La conférence de suivi du Traité sur la non-prolifération place le programme clandestin (sic) iranien au cœur des enjeux.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, seul chef d'État à avoir fait le voyage alors que son pays est soupçonné de vouloir se doter secrètement de la bombe atomique, a accusé les États-Unis de vouloir intimider les pays développant des programmes civils en utilisant le prétexte du danger de la prolifération et du terrorisme nucléaires. «Les principaux groupes terroristes sont soutenus par les États-Unis et le régime sioniste, a-t-il déclamé. On a le sentiment qu'il est acceptable d'utiliser des armes nucléaires. Les États-Unis l'ont fait et s'en servent pour menacer d'autres États», a lancé le président iranien. Il a accusé l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) de garantir une «immunité totale» aux grandes puissances nucléaires et demandé que les États-Unis en soient «suspendus».
Ces déclarations n'ont pas manqué d'irriter au plus haut point la Maison-Blanche, qui les a qualifiées de «prévisibles» et d'«insensées», alors que la délégation américaine quittait la salle de conférence de l'ONU. Les États-Unis cherchent à isoler l'Iran et à convaincre la Russie et surtout la Chine d'accepter une nouvelle batterie de sanctions encore plus sévères au Conseil de sécurité. Washington n'avait délivré de visas qu'à une partie de l'importante délégation iranienne et seulement la veille de son départ de Téhéran pour New York. La presse iranienne en a été privée.
L'arsenal américain dévoilé
La secrétaire d'État, Hillary Clinton, qui devait s'exprimer après Mahmoud Ahmadinejad, a mis en garde le président iranien. «S'il pense pouvoir détourner l'attention de cet effort très important (de non-prolifération), créer une confusion qui jetterait le doute sur les intentions de l'Iran, je crois qu'il ne trouvera pas un public particulièrement réceptif» à l'ONU, a-t-elle estimé.
Le Pentagone a par ailleurs annoncé que l'arsenal nucléaire américain était composé de 5.113 têtes nucléaires à fin septembre 2009. Une information jusqu'ici classifiée. Cette transparence vise à donner du crédit à l'ambition du président Barack Obama d'un monde sans armes nucléaires. Les experts du désarmement estiment que l'arsenal des États-Unis compte 9 000 armes atomiques, dont 5 000 prêtes à servir.
En se donnant le beau rôle, Washington veut maintenir l'Iran dans le mauvais. Mais un certain nombre d'États partagent officieusement la position de Téhéran, notamment sur Israël, qui n'a jamais signé le traité de non-prolifération et entretient le doute sur son arsenal nucléaire. Le président Ahmadinejad devait appeler à la création d'une zone sans armes nucléaires au Proche-Orient, façon de faire pression sur Israël.
Le Figaro - 04/05/2010
Commentaires
De même que le Giec nous assène : « il fait froid parce que la planète se réchauffe », l’AIEA nous assène : « la preuve que l’Iran fait des armes nucléaires, c’est qu’elles sont clandestines» !
Sous l'oeil complaisant de Tsahal,armée d'occupation sioniste,les colons juifs brûlent les mosquées en Cisjordanie,attaquent et tuent des villageois arabes,des vieillards,des pauvres femmes démunis de tout,dans une misère atroce.
Et tout ceci avec l'approbation au moins tacite de leurs parrains occidentaux.
C'est la vérité inconnue d'ailleurs du grand public occidental.
Gloire à Israël,coeur et guide de l'humanité!
c'est clair, ce Perse il en a...
Claro que si,tiene cojones!
@ Matthieu: c'est un CRIME permanent contre l'Humanité!
Il faut informer sans relâche!
Mais on ne peut pas faire boire les ânes qui n'ont pas soif, et surtout ceux qui ne veulent pas savoir, pour leur misérable confort intellectuel.
L'Occident est complice, bien évidemment. Sépulcres blanchis!
J'admire profondément Ahmadinejad!