PEKIN - Un puissant séisme a fait au moins 400 morts et 10.000 blessés mercredi dans la province isolée du Qinghai (nord-ouest de la Chine), proche de la région autonome du Tibet, ont annoncé les autorités provinciales.
Dans la soirée, la télévision a annoncé que plus de 900 personnes avaient été sorties vivantes des décombres par les services de secours.
Selon l'agence de presse officielle Chine Nouvelle, Gyegu compte 100.000 habitants. Elle se situe à douze heures de route de la capitale provinciale, Xining.
La télévision officielle CCTV a montré des images de quartiers réduits à des tas de gravats sur fond de montagne.
Le tremblement de terre - d'une magnitude de 6,9 selon l'Institut de géophysique américain (USGS), de 7,1 selon les autorités sismiques chinoises - est survenu tôt mercredi matin. Selon Chine Nouvelle, 18 répliques ont suivi, certaines allant jusqu'à 5,8.
Pour mesurer la puissance d'un séisme, l'USGS utilise la "magnitude de moment" (Mw). Sur cette échelle ouverte, un séisme atteignant une magnitude d'au moins 6 est considéré comme fort.
Dans la ville de Gyegu, plus de 85% des bâtiments se sont effondrés, les routes ont été coupées par des glissements de terrain et les télécommunications sont rendues difficiles dans cette région montagneuse de la chaîne himalayenne.
Le bilan pourrait s'alourdir, des personnes se trouvant encore sous les décombres.
"Nous sommes en train de secourir les élèves de l'école primaire de Yushu. Il y a à peu près une vingtaine d'élèves ensevelis. Nous nous dépêchons pour leur apporter de l'aide", a déclaré à CCTV un responsable des pompiers, Kang Zifu.
L'Express - 14 avril 2010
Commentaires
Je sens que yann arthur bertrand et son copain hulot vont nous expliquer que c’est dû au réchauffement climatique !
Plus sérieusement, il était intéressant de voir les premières images des secours : les moyens des Chinois semblaient sortis du Moyen-Age ! Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la Chine n’est qu’un tigre de papier dont le développement actuel se limite à quelques villes côtières grâce aux énormes financements que l’occident déverse dans ce pays.