Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Meurtre de Tarbes: Jérémy Priour, 18 ans et demi, toxicomane, mis en examen pour meurtre

Jeremy Priour.jpg
De très lourdes charges pèsent sur Jérémy Priour selon la PJ
 
Nom + photo donnés par les médias!
 
Et la présomption d'innocence?
 
 

C'est vers 9 heures, hier matin, que Jérémy Priour est arrivé au palais de justice de Pau, solidement encadré par les forces de l'ordre. Le jeune majeur de 18 ans et demi a été déféré au parquet avant d'être mis en examen par un juge du pôle de l'instruction pour meurtre ayant pour objet de préparer ou de faciliter un délit (le vol dans ce cas) et actes de torture et de barbarie sur personne vulnérable avec arme.

Des charges très lourdes passibles de la réclusion à perpétuité.

Selon une source judiciaire, les actes de barbarie sur Colette Tanguy, âgée de 79 ans, ne sont pas encore avérés. Il appartiendra au magistrat instructeur de mener des investigations pour déterminer si les entailles au cutter ont été faites avant ou après la mort de la vieille dame. Jérémy Priour a été incarcéré à Pau.

Lundi, le jour de la Fête de la musique, Jérémy Priour se serait alcoolisé avec trois amis une partie de l'après-midi. Selon l'enquête de la PJ, c'est seul qu'il aurait pénétré par le balcon pour cambrioler le petit appartement qu'occupait Colette Tanguy, au rez-de-chaussée dans cette résidence de la place au Bois.

« MEURTRE ABOMINABLE »

Agée de 79 ans, Mme Tanguy, qui vivait seule, avait des problèmes de santé, selon le procureur de la République de Tarbes Gérard Aldigé. Elle marchait avec une canne et avait des problèmes de vue. Cette ancienne couturière était très appréciée dans son immeuble. Sociable, elle ne manquait jamais de dire bonjour à ses voisins, de donner des gâteaux aux enfants. Elle appréciait particulièrement regarder la place au Bois depuis son balcon.

C'est dans l'appartement que se noue le drame. Le jeune homme aurait porté de très violents coups à Mme Tanguy. Des coups mortels selon les résultats de l'autopsie. Un acharnement qui ne va s'arrêter là puisque le corps de Mme Tanguy a été découvert lardé de nombreux coups de cutter. C'est baignant dans une mare de sang que Mme Tanguy a d'ailleurs été trouvée par les policiers. Le procureur de la République de Tarbes a qualifié « d'abominable ce meurtre » qui ne cadre pas avec Tarbes. Ce déchaînement de violence interroge sur l'état de l'agresseur au moment des faits. Jérémy Priour consomme régulièrement de l'alcool et du haschich. Il a dit aux enquêteurs s'être mis à l'héroïne depuis six mois.

 C'est un chéquier volé chez sa victime qui a permis à la police judiciaire de remonter jusqu'à Jérémy Priour, déjà connu du tribunal pour enfants. Une riveraine a vu arriver dans son jardin le carnet de chèques et s'est immédiatement intéressée à qui venait de le jeter. Elle a ainsi repéré un groupe de quatre jeunes. Le lendemain, elle s'est rendue à la banque pour signaler la découverte du chéquier. Tous les quatre interpellés, les trois amis de Jérémy Priour ont finalement été relâchés à l'issue de leur garde à vue. Lors de leurs perquisitions, les policiers ont retrouvé une paire de chaussures portant des traces de sang. Durant sa garde à vue, Jérémy Priour, qui a reconnu commettre des cambriolages, a dit ne se souvenir de rien, a précisé Gérard Aldigé.

L'instruction qui commence va tenter de faire la lumière sur les zones d'ombre qui entourent encore ce drame, tenter de comprendre comment un jeune majeur peut ainsi basculer dans l'ultra-violence jusqu'à la barbarie et au meurtre.

LA DEPÊCHE - 26 juin 2006

Commentaires

  • Ah les salopes, ah les vaches ! Pour un un fois, rarissime, qu'ils en tiennent un, un sous-chien de la lie, vrai de vrai et qui surine sa vieille dame comme un bon bic : Priour tu parles! presque prieur, prieuré, ah les fumiers ! Tout de suite qu'ils le balancent le blaze, de la petite ordure, pauvre taré, bien camé par le haschih marocain, bien fini au crack vendu par la pégre africaine. Et puis la gueule flashée illico, qu'on voit bien qu'elle est pâle...

  • A l’abbé : permettez-moi de co-signer votre commentaire qui exprime exactement ce que je pensais en lisant la note de Gaëlle !

  • merci abad, et merci Gaelle pour votre indulgence. Hier au soir ma colère était un peu prise de boisson (le vin de messe), un peu trop crue d'être cuite...

  • @ l'abbé Tymon: votre colère et votre indignation étaient parfaitement justifiées! Ce sont les miennes aussi!

    En cherchant "photo de Priour", je ne m'attendais nullement à la trouver dans les médiats! Mais si, elle était bien donnée, sans couverture sur la tête...
    On n'est même pas sûr que ce soit lui le meurtrier. Il est drogué à l'héroïne. Il y avait trois autres jeunes avec lui, vus par un témoin.

    On va le tabasser jusqu'à ce qu'il avoue.
    Mais les aveux ne suffisent pas, il faut des preuves.

  • Et pendant ce temps là, des imbéciles veulent supprimer la fessée, là, où au futur, (futur présent maintenant) il aurait fallut des coups de triques pour former des hommes et non pas une armée de lavettes et de gouapes innommables.
    C'est sûr que si c'était Momo, la discrétion serait obligatoire , sans photo ni patronyme.
    Mais les consignes ne se discutent pas.

  • ce n'est pas jeremy sur les photos,mais un leurre pour faire diversion le temps de le faire sortir par derrière. Votre commentaire est le plus equitable,le plus impartial;son identité ne devait pas être jetée en pâture le jour même.ce n'est peut-être pas lui.il ne se souvient de rien, on lui a fait avouer ce fait tragique,en lui montrant des photos de la scène;il est consterné,malheureux,effondré,mais aucun souvenir.je lui souhaite de recouvrer la mémoire avant son procès.

Les commentaires sont fermés.