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L'agresseur d'un juif mis en examen et écroué - Il souffre de troubles psychiatriques

L'auteur présumé de la violente agression antisémite commise vendredi à Strasbourg, un homme de 38 ans décrit comme souffrant de troubles psychiatriques, a été mis en examen dimanche pour "tentative de meurtre aggravée" et écroué, a indiqué le parquet.

 Ce chef de mise en examen retient la circonstance aggravante que l'infraction avait une motivation antisémite présumée, a précisé à l'AFP le vice-procureur Thierry Massa. Un autre homme, interpellé en même temps que le mis en examen, a été relâché à l'issue de sa garde à vue de 48 heures. Il était présent au moment des faits mais n'y a pas participé, selon le magistrat.

 
Le mis en examen "pense qu'il fait l'objet d'un complot des juifs, tous les malheurs qui ont pu lui arriver dans la vie, selon lui ça vient des juifs", avait précisé samedi le parquet. La victime, David Pariente, âgé d'une quarantaine d'années, qui portait la kippa au moment de son agression, a pu regagner son domicile samedi après une nuit à l'hôpital. Agressé au centre-ville et en présence de nombreux témoins, il a été atteint par un coup de couteau "en-dessous du cou" et a reçu des "coups de barre de fer au visage", selon Francis Lévy, président du consistoire israélite du Bas-Rhin.
 
Un rassemblement silencieux est prévu lundi à 12h30 sur le parvis de la principale synagogue de Strasbourg, en présence notamment du maire socialiste de la ville, Roland Ries, et du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier. Cette agression a provoqué une vive émotion au sein de la communauté juive.

Elle a également été condamnée avec fermeté par de nombreux responsables politiques, ainsi que par la communauté musulmane. L'archevêque de Strasbourg, Mgr Jean-Pierre Grallet, a fait part à son tour dimanche de sa "profonde consternation" et de sa "réelle inquiétude" après "l'odieuse agression" de M. Pariente.

TF1 News -le 02 mai 2010 à 13:56

Commentaires

  • Dans cette affaire, la difficulté est de ménager la chèvre et le chou ! Ah, tout aurait été plus simple si la victime avait été un bon Français de souche : l’agresseur serait déjà libre et on ne parlerait plus de cette agression !

  • Que la victime soit un français, un juif, ou encore un arabe, l'agresseur doit être condamné. Point-barre......

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