La police a interrompu un mariage entre un homme d'affaire et sa fiancée transgenre à Peshawar, au nord-ouest du Pakistan, arrêtant le couple et leurs 43 invités qui encourent jusqu'à sept ans de prison pour violation de l'interdiction de mariages entre personnes du même sexe, a annoncé aujourd'hui un responsable pakistanais.
Les invités étaient en train de danser au son des percussions quand les autorités ont procédé à une perquisition, a précisé le responsable de la police Javel Khan. La mariée et de nombreux invités sont des transgenres, qui disposent d'attributs biologiques masculins mais se présentent en tant que femmes dans leur vie quotidienne.
"Cela tombe sous le coup du mariage du même sexe, qui n'est pas autorisé par notre droit", a expliqué M. Khan. Il a précisé que le jeune marié, l'homme d'affaire Iqbal Khan, et la mariée âgée de 18 ans, dont le nom officiel est Kachif, ont comparu devant le tribunal mardi aux côtés de leurs 43 invités. Le couple va être poursuivi pour sodomie, a précisé Shaukat Ali, un autre responsable de la police. S'ils sont reconnus coupables, ils encourent jusqu'à sept années d'emprisonnement. Le tribunal a décidé que le couple et leurs invités resteraient sous détention préventive, le temps que les enquêteurs prennent leurs déclarations et collectent des informations, a ajouté M. Khan.
Le couple a réfuté les accusations, affirmant qu'il s'agissait d'une fête d'anniversaire et non d'un mariage, a rapporté la police. Shaukat Ali a estimé qu'il était évident que les deux se mariaient, l'homme d'affaire, un père de cinq enfants, ayant payé 80.000 roupies (765 euros) au "gourou" de la mariée.
L'homosexualité est un sujet tabou au Pakistan, un pays profondément musulman et il est extrêmement rare d'entendre parler de mariage gay. Aucun chiffre officiel n'existe quant au nombre de personnes transgenres au Pakistan. Surnommés "khusra", ils vivent en marge de la société et sont souvent harcelés par la police.
En dépit de la discrimination dont ils font l'objet, la société islamique pakistanaise les tolère lors des festivals et des mariages, où hommes et femmes sont séparés, dans lesquels ils interviennent comme danseurs. Beaucoup se prostituent.
Le Figaro - 25/05/10
Commentaires
Que les gouvernements l'autorisent ou non,l'Eglise catholique rejette l'homosexualité et dans ses Ecritures,ancien et nouveau testament et dans sa tradition.
"Je suis le Seigneur,et il n'y en pas d'autres;je façonne la lumière et je crée les ténèbres,je fais la paix et je fais le malheur".Job.
Et les peuples qui veulent le malheur n'ont qu'à autoriser le mariage homo comme l'Espagne,le Portugal dernièrement;ils vont vite s'apercevoir de quel bois Dieu se chauffe!
Un homme et une femme dans le mariage,tout le reste n'est que saloperie et péché!
Et le christianisme est en parfait accord avec le monde indo-européen.
"-Veux-tu marcher avec moi sur la route commune?Veux-tu unir ta vie à ma vie,ton destin à mon destin,ta mort à ma mort?
-Oui,je veux marcher avec toi par la chaleur ou la froidure,par grand vent ou brise légère,mais toujours vers le soleil.
-Je prends ta main dans la mienne.Les dieux t'ont donné à moi pour conduire la maison et entretenir le feu.
-Je te donne ma main.Les dieux t'ont donné à moi pour veiller sur la maison et défendre le feu."
Et l'homme et la femme vont vers le Soleil de Justice et de Vérité qui est le Christ dans le mariage catholique.
Passons sur ce tissus d’imbécillités qu’est ce papier : avec figaro, on a l’habitude.
Et saluons le Pakistan qui nous donne là une belle leçon de morale : voilà une nouvelle très rafraîchissante.
Mais en même temps on comprend le sens de la loi sur la ‘burka’ qu’on nous prépare : comme on le devine en lisant figaro, ce n’est pas pour lutter contre l’arabisation de la France, mais pour que les pédés immigrés puissent afficher ouvertement leur pédérastie qui resterait dissimulée sous cette burka !