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L'Air Force One de Sarkozy volera cet été: coût 176 M€

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Nicolas Sarkozy devrait disposer dès l’automne d’un nouvel Airbus A-330-200 spécialement aménagé. Le vol d’essai aura lieu le mois prochain. Les hangars à avions de l’aéroport Bordeaux-Mérignac (Gironde) sont très sécurisés, mais l’un d’eux l’est encore plus que les autres.
Dans le plus grand secret, on y aménage depuis un an le futur avion de la présidence de la République. Un Airbus A-330-200 qui se trouve à l’écart des autres appareils.
Seules les personnes dûment accréditées et soumises au secret-défense sont autorisées à l’approcher. Mais l’A-330 ne devrait plus rester à l’ombre très longtemps. Les derniers aménagements sont en cours et, selon nos informations, le premier vol d’essai devrait avoir lieu courant juillet, au plus tard début août. Le ministère de la Défense, futur propriétaire, ne confirme ni ne dément, mais un connaisseur souffle que « les premiers tests au sol ont été réalisés ». C’est d’ailleurs à la suite de ces tests que quelques problèmes techniques ont été découverts et que le vol d’essai, initialement prévu pour fin juin, a été retardé de trois semaines. « Ces problèmes sont mineurs, mais avec ce type d’appareil, nous ne voulons prendre aucun risque », explique un employé. Si le calendrier est respecté, Nicolas Sarkozy devrait pouvoir monter à bord à l’automne.
Elysée et gouvernement seront alors enfin dotés d’un avion capable de rallier la côte ouest des Etats-Unis sans escale, ce que ne permettait pas l’A-319, le moyen-courrier généralement utilisé pour les déplacements de la présidence. L’opération aura coûté 176 M€ (lire ci-contre). Annoncée par la Direction générale de l’armement à l’été 2008, elle avait fait grand bruit.
Cela fait plus d’un an que les équipes de Sabena Technics, déjà chargée d’entretenir les Airbus de l’armée de l’air, transforment l’A-330 en avion VIP. La tâche n’est pas mince. Autrefois propriété de Swissair, puis d’Air Caraïbes, cet appareil âgé de onze ans, immatriculé à Pointe-à-Pitre, était destiné à transporter les passagers entre la métropole et les Antilles. Rien à voir avec sa nouvelle mission. Pour respecter le cahier des charges de l’Elysée, il a fallu désosser entièrement la cabine. A présent, une soixantaine de fauteuils business remplacent les 324 sièges initiaux et une grande salle de réunion a été dessinée. A bord, le président disposera d’une chambre et d’une vraie douche. Côté technologie (fax, téléphone, ordinateur), on a choisi le dernier cri, et les passagers auront la possibilité de surfer sur le Net à 10000 m d’altitude. Enfin, la carlingue a été renforcée et l’avion équipé d’un système de leurre antimissiles.
Le ministère de la Défense réclamait avec insistance le renouvellement des avions de l’Etec, la flotte de l’escadron gouvernemental, vieillissante. Les quatre Falcon 50 ne peuvent transporter que neuf personnes, et comme ils sont anciens, leurs indispensables « grandes révisions » les immobilisent plus de deux mois au sol. Quant aux deux A-319, livrés sous la cohabitation et baptisés Chirac et Jospin, leur rayon d’action de 7000 km ne leur permet pas de rallier Mayotte ou La Réunion d’une traite. L’A-330-200 remédie au problème puisqu’il peut parcourir plus de 11000 km sans escale.
En revanche, il a fallu trouver une solution pour accueillir l’appareil. Deux fois plus long et quatre fois plus lourd que l’A-319, l’A-330-200 ne peut pas décoller de la base militaire de Villacoublay, la piste étant trop courte. Aux dernières nouvelles, les vols devraient être opérés de l’aéroport d’Orly.
Boursorama - 27 juin 2010

Commentaires

  • Ne pas oublier la cafetière, très important.

  • @ turigol, à propos de cafetière, je pense que vous connaissez la phrase, très imagée, d'Henri de Toulouse-Lautrec?

  • J'ai cherché sur google mais je n'ai rien trouvé de net.
    Vu sa petite taille son pénis paraissait disproportionnné et on disait de celui-ci qu'il était ressemblant à un bec de cafetière évasé...
    Mais pas de trace de la phrase...
    Tout ceci me rappelle la cathédrale d'Albi. Magnifique. Quel souvenir! En montant ses escaliers je n'avais pas vu un bec de cafetière mais une petite culotte de couleur courge... Quelle heureuse époque...

  • Bigre , la biroute du nain évoquée ici : seule Bruni doit la connaître .
    Si elle est proportionnelle à la taille de ce dernier , il faudrait un microscopé électronique pour le voir .
    Il y des leurres sur l' Airbus pour éviter les tirs de missiles :
    ce serait triste qu' un aussi bel avion soit détruit par un Redeye .

  • @Gaelle

    J'ai honte de mon ignorance, je ne connais pas la citation de Toulouse-Lautrec. Comblez mes lacunes, je vous en remercie d'avance.

  • @ turigol: je ne le peux pas, par décence!
    Elle n'est nullement crue ni grossière, mais très imagée quand on pense à un nain et à une cafetière.

    Ce n'est pas de la culture, j'avais lu par hasard cette phrase de Toulouse-Lautrec. C'est une phrase de dérision et d'humour assez amer sur sa personne.

  • Chère Gaëlle, moi aussi j’avoue mon ignorance concernant cette cafetière. Mais est-elle convenable ? Nous ne sommes que de grands enfants !

  • Cher abad, cette phrase de Toulouse-Lautrec n'est pas convenable. Aussi je ne l'écrirai pas sur le blog. J'ai eu tort d'y faire allusion, mais avec cet Air Force One sarkosien et turigol qui parle de cafetière...

  • Il ne nous reste plus qu'à aller nous faire un bon café.

  • @Gaelle*


    J'ai cherché et trouvé. D'accord avec vous.

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