“Nous nous étions promenés, moi et les deux artistes transformistes d’un cabaret de Lisbonne qui jouent dans le film, dans le parc de Belleville, lorsque trois jeunes ont commencé à nous jeter des pierres et des bouteilles”, a expliqué le producteur Daniel Chabannes, d’Epicentre Films. “Ils nous ont crié ‘Les transsexuels n’ont rien à faire dans le quartier’ puis, alors que nous partions, ils ont donné des coups de pied dans ma voiture, cassé un rétroviseur et volé mon téléphone portable”, a-t-il ajouté. “Cela s’est passé dans la rue, face à une terrasse de café qui était pleine et personne n’a bougé le petit doigt”, a relaté Daniel Chabannes, dont la plainte a été enregistrée mercredi par le commissariat du XXe arrondissement.
Venues quelques jours à Paris pour la sortie du film, les deux actrices sont rentrées au Portugal après les faits. Christine Le Doaré, qui préside le centre Lesbien, Gai, Bi et Trans de Paris et Ile-de-France, a enfoncé le clou en dénonçant dans un communiqué l’agression “inadmissible” dont aurait été victime les provocatrices(teurs), profitant de l’occasion pour nous glisser une petite quenelle propagandiste: “sur le territoire de la République, les droits humains doivent être respectés et garantis à tout moment et pour chacun”. “Il serait opportun d’agir avant que les individus ne se sentent en droit de commettre des actes homophobes, lesbophobes ou transphobes et ceci implique que dès le plus jeune âge, les valeurs de respect et d’égalité soient enseignées, c’est aussi le rôle de l’Éducation nationale”, a-t-elle conclu.
Altermedia Info - 1er mai 2010
Commentaires
NON!!
L'éducation dite "nationale" doit (devrait) enseigner le bien totalement aux enfants. Les détraqués (ées) du bas-ventre n'ont rien à faire dans le cerveaux des enfants, nous les voulons protégés, enseignés (y a à faire), dignes, pour la France enfin lavée de toutes ses souillures.
Ne touchez pas à nos gosses.!!
Les trains, les trans... ils ne respectent plus rien.