Le célèbre escroc américain, qui purge une peine de 150 ans de prison en Caroline du Sud, suscite l'admiration de ses codétenus qui lui demandent autographes et conseils d'investissement.
«Bernie» superstar. On le croyait battu par ses codétenus, il semblerait selon le New York Magazine que Bernard Madoff soit en réalité une vedette parmi ses camarades de la prison de Butner, en Caroline du Nord. C'est là que le célèbre financier américain, condamné à 150 ans de prison pour la plus grosse escroquerie de l'histoire de Wall Street, purge sa peine.
«Depuis son arrivée dans la prison, Madoff est un objet de fascination pour les détenus», écrit le New York Magazine. Déjà il y a près d'un an, l'escroc de 72 ans a eu droit à une arrivée de star. «C'était comme une visite présidentielle», raconte un témoin, qui se souvient des mesures de sécurité spéciales et des hélicoptères tournant au-dessus de la prison. Très vite, l'homme a ses «groupies», qui le flattent et lui demandent des autographes.
Madoff, dont «l'ego semble être resté intact», ne dédaigne pas cette célébrité et se permet même de fanfaronner. Un jour les prisonniers - qui ont pris l'habitude de lui raconter comment la télévision parle de lui - regardent une émission consacrée à celui qui est devenu un symbole des errements de Wall Street. «Bernie, tu leur en as pris pour des millions», lui lance un de ces détenus. «Non, pour des milliards», plastronne la vedette. A un de ses codétenus, il se vante de pouvoir pointer son doigt sur n'importe quel partie du globe en étant assuré d'y avoir eu une maison ou d'y avoir séjourné.
«J'emmerde mes victimes»
Un jour, un détenu le prend néanmoins à partie en lui reprochant d'avoir volé 65 milliards de dollars à ses victimes. «J'emmerde mes victimes», lui répond Bernard Madoff, suffisamment fort pour que tout le monde l'entende. «Je les ai soutenus pendant 20 ans et maintenant j'en ai pris pour 150 ans», ajoute-t-il.
La popularité de Madoff tient aussi au parfum de mystère qui l'entoure et aux fantasmes qu'il suscite. Beaucoup de détenus pensent en effet que le magnat a pris soin de mettre un magot de côté, quelque part dans le monde. «Où tu le caches?», lui a demandé un braqueur de banques. «Il s'est évaporé», a répondu Madoff. En attendant qu'il leur confie la planque de son trésor, plusieurs détenus lui demandent encore des conseils financiers. Oubliant que tout son business n'était que «fumée et miroirs», ses camarades voient en lui un entrepreneur. Bernie a même dispensé ses conseils à Yolanda, un détenu transsexuel, pour trouver l'argent nécessaire à son opération.
Commentaires
il suffit de lire l,ouvrage de Ryssen H sur la mafia juive , pour ne pas étre étonné des exploits d,un madoff!!salutations.
Même en prison, un juif reste un juif : il doit continuer ses trafics d’argent ! Au fait, va-t-il convoler en juste noces avec Yolanda, après son changement de sexe ?
@ parvus: je ne suis pas du tout étonnée par les exploits de Madoff! Ce qui est intéressant, c'est l'attiutde des autres détenus, qui semblent tout aussi mauvais que lui, escrocs dans l'âme, fascinés par le mal!
Comme quoi, tous ces individus ne sont pas en prison pour rien! Ce sont bien des ennemis de la société.
On nous dit qu'il est condamné à 150 ans de prison , mais avec une peine de sûreté de 110 ans.
Qui vivra verra.
bonjour Gaelle! vous avez raison ce sont des ennemis de la société , mais ils considérent que les honnétes citoyens sont des caves à déplumer et éliminer sans état d,ame , le probléme est que pour certains de nos élus et d,autres aussi : bobos ,socios ,etc. . . ne voyent en eux que des victimes de la société, donc toujours prét à les absoudre !! la loi de lynch n,existant pas , les pauvres gens ne peuvent que subir en rasant les murs!! ne pas compter non plus sur une pseudo justice bien orienté à gauche!!salutations.