C'est l'unique photo retrouvée dans les archives de presse.
PARIS — Environ 400 personnes ont assisté dimanche à Paris à la cérémonie nationale "à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français", 68 ans après la rafle du Vel d'Hiv.
Cette cérémonie officielle, organisée chaque année par le ministère de la Défense et à laquelle assistaient élus, autorités civiles et militaires et de nombreux représentants d'associations, a rendu hommage aux 13.152 juifs étrangers arrêtés lors de la rafle du Vel d'Hiv, les 16 et 17 juillet 1942, mais aussi aux "Justes parmi les nations", ces hommes et femmes qui ont porté secours à des juifs, permettant de sauver de nombreuses vies.
Devant le monument commémoratif, une courbe de béton rappelant l'inclinaison d'un vélodrome, sur lequel sept personnages sculptés sont étendus, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, a affirmé que la rafle du Vel d'Hiv, ordonnée par l'occupant nazi et exécutée par la police de Vichy, restait "une tache dans notre conscience nationale et une indignité dans l'histoire de notre pays", reconnaissant que "l'Etat français a trahi la France".
Après que la Garde républicaine eut interprété la Marseillaise, Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a mis en garde contre le "confusionnisme que nous risquons", qui "ne cherche pas à oublier ou à nier" mais "à trivialiser une route ouverte à tous les amalgames".
M. Prasquier s'est ainsi offusqué d'avoir pu entendre des slogans comme "Israéliens nazis" lors des manifestations de soutien à la flottille pour Gaza.
Pour sa part, Raphaël Esrail, président de l'Union des déportés d'Auschwitz, a souhaité que les victimes des camps de la mort disposent d'un mémorial à Birkenau (Pologne), qui actuellement "manque cruellement à l'Europe d'aujourd'hui", "afin que l'Europe de demain ait pleinement conscience de son histoire".
A quelques encablures de l'endroit ou s'érigeait le Vélodrome d'Hiver, démoli en 1959, Simone Veil, rescapée des camps, a estimé que "les lieux de la déportation qui existent toujours devraient être protégés, pour que l'on sache ce qu'il s'y est passé".
Dimanche après-midi, une autre cérémonie s'est tenue à Sceaux (Hauts-de-Seine), avec la participation de Joseph Weismann, rescapé de la rafle du Vel d'Hiv, dont l'histoire a inspiré le film "La Rafle" de Rosa Bosch.
Des sanglots dans la voix, M. Weismann a raconté les conditions atroces dans lesquelles lui et des milliers d'autres ont été entassés dans ce vélodrome, avant d'être internés dans le camp de Beaune-la-Rolande (Loiret), puis séparés de leurs parents et conduits à Auschwitz. "Un chaos apocalyptique qui dure, qui dure et qui n'en finit pas", a décrit M. Weismann.
AFP. 18/07/10
Commentaires
maintenant aussi le chaos dure et ne finit pas !!!
salutations.
Pleurons nous aussi pour Mamilla et ses malheureuses victimes, massacrées par les Pharisiens en 614, puisqu'il n 'y a pas de limite dans le temps.
Weismann, lui au moins nous comprendra, nous l'invitons à pleurer avec nous.(sans oublier les horreurs bolcheviques commises par les mêmes pharisiens Goulaguisants).
Et "l'Immortelle" et inévitable soprano Shimone du choeur des pleurnicheurs professionnels.
Quand on est responsable de Millions en France, de Milliard dans le monde, d'enfants avortés, on ne peut être crédible, bien au contraire, on inspire du dégoût devant ce fleuve de sang innocent, de débris humains.
Alors basta, cessez de respirer des oignons pour pleurer sur commande.
L'unique photo ? mais dans toute cette propagande qui nous dit que ces bus n'emmenaient pas tout simplement les enfants du quartier en journée de plein air ?
Je me souviens que quelques années plus tard on nous emmenait du quartier à Luminy en camion. Et on chantait "poussez le poussez le tiens le voilà qui cale".
Encore l’avorteuse ! Je vais faire des cauchemars cette nuit !
Il me semble bien que chaque semaine ils fêtent la rafle du vel d’hiv ! Ils doivent aimer ça !
@ abad: de profil, elle est encore plus repoussante...
La dame juive australienne qui avait mis en vidéo "Dancing Auschwitz" n'est pas contente du tout qu'on ait supprimé sa vidéo sur Youtube! Elle ne comprend pas pourquoi! (lu sur EJP).
C'est très souvent en effet que nous devons battre notre p oulpe...
Je crois qu'en droit français il n'y a pas de responsabilité collective. J'en suis même sûre.