Le syndicat Unité SGP Police a dénoncé lundi les "querelles politiciennes" autour de la sécurité, alors qu'il y a une baisse des effectifs.
Les syndicalistes réclament «une présence policière massive» dans les quartiers difficiles. Ils fustigent dans un communiqué, «la fameuse Révision générale des politiques publiques tout en multipliant les effets d'annonces», à travers laquelle le gouvernement diminue les effectifs et les moyens donnés aux policiers.
«Ainsi se met en place le cycle classique de provocation et de répression, car disposer de moins de présence permanente sur le terrain oblige nos collègues à des réactions de plus en plus musclées face à la violence qui se déchaîne», explique le premier syndicat de gardiens de la paix.
«Après une dizaine d'années d'échecs, de renoncement et de démagogie politique, la France a le triste privilège de vivre une situation unique en Europe: ses policiers sont reçus avec des armes de guerre dans certains quartiers. Arrêtons de nous voiler la face ! Depuis plusieurs années, certaines zones sont dépourvues d'une présence policière permanente et suffisante en effectifs. Résultat: la braise couvait et le feu a repris», écrit Unité SGP Police.
«Loin d'annonces percutantes, il est indispensable de faire face à cette crise par une présence policière massive, permanente et bien dotée en moyens et sur le plan pénal, alors que se succèdent des propositions en rafale, il convient déjà et avant tout d'appliquer la loi et que les peines soient réellement effectuées, ce qui n'est pas le cas actuellement de plus de 30% des condamnations», ajoute le syndicat.
Vendredi à Grenoble, le président Nicolas Sarkozy a promis un nouveau renforcement de l'arsenal répressif contre les délinquants, en déplorant l'échec du modèle d'intégration français depuis 50 ans.
Le Parisien - 03/08/10
Commentaires
Le petit fait des promesses :" je vous promets de ne pas tenir mes promesses".
Pastix disait :" les promesses sont faites pour être tenues par ceux qui les écoutent".
Les actions de la police ne servent à rien si derrière la justice libère les voyous et les criminels.
Et puis enfonçons le clou : les policiers doivent de rendre compte qu’ils ne sont que des marionnettes dans les mains des politichiens quand ils sont fiers et heureux d’arrêter le malheureux automobiliste qui, se rendant ou revenant de son travail, a roulé à 91 km/h au lieu de 90 et qu’ils amènent manu militari au poste de police, lui font subir une fouille au corps dégradante et ont le culot de le mettre en cellule ! Quand des policiers se conduisent ainsi ils se rabaissent au niveau des pires voyous ! Et pendant ce temps, les vrais criminels peuvent s’en donner à cœur joie !
Certains policiers perdent tout de même leur vie ou sont gravement blessés.
Ce ne doit pas être les mêmes qui harcèlent les automobilistes.
Il me semble que beaucoup commencent à prendre conscience qu'ils sont des marionnettes du Pouvoir, qui les envoie sur le front des émeutes se faire tirer dessus, sans qu'ils puissent riposter à balles réelles!
Chère Gaëlle, il est possible, comme vous le dites, que les policiers qui persécutent les automobilistes (après s’être assurés qu’il s’agit bien de sous-chiens, sinon ils se gardent bien d’intervenir, cette précision a son importance : je les ai vus faire !) ne sont pas ceux qui vont dans les quartiers ! Mais les syndicats concernent tous les effectifs de police et ce sont eux qui devraient faire la leçon à ces persécuteurs !