAINT THOMAS D'AQUIN)

  • la révolte du peuple?? mais déjà que le peuple ne vote pas alors , la messe est presque dite!salutations.

  • Houla, Parvus, quel pessimisme ! Non, rien n’est complètement perdu tant que des Français, comme vous, Gaëlle et ses visiteurs, réagissent !

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