Le rapprochement fait par le prédicateur du Vatican entre les attaques contre le pape dans les scandales de pédophilie et l'antisémitisme est "une faute de goût" et une "comparaison inappropriée", a estimé le rabbin en chef de Rome dans un entretien publié aujourd'hui par La Stampa.
"Le parallèle qui a été fait à Saint Pierre n'a pas lieu d'être. C'est un propos complètement déplacé", a déclaré Riccardo Di Segni qui avait défié à la mi-janvier les réticences d'une bonne partie des communautés juives mondiales en recevant Benoît XVI à la synagogue de Rome.
Vendredi soir, dans son sermon pendant la liturgie de la Passion du Christ, le père franciscain Riccardo Cantalamessa, prédicateur de la maison pontificale, a lu une lettre de "solidarité" au pape et à l'Eglise, qu'il a dit avoir reçue d'un "ami juif".
"Je suis avec dégoût l'attaque violente et concentrique contre l'Eglise et le pape", écrit l'auteur de la lettre. "L'utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et de la faute personnelles à la faute collective me rappellent les aspects les plus honteux de l'antisémitisme", poursuit-il.
Le rabbin Di Segni a jugé la comparaison d'autant plus malvenue que "personne de la communauté juive n'était intervenu jusqu'à présent" dans les scandales pédophiles secouant le clergé. Ces abus "sont un problème de l'Eglise catholique et ce n'est certainement pas à nous d'intervenir ni de faire des comparaisons qui ne peuvent pas être faites", a-t-il ajouté.
Le rabbin a regretté qu'avant le sermon du père Cantalamessa, "il y ait déjà eu des rumeurs sur le fait que les attaques contre l'Eglise proviendraient du lobby juif" et "on a même dit dans certains milieux catholiques que la presse italienne est contrôlée par les juifs".
A propos de l'homélie du prédicateur du Vatican, le rabbin a déploré que "les paroles inappropriées du père Cantalamessa aient été prononcées un Vendredi Saint, le jour le plus funeste de l'histoire des relations entre chrétiens et juifs".
La liturgie catholique en latin continue d'inclure une prière pour la conversion des juifs, a-t-il relevé en se disant "triste d'entendre prier" dans "la langue désormais morte de l'empire (romain, ndlr) qui détruisit deux fois Jérusalem".
Le Figaro - 3 avril 2010
Commentaires
Ce grand rabbin représente exactement le parti de Satan.
Les Juifs sont tout le temps doubles ! TOUT le temps. Ils sont les Fius des ténèbres.
"personne de la communauté juive n'était intervenu jusqu'à présent" : en effet, il n’est nul besoin que les juifs interviennent, il y a assez de monde pour le faire à leur place !
Qui ne se souvient de ce rabbin qui en compagnie de ses deux acolytes faisaient les pitres et se moquaient de Benoit XVI lors de sa visite dans la syna-gogue-gogue de Rome.
Ce sioniste n’a qu’un seul droit celui de fermer son crachoir aussi nauséabond que la gueule d’un dragon de Komodo.
La lutte continue contre les ennemis de l’Eglise catholique : franc-maçons, juifs et toute la vermine des laïcs athées.
Il est grand temps que les Jésuites, l’Opus Dei et les Focolari ouvrent ouvertement à dénoncer les agissements de ces fripouilles.
On sait que dès l’intronisation de Benoît XVI les juifs sionistes ont voulut sa peau car ils ne peuvent supporter de voir au Vatican un ecclésiastique si proche de la doctrine qui, hélas, fut remise en cause par Jean XXIII ce pape franc-maçon mais également par l’ennemi de l’église Paul VI sans oublier le communiste Jean-Paul II.
@Le passant ordinaire
Dans votre conclusion , vous avez la lucidité qui manque hélas ,à beaucoup de Catholiques.