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Sarkozy veut combattre l'absentéisme scolaire... sans se battre contre l'immigration massive

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Nicolas Sarkozy a réaffirmé mardi sa volonté de supprimer les allocations familiales aux parents d'élèves absentéistes, avec la possibilité d'un versement rétroactif si l'enfant reprend les cours. Le chef de l'État, qui a fait des thèmes sécuritaires la ligne de force de sa politique depuis la défaite de la majorité aux élections régionales, s'est rendu à Beauvais pour une brève visite consacrée à l'absentéisme et à la violence scolaires. Il avait déjà abordé le sujet lors de deux discours à l'Élysée, le 24 mars et le 5 mai, ainsi qu'au cours d'un déplacement en Seine-Saint-Denis, en avril. Mercredi, Nicolas Sarkozy présidera la cérémonie d'hommage national à la policière municipale de 26 ans, Aurélie Fouquet, tuée jeudi dernier dans une fusillade dans le Val-de-Marne. Vendredi, il se rendra à Orléans (Loiret) pour y rencontrer des gendarmes. Le chef de l'État entend ainsi reconquérir une partie de l'opinion, dont la défiance à son égard tend à diminuer, à en croire de récents sondages.

"Il y a l'absentéisme occasionnel et l'abstentionnisme structurel. Cet absentéisme-là, nous sommes décidés à la combattre totalement", a-t-il déclaré, au cours d'une table ronde à la préfecture de l'Oise. "Nous ne pouvons le combattre sans responsabilisation des parents", a-t-il souligné, à la suite d'une visite inopinée dans un collège de Beauvais. Le chef de l'État a failli y être touché par une petite bouteille d'eau en plastique lancée par un élève dans la cour de récréation de l'établissement, alors qu'il saluait des élèves de 4e. Le projectile a été dévié par l'un de ses gardes du corps. "Nous avons le problème d'une minorité qui s'enfonce, qui perd pied", a affirmé le chef de l'État, lors de la table ronde. "Je sais bien qu'il n'y a pas une réponse unique, mais il y a dans notre système des failles, peut-être des tabous, peut-être des préventions idéologiques qui sont d'un autre âge et doivent être mis de côté", a-t-il expliqué.

Dix établissements de réinsertion scolaire

Pour le président de la République, l'exclusion d'un élève aux absences répétées "n'a pas de sens". "C'est quasiment une récompense." Reprenant les termes d'une proposition de loi du député UMP Éric Ciotti contre l'absentéisme scolaire, qui concernerait près de 400.000 élèves en France, il a rappelé les sanctions auxquelles s'exposent les familles négligentes. Au bout de quatre demi-journées d'absence - sur un mois, précise le texte d'Éric Ciotti -, un contrat de responsabilisation parentale sera soumis aux familles, une forme d'avertissement sur leurs obligations légales. En cas de récidive, les allocations familiales seront résiliées. "Si, après la suspension, le jeune revient au lycée, nous rétablirons les allocations rétroactivement", a précisé Nicolas Sarkozy, "si l'élève est assidu pendant au moins un mois de scolarisation", stipule la proposition de loi, qui devrait être examinée en juin.

Au nombre de mesures envisagées pour lutter contre l'absentéisme et la violence dans l'enceinte scolaire, Nicolas Sarkozy a rappelé la création de dix "établissements de réinsertion scolaire" à la rentrée, dont trois en Seine-Saint-Denis, et également la mise en place de policiers ou gendarmes référents dans 53 établissements identifiés comme les plus exposés à la violence, et la possibilité pour les chefs des 100 établissements les plus sensibles de recruter des enseignants sur la base du volontariat, avec des incitations financières.

Après cette table ronde, le chef de l'État s'est entretenu de la lutte contre la délinquance avec des policiers au commissariat de Beauvais. En novembre dernier, un élève de 13 ans en classe de 4e dans un établissement de Beauvais était parti au collège avec un fusil de chasse chargé pour tuer ses professeurs. Il avait été arrêté par la police, qui avait été prévenue par ses parents.

Le Point - 25/05/10

Commentaires

  • ces mesurettes ne changeront rien aux problémes! la
    descente va continuer!! salutations.

  • Olibrius 1er oublie de dire que l'absentéisme est très souvent dû au fait de la promiscuité hétéroclite que doit subir l'élève voulant travailler sans être maltraité, violenté, racketté, dépouillé. Il noie le poisson dans un jargon faux-cul et cynique.
    La peur est à la base.
    Quand donc la France se lavera -t-elle de tous ces poisons et que nos imbéciles laisseront la place à des Français dignes de ce nom?

  • Entre les "internats d'excellence" (sic), les prisons, et maintenant, "les établissement de réinsertion", c'est vraiment un régime de faveur qui est proposé pour ces boursiers ! Et en plus, on leur offre des nounous avec les gendarmes et policiers "référents", qui auront suivi des stages intensifs de coaching (pour valoriser les potentialités nombreuses et cachées de leurs protégés) et bien sûr de psychologie, pour effacer les traumatismes subis par ces boursiers dans ce pays qui a "des failles" et, horresco referens, des "tabous",dit le président !

    Question bête, ça coûte combien, ce programme ?

  • Le nabot pense qu’il va continuer à tromper les Français grâce à ses mensonges. Vu qu’il annonce qu’un versement rétroactif sera fait, cela veut dire qu’il ne supprimera rien du tout et que toutes ces annonces ne sont que de la poudre aux yeux !
    Mais là où il atteint le comble du ridicule c’est avec ce genre de phrases :
    "Il y a l'absentéisme occasionnel et l'abstentionnisme structurel. Cet absentéisme-là, nous sommes décidés à la combattre totalement" : le nabot confond l’école et les élections ! Mais, par pure charité chrétienne, nous lui signalons que ‘absentéisme’, tout comme ‘abstentionnisme’, structurels ou pas, sont du genre (et pas du sexe ! ce n’est pas sûr qu’il sache faire la différence !) masculin !
    Et, toujours pas charité chrétienne, nous l’informons que le vrai problème de la France, ce n’est ni l’abstentionnisme, ni l’absentéisme, c’est tout simplement l’immigration !

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