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"Une propagande grossière contre le Pape et les catholiques"

Le Vatican et plusieurs prélats de l'Eglise catholique ont condamné aujourd'hui les accusations visant le pape dans les scandales de pédophilie qui secouent le clergé en Europe, dénonçant une "campagne grossière", voire une "machination".
Le journal officiel du Vatican, l'Osservatore Romano, dans son édition datée de dimanche fustige "les attaques calomnieuses et la campagne de diffamation construite autour du drame des abus commis par des prêtres".

Sous le titre "une propagande grossière contre le pape et les catholiques", il fait état de "messages de solidarité à Benoît XVI arrivant du monde entier" où "de nombreux évêques expriment leur proximité du pape pour son action résolue en faveur de la vérité et pour les mesures prises pour éviter une répétition de ces crimes".

L'Osservatore cite en particulier le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris qui lors de la messe du Jeudi Saint a dénoncé "une offensive visant à déstabiliser le pape et à travers lui l'Eglise". Il a particulièrement fustigé les "médias audiovisuels qui célèbrent Pâques à leur manière en concentrant pendant la Semaine Sainte leurs critiques contre l'Eglise et la foi chrétienne".

Le journal du Vatican cite aussi le théologien et poète Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti (Italie) qui stigmatise "une montée de la christianophobie", "des préjugés" et des "attaques injustifiées" contre l'Eglise qui se retrouve "instrumentalisée même quand elle affronte courageusement des questions comme les abus" pédophiles.
Sur Radio Vatican, le cardinal Severino Poletto archevêque de Turin où sera exposé à partir du 10 avril le Saint Suaire présenté comme le linge ayant enveloppé le corps du Christ, s'est indigné samedi que "l'on puisse tenter d'atteindre la très grande figure intouchable de Benoît XVI qui a toujours été clair et intransigeant sur ces sujets".
"Je ne voudrais pas qu'il existe une machination contre l'Eglise. Le démon est toujours à l'oeuvre", a-t-il dit.

Les médias du Vatican ont cité de nombreuses autres déclarations similaires venant par exemple du chef de l'épiscopat espagnol, du cardinal-archevêque d'Edimbourg en Ecosse, des archevêques de Mexico et Lima.

Le Figaro - 3 avril 2010

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