Après l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, la direction administrative de la police nationale (DAPN), la Cour des comptes s’est penchée sur le fonctionnement du SPHP. Voici quelques exemples du gaspillage pointé dans le prérapport de la cour.
Des « ex » et leurs épouses bien gardés Plus de soixante « hautes personnalités françaises » bénéficient d’une escorte permanente du SPHP.
Anciens Premiers ministres, anciens ministres de l’Intérieur, anciennes épouses de président de la République forment la majorité de ces personnalités. Danielle Mitterrand bénéficie ainsi toujours d’une escorte et Mme Pompidou en a bénéficié jusqu’à son décès. Seule l’épouse de Valéry Giscard d’Estaing l’a refusée… Il faut dire que son mari jouit de toute façon d’une escorte permanente en tant qu’ancien président de la République.
La France est le seul pays au monde à choyer ainsi ses anciens serviteurs, de manière tout à fait illégale d’ailleurs puisque l’arrêté du 17 décembre 2008 « relatif aux missions et à l’organisation du service de protection des hautes personnalités » ne mentionne pas ces « personnalités ».
Les voyages de Villepin et Raffarin C’est toujours sur la base d’un « usage » que Pierre Joxe, Charles Pasqua ou Jean-Pierre Chevènement, pour ne citer qu’eux, bénéficient d’une escorte SPHP en tant qu’ex-ministres de l’Intérieur, et ce sans limitation dans le temps. Ces missions ont un coût. Ainsi en 2008, par exemple, les frais d’escorte de Dominique de Villepin ont frôlé les 100 000 €. Jean-Pierre Raffarin a par dérogation bénéficié lui aussi d’une escorte lors d’un déplacement en Chine en 2009. Ces mêmes dérogations ont permis à Rachida Dati ou Ségolène Royal d’être escortées pendant des séjours passés respectivement au Maroc et aux Etats-Unis.
Bayrou et Royal sous escorte Leur statut de candidats malheureux à la dernière élection présidentielle ne justifie pas légalement que François Bayrou et Segolène Royal bénéficient d’une protection. De plus, selon l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), ces deux personnalités ne seraient pas menacées. Il s’agirait donc d’après un spécialiste d’une protection dite « de confort ». Depuis 2007 elle a coûté près de 250 000 € de frais de mission au SPHP, avec un net avantage pour Ségolène Royal, qui se faisait accompagner par des policiers jusque début 2009 lors de ses déplacements à l’étranger. Une mesure levée par souci d’économies. En revanche leur protection sur le territoire français demeure.
Le séjour américain d’Ingrid Betancourt A sa libération, en juillet 2008, l’ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt s’est vu attribuer sans rien demander une protection du SPHP alors même qu’elle ne semblait pas en danger immédiat sur notre sol. Cette escorte a été maintenue jusqu’à l’automne 2009 avec des frais de mission dépassant au total les 100 000 €. Surtout, Ingrid Betancourt a été accompagnée par ses officiers de sécurité lors d’un long séjour à New York ce qui a « dopé » le coût de sa protection.
Le cas de Michel Charasse L’ancien ministre du Budget et actuel membre du Conseil constitutionnel intrigue. Rien ne le prédispose en effet à bénéficier d’une protection en tant que « haute personnalité française », dont il a pourtant profité durant très longtemps. Plus récemment, Michel Charasse a finalement été rangé dans la catégorie des « personnes menacées » sans que l’on sache de quelle menace il s’agit. Toujours est-il que deux officiers de sécurité sont installés à Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme), où ils louent un appartement à proximité du domicile de Michel Charasse. Les frais de mission de cette escorte avoisinent les 10 000 € par an.
Les voyages de Villepin et Raffarin C’est toujours sur la base d’un « usage » que Pierre Joxe, Charles Pasqua ou Jean-Pierre Chevènement, pour ne citer qu’eux, bénéficient d’une escorte SPHP en tant qu’ex-ministres de l’Intérieur, et ce sans limitation dans le temps. Ces missions ont un coût. Ainsi en 2008, par exemple, les frais d’escorte de Dominique de Villepin ont frôlé les 100 000 €. Jean-Pierre Raffarin a par dérogation bénéficié lui aussi d’une escorte lors d’un déplacement en Chine en 2009. Ces mêmes dérogations ont permis à Rachida Dati ou Ségolène Royal d’être escortées pendant des séjours passés respectivement au Maroc et aux Etats-Unis.
Bayrou et Royal sous escorte Leur statut de candidats malheureux à la dernière élection présidentielle ne justifie pas légalement que François Bayrou et Segolène Royal bénéficient d’une protection. De plus, selon l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), ces deux personnalités ne seraient pas menacées. Il s’agirait donc d’après un spécialiste d’une protection dite « de confort ». Depuis 2007 elle a coûté près de 250 000 € de frais de mission au SPHP, avec un net avantage pour Ségolène Royal, qui se faisait accompagner par des policiers jusque début 2009 lors de ses déplacements à l’étranger. Une mesure levée par souci d’économies. En revanche leur protection sur le territoire français demeure.
Le séjour américain d’Ingrid Betancourt A sa libération, en juillet 2008, l’ex-otage franco-colombienne Ingrid Betancourt s’est vu attribuer sans rien demander une protection du SPHP alors même qu’elle ne semblait pas en danger immédiat sur notre sol. Cette escorte a été maintenue jusqu’à l’automne 2009 avec des frais de mission dépassant au total les 100 000 €. Surtout, Ingrid Betancourt a été accompagnée par ses officiers de sécurité lors d’un long séjour à New York ce qui a « dopé » le coût de sa protection.
Le cas de Michel Charasse L’ancien ministre du Budget et actuel membre du Conseil constitutionnel intrigue. Rien ne le prédispose en effet à bénéficier d’une protection en tant que « haute personnalité française », dont il a pourtant profité durant très longtemps. Plus récemment, Michel Charasse a finalement été rangé dans la catégorie des « personnes menacées » sans que l’on sache de quelle menace il s’agit. Toujours est-il que deux officiers de sécurité sont installés à Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme), où ils louent un appartement à proximité du domicile de Michel Charasse. Les frais de mission de cette escorte avoisinent les 10 000 € par an.
Le Parisien - 07/06/10
Commentaires
comme quoi vaut mieux étre un VIP , que le citoyen lambda pour éviter de finir poignardé dans la rue!!salutations.
Et l'on trouvera des C..s pour dire que nos Roys de France coûtaient cher au peuple.
Une foule de roitelets de chez guignol, volent légalement dans les caisses du peuple sans sa permission , au contraire, il est prié de payer et de la boucler, au nom de la démocrasserie.
Ne soyons pas mauvaise langue : tout ça, c’est étudié pour…. résorber le chômage !
Dans le cas de Lesprechun , "basse personnalité" conviendrait mieux .
@ marcel: une très, très basse personnalite, au sale et au figuré!