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Sarkozy aurait aimé "être Savoyard"

"Le peuple savoyard est un très vieux peuple qui, depuis la Préhistoire, n'a cessé de se mélanger, de se métisser, mais qui s'est très tôt forgé une unité, une identité", a lancé le président.

Il a vu en cette région, l'une des dernières devenue française, "un condensé de la France" et en ses habitants, des "Français et Savoyards" tout à la fois.

Le chef de l'Etat, accompagné d'élus du cru (Bernard Accoyer, Hervé Gaymard) et de Christian Estrosi (maire de Nice, le comté de Nice ayant été également rattaché à la France en 1860), s'exprimait devant une foule rassemblée sur la place du Château, pour célébrer le rattachement de la Savoie.

 

Il y a 150 ans jour pour jour, le 22 avril 1860, les Savoyards plébiscitaient leur retour dans le giron français. C'est l'empereur Napoléon III qui avait obtenu leur rattachement, en échange de son soutien à l'unité de l'Italie contre l'occupant autrichien.

La commémoration avait débuté par les honneurs militaires rendus au chef de l'Etat par les trois bataillons de chasseurs alpins, suivis du chant des Allobroges (ancêtres celtiques des Savoyards) et de la Marseillaise, interprétées par le Choeur de l'armée française, puis d'une démonstration de la Patrouille de France.

Elle a surtout donné l'occasion au président d'exalter à nouveau les valeurs qui lui tiennent à coeur, maintes fois déclinées depuis sa campagne de 2007. Il a à de nombreuses reprises parlé d'"identité", sans toutefois lui accoler l'adjectif "nationale".

Après son discours sur "l'identité nationale" à la Chapelle-en-Vercors, le 12 novembre, M. Sarkozy semble ainsi clore le débat lancé par son ministre de l'Immigration, Eric Besson, à l'automne 2009, et qui a suscité de nombreuses réserves, à gauche mais aussi à droite.

Le discours de jeudi avait des accents beaucoup plus consensuels. "L'unité de la France a plus à craindre d'une uniformité rigide que d'une souplesse dans la diversité et la reconnaissance de chacune des identités de notre territoire. On ne bâtit pas un grand pays en niant les identités de toutes ses petites patries qui font la grande patrie française", a lancé M. Sarkozy.

 

Puisant dans le vocabulaire qu'il affectionne, le président a également exalté les notions d'égalité, de mérite, de travail ou d'effort.

"L'attachement viscéral des Français à l'égalité ne doit pas nous conduire au nivellement. L'égalité, c'est à chacun selon ses mérites, ses efforts, son travail. Ce n'est pas à chacun la même chose, parce que chacun n'a pas les mêmes handicaps, les mêmes atouts", a-t-il affirmé.

Selon M. Sarkozy, "on ne construit rien sur la haine, sur l'exclusion. On ne construit rien sans le travail, la droiture, le devoir et l'effort".

"Vous l'avez compris, j'aime beaucoup votre région. Je n'ai qu'un seul regret, j'aurais aimé être Savoyard. Même si je me suis rattrapé sur le tard, en allant épouser une Savoyarde de l'autre côté", a-t-il conclu, en allusion à son épouse Carla Bruni-Sarkozy, originaire de Turin...

L'Express - 22/04/2010

Commentaires

  • «j'aurais aimé être Savoyard…. en allant épouser une Savoyarde de l'autre côté » : quel culot : encore une saillie électoraliste ! Comme si l’on ne savait pas qu’ils ne sont ni savoyards, ni bretons, ni Français, ni Italiens, ni quoi ce soit sauf …. des élus, la seule chose qui compte pour eux.

  • "Le peuple savoyard est un très vieux peuple qui, depuis la Préhistoire, n'a cessé de se mélanger, de se métisser, mais qui s'est très tôt forgé une unité, une identité"
    Pauvre type; obligé de remonter à la...Préhistoire, pour nous faire avaler, de façon subliminale, la substitution de population.
    En tout cas, les Savoyards se sont "métissés" avec des ethnies proches de la leur !

    "L'unité de la France a plus à craindre d'une uniformité rigide que d'une souplesse dans la diversité et la reconnaissance de chacune des identités de notre territoire. On ne bâtit pas un grand pays en niant les identités de toutes ses petites patries qui font la grande patrie française"
    Non, Sarkozy, les "petites patries françaises", ce sont les régions françaises, EXCLUSIVEMENT.
    C'est à croire qu'il veut donner des territoires à ceux qui nous pourrissent littéralement la vie, car en parlant des "petites patries françaises ", il ne pense pas aux régions françaises, bien entendu.

    "on ne construit rien sur la haine, sur l'exclusion. On ne construit rien sans le travail, la droiture, le devoir et l'effort".
    Il ose culpabiliser les populations européennes qui seraient haineuses et leur demande travail, droiture, sens du devoir et de l'effort!
    L'inversion accusatoire dans toute sa houtspah .
    Cet individu, dans un mode normal, n'aurait pas dépassé le stade de saute-ruisseau (sans vouloir offenser ces derniers) et encore il se serait fait virer pour paresse aigue et peut-être pire .

    "j'aurais aimé être Savoyard. Même si je me suis rattrapé sur le tard, en allant épouser une Savoyarde de l'autre côté"
    La démagogie et la vulgarité poussées à leur maximum; une insulte aux Savoyards .
    Bruni, savoyarde ! en effet, Abad, Sarkozy se moque du monde ; ces gens n'ont qu'une seule patrie, celle des citoyens du monde , des profiteurs , des jetsetteurs apatrides.

  • Je crois savoir mais je me trompe peut-être qu'il est d'origine juive et son épouse aussi.

  • J’ai écouté le discours du crapaud hongrois et je me suis bien amusé en me rappelant que lors du très célèbre référendum les autorités en place avaient fait voter les morts.

    Tiens donc, Chirac en tant que maire de Paris avait copié les Savoyards.

    Plaisanterie mise à part, si les Savoyards avaient acceptés d’entrer dans la Confédération Helvétique ils s’en porteraient peut-être mieux que d’être une quelconque province dépendante des décisions des andouilles parisiennes.

  • Quand même, ce besoin pathologique de toujours, où qu'il soit, nous parler de sa vie "privée". Quelle nécessité, ici, de parler de sa troisième "épouse" ? Il n'a quand même pas annoncé qu'elle allait tourner un film avec ...Woody Allen (Polansky n'est pas libre) !

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