Nicolas Sarkozy demande à «intensifier les opérations coups de poing dans les cités sensibles». Le président, accompagné de Brice Hortefeux, recevait vendredi à l'Elysée Morad Hamidi et Jonathan Pigeon, les chauffeurs de bus victimes d'attaques contre leur véhicule mercredi soir à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ainsi que leurs collègues des compagnies de transports visées par cette agression.
Contrairemenent à leurs homologues des CIF, Les chauffeurs de TRA ont décidé de reprendre leur travail, après l'avoir cessé pour protester contre l'agression. Quatre-vingt policiers ont commencé ce vendredi matin à escorter leurs bus à Tremblay-en-France. Lors d'une visite au siège de l'entreprise TRA, Brice Hortefeux a annoncé le déploiement de «80 policiers dont des CRS», le reste de ce «dispositif de sécurisation» étant assuré par des membres du service régional de la police des transports.
Un dispositif maintenu «autant que ce sera nécessaire»
Il a précisé que certains de ces effectifs étaient en action depuis 3h du matin sur les lignes de bus concernées par les agressions. «Nous maintiendrons ce dispositif autant que ce sera nécessaire», a ajouté le ministre de l'Intérieur.
Ces attaques se sont produites après une opération de police anti-drogue dans une cité de la municipalité qui avait conduit lundi à la saisie de près d'un million d'euros en liquide, de drogue et d'armes, et à l'interpellation de quatre personnes. Le soir-même, TF1 avait diffusé un reportage sur le trafic de drogue à Tremblay-en-France.
«Le chef de l'Etat a demandé au ministre de l'Intérieur (Brice Hortefeux) de donner des instructions à la police et à la gendarmerie pour intensifier les opérations coups de poings dans les cités sensibles dont aucun espace ne doit échapper à l'autorité de la loi», affirme un communiqué de la présidence.
Les bus toujours au dépôt ce vendredi
Selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy a également demandé à Brice Hortefeux de «prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer aussi longtemps qu'il le faudrait la protection des chauffeurs et des contrôleurs des autobus des lignes concernées».
Si la nuit de jeudi à vendredi a été calme à Tremblay-en-France, les chauffeurs de bus de la compagnie des Courriers de l'Ile de France (CIF) n'ont pas repris le travail ce vendredi. Ils avaient exercé jeudi leur droit de retrait après qu'un bus de la compagnie a été caillassé puis incendié mercredi soir dans la ville de Seine-Saint-Denis. Un autre bus de la compagnie TRA (Transport routier automobile) a été caillassé.
Commentaires
Nicolas Sarkozy demande à «intensifier les opérations coups de poing dans les cités sensibles » : et le karcher, toujours en panne ? Le nabot ne sait pas le réparer ?
Il n'y a jamais eu de Kärcher! (seulement du kascher...)
Les chauffeurs de bus seront protégés par des policiers. Si ce sont des policières, elles seront raccompagnées chez elles à la fin de leur service par des policiers. (souhait de Ségo mai 2007) tremblez, karchërisables !