Une enquête administrative a été ouverte jeudi pour expliquer le fiasco d'une colonie de vacances organisée en Hongrie pour des jeunes de la région lilloise. Mercredi, ces 25 adolescents ont dû rentrer précipitamment avec 24 heures d'avance.
Ces jeunes en difficulté, suivis par une assistante sociale, avaient été obligés de dormir dehors durant une nuit après avoir été renvoyés de deux des structures d'hébergement dans lesquelles ils séjournaient.
A l'origine de ce renvoi, «des dégradations commises par ces jeunes», explique jeudi Françoise Cebulski, conseillère Jeunesse et Sport à la direction départementale de la cohésion sociale du Nord (DDCS).
Les jeunes n'auraient apparemment pas supporté qu'une partie des activités promises n'ait pas été assurée. Certains mettent en cause une poignée de fortes têtes qui auraient commis des dégradations. D'autres dénoncent l'incompétence de l'encadrement du centre.
«Il semble qu'il y a eu des dysfonctionnements au niveau de l'organisation sur place de ce séjour», géré par l'association Ajiste gestionnaire du Nord, affiliée à la Fédération des auberges de jeunesse, précise Françoise Cebulski.
Le groupe prié de décamper
Les problèmes ont commencé la semaine dernière. Mal encadrés selon les parents, quelques jeunes se sont mis à saccager le centre de vacances où ils séjournaient (carreaux cassés, portes défoncées). Bilan des courses le groupe entier fut prié de décamper. Depuis la France, la Fédération des auberges de jeunesse du Nord aurait renvoyé de l'argent pour permettre au groupe de trouver un nouvel hébergement.
Mais de nouvelles dégradations ont été commises le soir-même à Budapest... et le groupe fut de nouveau mis à la porte d'une autre structure par le directeur général des auberges de jeunesse hongroises. A la rue, sans argent, ils ont été contraints de dormir à la belle étoile. «On a dormi dehors comme des clochards», explique une adolescente, cité par La Voix du Nord. «Ils ont vécu un enfer», commente une autre maman.
Des dégradations, même dans le bus du retour
A leur retour, les parents sont à la fois soulagés de récupérer leur progéniture mais aussi remontés contre l'organisateur. Cité ce jeudi par la radio RTL, le président de la fédération des auberges de jeunesse du Nord Pierre Debosque dénonce quant à lui le manque d'autorité du directeur du centre, âgé de 46 ans qui aurait d'ores et déjà été démis de ses fonctions. «J'ai recruté un directeur incapable de gérer un groupe». Celui ci serait resté en Hongrie pour être entendu par la police.
Même le bus hongrois, qui a ramené le groupe en France, aurait été dégradé.
Mercredi soir, les parents envisageaient de porter plainte.
Le Parisien - 19/08/10
Commentaires
C'est le monde à l'envers. Une bande de sauvageons sèment la pagaïe, cassent tout ce qu'ils trouvent sous la patte, se moquent de l'autorité avec le toupet de ceux qui ont bien appris leur leçon ("Les révoltés ont toujours raison"), et les voilà adoubés comme des victimes injustement malmenés, humiliés, offensés, déshumanisés (des "clocards !"). Et les parents, probablement bien conseillés, ou ayant eux aussi appris leur leçon, portant plainte !
D'abord, dormir à la belle étoile, sans croûter, c'est peut-être une bonne occasion de se mettre à l'épreuve et de connaître, par l'expérience, ce que beaucoup d'êtres humains vivent de par le monde.
D'autre part, ces "consommateurs" indélicats de vacances payées aux frais du contribuable n'ont même pas la reconnaissance du ventre. Il aurait été préférable d'envoyer tous ces jeunots casser des cailloux sous l'uniforme de la légion (aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années !).
J'ai une pensée pour l'animateur qui s'est fait déborder par ces énergumènes. Il est coupable, bien sûr, par définition. Ceux qui ont pour tâche d'encadrer notre belle jeunessse savent de quoi il retourne : le respect, la discipline, le sens de l'honneur sont des valeurs désuètes. Ce qui reste est le plaisir du désordre, la jouissance de la transgression, la dictature des pulsions.
Le problème dépasse le cadre ethnique : même les "jeunes" de souche sont contaminés depuis longtemps. La source de l'infection est facile à identifier (en gros, la "pensée" (!!) 68 - à élargir, évidemment, car la société occidentale dégénère depuis pas mal de temps...). Tout parti de renouveau national devra s'attaquer à la question de l'éducation.
Tout le monde sait ce qu'est l'espèce commune appelée "jeunes", une sorte de crachats sur pattes, nuisibles, parasitaires, malfaisants, sorte de termites de la société assez imprudente pour les avoir accepter chez elle.
Le seul remède efficace, c'est la grande lessiveuse, de marque connue : "tacatatatatatatatatatatatata"
Voilà le travail des boursiers et nous, nous payons leurs dégâts. Si, au moins c’était le nabot et se pécresse qui payaient de leur poche les dégâts de leur boursiers !
Cher abad, il n'y a aucune enquête à faire! C'est tout vu, comme en Croatie! Mais ce qu'on leur passe chez nous, on ne le leur passe pas en Hongrie!
Nous allons encore payer pour ces colonies de "jeunes en difficulté"! Marre de ce jargon... On sait de quoi il s'agit!
Ce ne sont pas des "jeunes en difficulté", ce sont pour la plus part des parasites allogènes.