Le patron d'un bar, où a été retrouvé une cache d'armes, dans le quartier de la Villeneuve, à Grenoble, théâtre de récentes violences urbaines, devait être déféré mercredi devant une juge d'instruction qui se prononcera sur sa mise en examen pour «infraction à la législation sur les armes».
Le parquet, qui devrait tenir un point presse à 16h30, va requérir son placement en détention.
Agé de 44 ans, l'homme, sans antécédent à l'exception d'une conduite en état alcoolique, «nie» pour le moment «les faits qui lui sont reprochés», selon une source judiciaire. Ce dernier s'était présenté spontanément au commissariat lundi à la suite de la perquisition de son bar à la Villeneuve, où la police a découvert une cache d'armes au sous-sol.
Le bar servait de lieu d'entraînement au tir
Les policiers ont notamment saisi un pistolet-mitrailleur de marque Uzi, du même type que celui utilisé par le braqueur Karim Boudouda, décédé le 16 juillet lors d'un échange de tirs avec la police après avoir dérobé la caisse du casino d'Uriage-les-Bains (Isère), selon une source proche de l'enquête.
Ils ont également découvert des «carabines, des armes de poing et des cartouches percutées», qui vont pouvoir être analysées pour savoir également si elles correspondent ou non à celles utilisées lors des violences urbaines. L'établissement servait vraisemblablement de lieu d'entraînement au tir.
La mort de Boudouda avait provoqué trois nuits de violences à la Villeneuve, du 16 au 18 juillet, au cours desquelles les policiers ont été la cible de tirs à balles réelles. La justice ne dispose pas pour l'heure d'éléments permettant d'impliquer le patron du bar dans ces tirs, précise-t-on.
La perquisition de son établissement s'est déroulée sur commission rogatoire de la juge dans le cadre d'une information judiciaire pour tentative d'homicide sur les policiers lors des violences.
Trois autres enquêtes sont en cours concernant le vol à main armée du casino, l'usage des armes par les policiers dont l'Inspection générale de la police nationale a été saisie et une dernière autour de menaces de mort visant des policiers depuis la mort de Boudouda.
Le Parisien - 28/07/10
Pourquoi "omettre" le nom de ce patron de bar?
Commentaires
........il faut dire "crevé", comme tout chien enragé qu'on débarrasse.
Le nom de ce patron de bar d'entrainement au tir est connu.
Il s'agit d'HORS-TE-FEU.!!!!!
@ JLA: avec l'argent de la drogue, ils peuvent s'acheter tout un arsenal! Il y a des marchands d'armes peu catholiques qui rôdent dans les cités, qui leur vendent des UZI!
Mais ce sera un jour le thé à la menthe(ations) dans ces bars hallal!
A-t-on retrouvé des fusils Momauser dans ce bar de mahométans ?