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Euro 2016 de foot: une "réponse à la crise" selon Nicolas Sarkozy

GENEVE (NOVOpress) – C’est à Genève que la France a été désignée aujourd’hui comme pays hôte de l’édition 2016 de l’Euro, le championnat d’Europe des nations, compétition sportive la plus importante après la Coupe du monde de football et les Jeux olympiques. L’enjeu politico-économique est énorme.

Nicolas Sarkozy a pesé de tout son poids dans la balance pour décrocher l’organisation de l’épreuve. En janvier, il a reçu en toute discrétion à l’Elysée Michel Platini, à la tête de l’UEFA, l’instance dirigeante du football européen, afin de préparer le succès de la candidature française. Le président de la République a aussi débloqué 1,7 milliard d’euros pour construire quatre nouveaux stades et en rénover huit autres.

L’ultime coup a été porté aujourd’hui en Suisse : le chef de l’Etat s’est déplacé en personne avec une délégation de trente membres, dont plusieurs ministres (Roselyne Bachelot, Rama Yade). Sur place, Nicolas Sarkozy a déclaré que l’organisation de l’Euro 2016 dans l’Hexagone relevait d’une « décision stratégique » pour faire face à la crise économique.

Après le vote des treize membres du comité exécutif de l’UEFA, en début d’après-midi, Michel Platini a retourné visiblement gêné un carton sur lequel était inscrit le mot « France ».  Résultat de ce choix : l’UEFA peut compter sur un bénéfice minimum de 500 millions d’euros dans six ans. Surtout, pour la France, l’attribution de l’Euro est une aubaine pour endormir les Français : « Nous, nous pensons en France que le sport c’est une réponse à la crise. C’est justement parce qu’il y a une crise, qu’il y a des problèmes, qu’il faut mobiliser tout un pays vers l’organisation de grands événements. Et qu’est-ce qu’il y a de plus fort que le sport et, à l’intérieur du sport, qu’est-ce qu’il y a de plus fort que le football ? », a affirmé Nicolas Sarkozy à Genève. Distraire les Français avec un ballon rond comme les Romains avec les jeux du cirque jadis…

NOVOpress - 28 mai 2010

Commentaires

  • Endetté comme l'est le pays je me demande s'il ne faut pas être jobard pour encore dépenser 2 milliards d'euros pour ces fadaises. Quelle folie. Vivement un retour au réel.

  • Panem et circenses (du pain et des jeux)l'histoire se répéte,tout n'est que démagogie.

  • Bravo à notre nabot élyséen. Il se murmure dans les milieux autorisés qu’il serait le prochain Prix Nobel d’économie en raison de sa grande découverte : la crise ne serait qu’un ballon et pour la conjurer, il suffirait de taper dedans avec les pieds ! Quand on vous dit qu’on est dirigé par le plus grand chef du monde !

  • A cause de ce crétin de nain au nez crochu, il nous faut travailler plus pour gagner moins, travailler plus longtemps pour espérer une retraite minable et payer des impôts pour nourrir des parasites malfaisants, de plus au moment où on nous dit que les finances sont au plus bas, il va falloir investir 1,7 milliards pour des stades afin d'amuser les allogènes et les couillons télévisuels. Les protocoles ?

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