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Subventions en PACA: Sylvie Andrieux PS mise en examen

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Sylvie Andrieux  - (Cliquez sur la photo)

La députée PS des Bouches-du-Rhône, Sylvie Andrieux, a été mise en examen, jeudi à Marseille, dans le cadre d'une affaire de détournements présumés de fonds de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca), dans laquelle 23 personnes étaient déjà mises en cause.

Mme Andrieux, 48 ans, députée depuis 1997 et ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, est la première élue impliquée dans ce dossier au long cours.

Elle a été mise en examen pour complicité de tentative d'escroquerie et complicité de détournement de fonds publics, au terme d'environ cinq heures d'audition comme témoin assisté par le juge d'instruction Frank Landou. Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres protagonistes de l'affaire.

Mme Andrieux ne s'est pas exprimée à l'issue de son audition, quittant très rapidement le palais de justice à l'arrière d'un scooter.

Dans un communiqué, elle a qualifié en soirée sa mise en examen de "diversion", indiquant avoir demandé à deux reprises à être entendue par le magistrat instructeur dans l'affaire.

"J'ai pu aujourd'hui pendant plus de quatre heures, apporter au magistrat instructeur les premiers éléments permettant de démontrer la fausseté des accusations dont je suis l'objet", écrit-elle.

Le bureau de l'Assemblée nationale avait validé, le 7 avril, une levée partielle de son immunité parlementaire, autorisant son placement sous contrôle judiciaire en cas de mise en examen, mais écartant la possibilité d'une garde à vue, au motif notamment que Mme Andrieux avait elle-même demandé, de longue date, à être entendue.

L'enquête, ouverte à la mi-2007 après le signalement par TRACFIN de flux financiers suspects entre juin 2005 et janvier 2007, porte sur le détournement de quelque 740.000 euros par des associations présumées fictives et subventionnées par la Région.

Parmi les mis en examen, un fonctionnaire territorial qui réceptionnait les demandes de subventions, Rolland Balalas, ancien secrétaire général du groupe PS au conseil régional et ex-assistant parlementaire de Mme Andrieux, a déclaré aux enquêteurs que les détournements visaient à acheter les services de responsables associatifs dans des quartiers populaires du Nord de Marseille, où l'élue a son fief, pour la campagne des législatives de 2007.

Deux ex-cadres de la région, Franck Dumontel et Jules Nyssen, ont aussi été mis en examen.

En mai 2009, le président PS du conseil régional, Michel Vauzelle, avait retiré à Mme Andrieux sa délégation à la politique de la Ville en raison de l'enquête. Un mois plus tard, la députée quittait le conseil régional où elle siégeait depuis 1992, officiellement pour cumul de mandats.

Mariée et mère d'une fille, Mme Andrieux appartient à l'une des dynasties du defferrisme.

Les démêlés de Mme Andrieux se sont immiscés mardi dans la bataille politique qui se joue autour de l'affaire Woerth-Bettencourt. "Occupez-vous de Marseille", a lancé le député UMP Claude Goasguen à l'Assemblée nationale.

Jeudi à Marseille où il était en déplacement, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a estimé que "la droite se trompe complètement" en faisant de l'affaire Andrieux "une contre-attaque à l'exigence de vérité qu'il y a à gauche" dans l'affaire Woerth-Bettencourt.

Parallèlement, l'UMP des Bouches-du-Rhône a écrit à Martine Aubry pour réclamer la démission du président PS d'une intercommunalité des Bouches-du-Rhône, Bernard Granié, condamné en janvier dans une affaire de corruption et qui a fait appel du jugement.

"La lutte contre la corruption n'est pas une lutte partisane mais doit rassembler tous les bords politiques", affirme cette lettre dont l'AFP a eu copie, en faisant le parallèle avec l'affaire Woerth-Bettencourt.

AFP. 08 juillet 2010

Commentaires

  • Sur La Provence de ce jour 9 juillet:
    "
    200 personnes d’origine comorienne ont été flouées par
    une association marseillaise leur ayant vendu des billets
    pour un vol vers les Comores qui
    n’existait pas. Toutes se sont retrouvées mercredi après-midi à l’aéroport de Marignane (notre édition d’hier) où ils n’ont pu que déplorer l’évidence : aucun avion ne les attendait à l’heure prévue pour les emmener vers Moroni. Hier, ceux qui avaient dépensé toutes leurs économies pour financer ce voyage se sont rassemblés devant l’agence de la Caisse d’Épargne, avenue Camille- Pelletan (3e), où l’argent avait été viré par l’association.
    Ils espéraient récupérer les fonds versés. "Les billets ont coûté plus de 1400 euros par personne, se lamentait Saïd devant l’entrée de la banque. Moi, en tout, avec ma famille, on en avait acheté onze. Il faut faire quelque chose."

    1400 euros par personne ? Mais comment font-ils ?
    Moi, les miens et mes proches ne pourrions nous payer des voyages si onéreux...
    Ils doivent avoir de très bonnes situations c'est sûr.

  • La moitié des français ne prennent pasde vacances faute d"Argent . Mais ,Eux ,ils vont et viennent avec toute leur famille . Ils se rendent à cette époque aux Comores à l"éepoque " des grands mariages " où se dépensent des sommes folles . Il serait bon que les marseillais soient instruits de "cette pauvreté " des immigrés .

  • @ Babotchka : On imagine ce qu'ils vendent pour gagner leur vie et la mort des autres !
    On dit "dealent" de nos jours ;o)

  • A-t-elle prononcé les mots ‘détail’ ou ‘crématoire’ ? Non ! Alors elle ne risque pas grand chose! Et puis on sait très bien qui a mis la PACA dans le CACA : c’est JCG !

  • Ils vendent de la drogue! Ils ne font que ça! Les cités des Comoriens sont interdites, la police n'y met jamais les pieds!

    Mais ces subventions "majorées"aux assocs d'immigrés, ce sont les Marseillais qui les payent avec leurs lourds impôts locaux, taxe foncière et taxe d'habitation!
    Que ces pourris soient punis!

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