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Versailles: le meurtrier présumé du militaire est un Zaïrois

Vue de la terrasse du château de Versailles, la pièce d’eau des Suisses est un bassin majestueux de 682 mètres de long qui prolonge l’Orangerie royale depuis 1665. Au ras des pâquerettes, cet espace de 13 hectares se révèle surtout être un improbable carrefour où se croisent des sportifs à pied ou à vélo, des SDF logés dans un centre d’hébergement voisin, des pêcheurs des "brochets du Roy" venus taquiner le gardon et la perche, des hommes qui attendent d’autres hommes au pied de larges platanes bicentenaires… Et c’est ici, à quelques centaines de mètres de l’imposante statue équestre de Louis XIV entachée d’un large tag "fuck you", qu’un cadavre a été retrouvé mercredi vers 18 heures.

Agé d’une cinquantaine d’années, l’inconnu gisait sur un petit chemin boisé parallèle à une ligne de chemin de fer, proche de tranquilles jardins familiaux. La victime, dont le pantalon était baissé, présentait quatre blessures à l’arme blanche au niveau du torse. Elle n’avait sur elle ni document d’identité ni portefeuille. Peu après la découverte du corps, un homme de nationalité zaïroise âgé de 21 ans, Christian M., porteur d’un couteau à cran d’arrêt, est interpellé dans le centre de Versailles et placé en garde à vue par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles. Ils apprennent que le jeune homme a déjà été condamné. Une fois, alors qu’il n’avait que 13 ans, pour un viol sur un garçon; une autre pour le viol de sa soeur âgée de 4 ans.

Le suspect a été mis en examen vendredi soir

L’identification de la victime intervient rapidement. Adjudant-chef dans l’armée de l’air, Olivier Bossuat, 51 ans, travaille à la caserne Balard, à Paris. Domicilié dans le centre-ville de Versailles, ce célibataire sans enfants participait à des compétitions de course à pied. "Ce grand sportif fréquentait souvent le parc du château, précise- t-on de source judiciaire. Beaucoup de gens le connaissaient et le voyaient souvent courir." L’autopsie a établi que le militaire avait succombé à deux coups de couteau mortels.

"Les plaies étaient très profondes, la volonté de tuer est évidente." L’analyse du couteau suspect a révélé des traces de sang de la victime. Le jeune Zaïrois, dont les vêtements n’étaient pas ensanglantés, a simplement reconnu avoir trouvé cette arme près de la scène de crime, où des témoins l’ont aperçu à deux reprises. Il a été mis en examen vendredi soir pour "meurtre en récidive" et écroué. Il encourt la réclusion à perpétuité.

Sources Le Parisien et le JDD  -  07/08/10

Commentaires

  • Cet article du pharisien a des relents d’homophobie qui lui vaudraient d’être poursuivi devant les tribunaux ! Mais là c’est pour la bonne cause, si on peut dire : il s’git pour cet infâme canard de laisser penser qu’il s’agit d’une simple dispute de pédés et que le suspect mérite d’être rapidemnent relâché. C’est doublement ignoble envers la victime dont on étale complaisamment l’identité alors que celle du suspect est cachée !

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