Robert Brasillach, né le 31 mars 1909 à Perpignan, fusillé au Fort de Montrouge le 6 février 1945
PSAUME I
L’ouvrage de méchants demeure périssable,
Les idoles d'argent qu'ils se sont élevées
S'écrouleront un jour sur leur base de sable
Et la nuit tombera sur leurs formes rêvées.
O Seigneur, nous qu'ils ont enfermés sous ces portes,
L’ouvrage de méchants demeure périssable,
Les idoles d'argent qu'ils se sont élevées
S'écrouleront un jour sur leur base de sable
Et la nuit tombera sur leurs formes rêvées.
O Seigneur, nous qu'ils ont enfermés sous ces portes,
Nous qu'ils ont verrouillés derrière ces verrous,
Nous pour qui les soldats de ces murailles fortes
Font dans les corridors sonner leurs pas à clous,
O Seigneur, vous savez que couchés sur la paille
Ou sur le dur ciment des prisons sans hublot,
Nous avons su garder en nous, vaille que vaille,
L'espoir sans défaillance envers des jours plus beaux.
Nous avons rassemblé les anciennes tendresses,
Nous avons dessiné sur le plâtre des murs
Les magiques portraits de nos saintes jeunesses
Et nos coeurs sans remords savent qu'ils restent purs.
La sottise au dehors dans le sang rouge baigne,
Et l'ennemi déjà s'imagine immortel,
Mais lui seul croit encore au long temps de son règne
Et nos barreaux, Seigneur, ne cachent pas le ciel.
28 octobre 1944.
Nous pour qui les soldats de ces murailles fortes
Font dans les corridors sonner leurs pas à clous,
O Seigneur, vous savez que couchés sur la paille
Ou sur le dur ciment des prisons sans hublot,
Nous avons su garder en nous, vaille que vaille,
L'espoir sans défaillance envers des jours plus beaux.
Nous avons rassemblé les anciennes tendresses,
Nous avons dessiné sur le plâtre des murs
Les magiques portraits de nos saintes jeunesses
Et nos coeurs sans remords savent qu'ils restent purs.
La sottise au dehors dans le sang rouge baigne,
Et l'ennemi déjà s'imagine immortel,
Mais lui seul croit encore au long temps de son règne
Et nos barreaux, Seigneur, ne cachent pas le ciel.
28 octobre 1944.
POEMES DE FRESNES
Commentaires
Ce Psaume I des Poèmes ( admirablement dit par Pierre Fresnay) est pour nous, aujourd'hui.
Merci, Gaëlle.
Coïncidence : en reprenant, aujourd'hui, le "Journal d'un homme occupé", pour y chercher quelque chose, en tournant les pages, je relisais le chapitre "Sur les routes de Russie", six pages bouleversantes qu'écrit Brasillach sur les fosses de Katyn :
"J'ai vu Katyn. Cette perception directe, que rien ne peut remplacer, je l'ai eue. J'ai contemplé le paysage, respiré l'odeur abominable, j'ai marché à travers les sentiers du petit bois riant qui recouvre tant de cadavres [...] "
Merveilleux et émouvant poème.
À noter que l'article de droite est écrit par Pierre-Antoine Cousteau, frère du célèbre commandant Jacques-Yves Cousteau.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Antoine_Cousteau
paix à son Ame!! comme le temps passe!!
salutations.
Le père de Brasillach était lieutenant;il est mort au combat en 1914 au Maroc face aux insoumis;sa mère entre et lui dit,il avait cinq ans:"mon chéri,tu ne reverras plus jamais ton papa".
En 44,il aurait pu facilement s'échapper mais comme on retenait sa maman prisonnière,il s'est livré car l'amour filial était immense en lui."Je pensais surtout à maman dont je connaissais le courage et même la philosophie ironique,
jetée dans la plus ignoble des prisons à cause de moi.Cela n'était pas supportable".
De Gaulle recevant Fançois Mauriac le 3 février lui dit:"Mais non,on ne fusillera pas Brasillach"
Ensuite confusion avec une photo de Doriot en uniforme allemand,il refuse la grâce mais on connaît bien le personnage!
6 février 1945 dans l'aube glaciale,fort de Montrouge;on lit Brasillach à un poteau;il est très droit,la tête levée et fière;au dessus du cache-col rouge,elle apparaît toute pâle;le greffier lit l'arrêt par lequel le pourvoi est rejeté; puis d'une voix forte,Robert crie au peloton:"courage! et les yeux levés:"Vive la France!"
Le feu de salve retentit.Le haut du corps se sépare du poteau,semble se dresser vers le ciel.La bouche se crispe. le maréchal des logis se précipite et donne le coup de grâce.Le corps glisse doucement jusqu'à terre.Il est 9h38"
D'après le récit de Maître Isorni,son avocat.
Brasillach assassiné,la France assassinée,la mort d'un grand écrivain et d'un grand poète français à 35 ans,cette salve continue à résonner dans mon coeur,j'aime ce mort.
Un Français exemplaire et génial, et bien sur, ils l'ont tué !
Merci, chère Gaëlle, pour ce très beau poème et pour ce rappel de la vérité sur Katyn qui, pendant près de 50 ans, fut interdite en France, par ces soi disant démocrates !
Cher abad: la vérité sur Katyn, on la connaissait déjà!
De Gaulle n'a pas voulu mécontenter les communistes en 45... Il a fait fusiller Brasillach pour leur complaire. Quelle horreur!
Les Poèmes de Fresnes sont tous d'une grande beauté, grave et poignante. Pierre Fresnay les disait admirablement.
Je ne sais si on trouve des enregistrements sur Youtube.
Brasillach toujours vivant dans notre coeur de Français.
Merci, Matthieu, de rappeler ces faits souvent ignorés. Il aurait pu s'enfuir, mais l'amour de sa mère l'a emporté sur la peur humaine de la mort. C'était un vrai fils et un vrai chevalier.
C'étaient vraiment des salauds, ceux qui ont arrêté sa mère pour la jeter en prison. Ils savaient dans leur noirceur qu'il ne l'abandonnerait pas.
Cher Abad, la vérité sur Katyn, on la connaît depuis longtemps.
Voilà pourquoi j'ai recopié (supra) quelques lignes du "Journal d'un homme occupé" que Robert Brasillach écrivit entre mai 1940 et janvier 1945, quelques jours avant son procès.
L'auteur de l'Avertissement, dans l'édition de La Table Ronde (1955) que je possède, (Est-ce Bardèche ?) écrit
" L'histoire retiendra-t-elle ce genre de témoignages ? Rien n'est moins sûr d'après la physionomie que prend notre temps.[...], rien ne prouve qu'on aura un jour le désir ou la possibilité d'écrire honnêtement l'histoire de notre époque. L'histoire devient de plus en plus la matière première de la politique. On la confisque pour la dénaturer. Que savons-nous sur l'histoire des vies privées pendant la révolution russe de 1917 ? Si la race des historiens disparaît, le Journal d'un homme occupé ne sera qu'une pierre jetée au fond d'un puits. Mais n'était-ce pas notre devoir d'offrir ce témoignage aux lecteurs qui se reconnaîtront en lui ? "
Cet Avertissement est "prémonitoire" !
Andrzej Wajda a levé un coin du voile avec son film "Katyn" (2007) diffusé en catimini (!)(2009) dans quelques salles en France ...
A ce sujet, A.Wajda écrit :" Katyn n'est pas diffusé aux Etats Unis, en Russie, en Allemagne. Il sort tout juste en France.Ceux qui l'ont acheté ne le montrent pas."
Le 10 avril 2010,Lech Kaczynski meurt ainsi que les familles d'officiers polonais exécutés.
*** De Gaulle n'a pas voulu mécontenter les communistes en 45... Il a fait fusiller Brasillach pour leur complaire. ***
De nos jours, on fusille moins à balles réelles, mais les gauchistes continuent à nous ordonner de condamner publiquement un tas de gens dont on ne connaît rien, à part la réputation qui leur est faite par la Licra, les médias, wikipédia, etc.
Le problème des accusations faites par les Juifs est qu'en général, ils oublient de préciser ce qui leur pose problème. On est toujours dans le brouillard complet. Par exemple, ils ne disent pas en quoi consiste l'antisémitisme: est-ce que ça désigne forcément un crime, ou est-ce que ça peut désigner une critique légitime? Du coup, c'est comme dans Kafka, on ne sait même pas de quoi on est accusé. Ils traitent les gens de collaborateurs et de nazis sans rien préciser non plus. Est-ce que le slogan travail-famille-patrie est nazi ? Est-ce que c'est nazi d'apprécier la beauté ? C'est pareil avec la loi Gayssot: ce serait bien qu'ils nous disent ce qu'on a le droit de dire ou pas, mais ce serait trop facile! Mieux vaut nous laisser dans le brouillard.
Visiblement, le crime de Brasillach est de ne pas avoir été dans le camp des Juifs et des communistes. Mais à part ça, Wikipedia se fout complètement de savoir quelles étaient ses opinions politiques. Est-ce qu'il y a un site internet où on peut lire quelques textes politiques de lui ?
C'est étonnant de voir la une de Je-suis-partout, écrite ça va bientôt faire 70 ans, avec le titre "Vers la Baltique où la vie renaît". Chez nous, on serait plutôt en train de crever, mais tout va très bien d'après les journaux. Si à l'époque ils se plaignaient d'un malaise et d'une décadence de la société, on se demande ce qu'ils diraient aujourd'hui ! On est vraiment en train de se faire massacrer.
Personnellement, ça m'intéresse de lire quelques extraits de ce que les résistants européens disaient à l'époque. Pour Céline, c'est facile à faire, car on peut télécharger Bagatelles pour un massacre sur le net. On prend n'importe quel petit passage du livre, et on voit très vite sa façon de voir, car il y va franchement, et humoristiquement. Pour Brasillach, je n'ai jamais lu une phrase écrite par lui, mais je suppose que ses romans étaient plus littéraires et moins politiques. Je n'irais jamais lire un de ses romans, mais ce serait intéressant de reproduire quelques extraits de ses textes politiques. Par exemple, Ryssen avait mis quelques textes de Lucien Rebatet sur son site. C'était intéressant à lire.
@tania: merci d'avoir recopié cet Avertissement d'une extrême lucidité et d'une intelligence que l'on ne connaît plus aujourd'hui. Grâce à vous, ces lignes sont arrivées sur mon blog!
Je n'ai malheureusement pas Le Journal d'un homme occupé, mais je pense que cet Avertissement doit être de son beau-frère, Maurice Bardèche.
On savait donc la vérité pour Katyn. Aucun doute n'était permis! Mais ON a menti pour faire plaisir au judéo-communisme. Il fallait à toute force que ce soit l'Allemagne hitlérienne qui ait exécuté les officiers polonais.
Cette catastrophe aérienne, à quelques km de Katyn, est tout de même bien troublante. On ne me l'enlèvera pas de l'idée.
Maintenant l'enquête est définitivement arrêtée depuis l'élection du nouveau président polonais. Alors qu'elle se poursuivait discrètement. J'avais placé des vidéos assez curieuses sur les coups de feu entendus, enregistrés sur les lieux du drame, comme si on liquidait des rescapés...