Une enseignante agacée par une consigne qui rappelle que des candidates voilées ont le droit de passer l'examen.
Coup de colère d'une professeure de lettres dans un établissement public. Elle s'apprêtait comme chaque année à faire passer les épreuves de français du bac dans un lycée de l'Oise.
En milieu de semaine, elle assiste à une réunion technique préalable aux examens du baccalauréat. Comme elle, les examinateurs sont convoqués pour connaître les modalités, s'accorder sur des barèmes de notation. Du classique. Mais, lors de cette rencontre, le représentant de l'académie d'Amiens croit bon cette année de préciser le comportement à adopter si une candidate arrive voilée. «Elle sera acceptée, dit-il, mais devra soulever son voile pour que vous puissiez vérifier son identité. Ensuite, elle sera autorisée à remettre son voile pour toute la durée de l'examen.»
De quoi agacer l'enseignante qui estime que «cette directive de l'académie d'Amiens va à l'encontre de l'oral de français pour lequel l'expression et l'engagement physique du candidat sont très importants». Si le cas se présentait, l'enseignante l'assure, elle refuserait d'entendre le candidat : «On ne peut pas refuser le voile dans le cadre de l'enseignement tout au long de l'année scolaire et l'autoriser lors du passage du baccalauréat. Pour moi, c'est hypocrite», s'insurge-t-elle.
Pourtant, si la loi interdit bel et bien le voile dans les établissements scolaires, c'est uniquement durant le temps scolaire, dans le cadre strict de l'école. Pas durant les examens.
Un porte-parole de l'académie d'Amiens justifie les conseils donnés aux correcteurs. «Nous adoptons les consignes aux populations qui sont susceptibles de se présenter. Par ailleurs, il faut faire la différence, souligne-t-elle, entre une candidate libre et une candidate scolarisée de façon classique durant l'année. Ces dernières connaissent les règles et ne décident pas de revêtir leur voile le jour de l'examen. En revanche, le cas peut se produire avec une jeune fille suivant les cours à distance du Cned.» Même son de cloche dans les Vosges où quelques cas ont été recensés sans qu'ils ne posent problème. Comme ailleurs dans l'Hexagone, les candidates qui se sont présentées voilées aux épreuves du baccalauréat suivaient généralement leur scolarité par correspondance.
Une façon pour elles d'étudier tout en restant chez elles et de ne pas avoir à retirer leur voile comme elles y seraient contraintes durant des cours dispensés dans les établissements scolaires.
Au ministère de l'Éducation nationale, on affirme d'ailleurs ne pas avoir connaissance de l'ampleur du phénomène et de conflits qui seraient nés à ce sujet. «Nous ne comptabilisons pas les cas qui, de toute façon, sont rares et conformes à la loi.»
Le Figaro - 19/06/10
Commentaires
La loi = Torchon !
Qui fait "La Loi" chez nous ?
Réponse : les étrangers , soutenus par des étrangers qui ont réussi à s'emparer du pouvoir au fil du temps (Fabiusiens).
Nous allons remettre les choses à l'endroit, au Nom de la France, de ses défenseurs, de nos ancêtres, de nos Roys, et au Nom.....de Cambronne !
les candidates européennes devraient venir avec une cagoule ou un fichu, comme cela la pagaille serait compléte et l,éducation nationale ne serait plus à quels saints se vouer!! rires!! salutations.
@ parvus: les jeunes filles européennes qui se présenteraient voilées seraient écartées comme "provocatrices à la haine raciale"! Comme pour les apéros!
Le système islamo-sioniste anti-France est parfaitement au point! Mais ça va craquer un jour ou l'autre, car les gens commencent à être exaspérés.
Le bac! on le donne! des taux de réussite à 98%, ce n'est normal! Il est sans valeur désormais!
Figaro, qui est très sympa et qui a pitié de notre intelligence très limitée, a la bonté de nous expliquer : « Pourtant, si la loi interdit bel et bien le voile dans les établissements scolaires, c'est uniquement durant le temps scolaire, dans le cadre strict de l'école. Pas durant les examens » Je crois avoir compris. Mais une question me titille : durant un cours, pendant les instants de silence entre deux phrases du prof, peut-on remettre rapidement le voile, considérant que ce silence n’est pas strictement un temps scolaire ? Merci figaro de bien vouloir me renseigner !
Remarquez que derrière il y an a une qui pour ne pas voir cela se cache les yeux...
Qu'elle commence par récuser l'appellation (non d'origine mais contrôlée) de professeurE, cette Dinde. Offense bien plus grave pour les Lettres, et qui voile à jamais le génie de notre langue.
@ l'abbé Tymon: vous connaissez sans doute la phrase bien connue du professeur de français qui se présente à sa classe:
"C'est moi que je suis le professeur de français" !