Une nourrice de 40 ans a été placée en garde à vue vendredi dans les locaux de la brigade des mineurs de la sûreté départementale des Yvelines. La justice la soupçonne d’avoir exercé des violences sur un garçon de 6 mois, mardi à Houilles, dans l’appartement où elle exerçait son activité.
L’enfant était toujours hospitalisé hier soir dans un état critique.
Mardi dernier, vers 13 heures, les services du Samu reçoivent l’appel affolé d’une femme. Elle raconte que le bébé qu’elle garde est tombé de « son parc de jeux qui est très haut ». Lorsque les secours arrivent, ils découvrent le petit Matis, inconscient, le visage enfoncé, et de multiples traces d’ecchymoses sur le dos et sur le ventre. Le bébé est entre la vie et la mort. Vers 13 h 45, les forces de l’ordre arrivent sur place et constatent que Géraldine, la nourrice de l’enfant, est ivre.
Elle explique que le petit « Matis a fait une chute du transat sur lequel il était allongé ». Face au scepticisme des intervenants, elle se ravise et raconte que le petit est tombé de la table à langer, beaucoup plus haute. Les pompiers conduisent l’enfant à l’hôpital Necker (Paris XV e ) où il est opéré. « Les médecins tentent depuis trois jours de stabiliser son état de santé, raconte une source proche de l’affaire. Mais il est toujours dans le coma. Son pronostic vital reste réservé, il y a aussi un risque de séquelles neurologiques. »
Le rapport des médecins de l’hôpital Necker, rendu jeudi, est en contradiction avec les déclarations de la nounou. Les lésions sont incompatibles avec une simple chute. Lors de la garde à vue, Géraldine raconte finalement qu’elle s’est énervée devant le bébé qui pleurait. Selon son récit, elle a pris le bébé de son siège et l’a jeté sur la table à langer. La tête de l’enfant a alors heurté le meuble « en faisant un grand crac… ». Matis est alors tombé. Géraldine l’a ramassé avant de lui donner des grandes gifles pour le réanimer. Prise de panique, elle a aussitôt prévenu les parents et les secours. « Cette femme a perdu la maîtrise de ses nerfs, ajoute la même source. La mère avait toute confiance dans cette nounou qui est elle-même mère de trois enfants et en gardait deux à la maison. » Elle sera mise en examen aujourd’hui à Versailles.
Le parisien - 3 avril 2010
Commentaires
Entre ces mamans qui travaillent, contraintes de laisser leurs petits à ces "nounous", il y aurait à dire des choses à la Zemmour, qui expliqueraient ces accés de haine r......, à répétition
Si la nounou est blanche et le bébé noir, c’est évidemment un crime raciste. Si la nounou est noire et le bébé blanc, ce n’est évidemment pas un crime raciste ; la preuve : la loi Gayssot interdit dans ce cas de dire que ce crime est raciste ! voilà, c’est simple, n’est-ce pas ?
G are à toi Franchouillard épris de vérité,
A ttaquant sans témoins, tuons ta liberté,
Y mettre de l'ardeur, est notre vocation;
S us au Français bien né, qu'il n'ait plus de Nation.
S ilence, ne dis plus rien,vermine nationale
O se encore de montrer, l'amende est Kolossale,
T a mort est programmée : Requiem sans pace.
Bravo (hélas!), cher turigol!