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Suisse: référendum sur la peine de mort

Libres propos d’Oriane Borja
 
Il existe en Suisse un système de démocratie directe qui permet de voter sur des sujets polémiques, du moment que ladite « initiative » est déclarée valable techniquement et que 100 000 signatures valables ont été récoltée en l’espace de 18 mois. Cette possibilité, voire cette obligation, de faire appel au peuple est un des piliers du programme du Front national avec l’instauration d’une république référendaire, qui ne ferait d’ailleurs pas appel à des solutions d’exception mais s’appuierait sur les textes constitutionnels, législatifs et réglementaires qui existent déjà.

L’article 11 de la Constitution de 1958 permet au Président de la République de soumettre un projet de loi directement à l’ensemble des électeurs sur les sujets qu’il juge dignes d’intéresser le peuple : l’immigration est de ceux-là (cf. Discours du 27/01/2002 sur l'Immigration et la Souveraineté).

Notre conception du rôle du peuple, se situe à l’opposé même de l’« hyper démocratie » préconisée et même imposée par les mondialistes qui, utilisation de la Novlangue nominaliste oblige, et par un renversement du sens des mots, usent de termes dont la réalité recouvre l’exact opposé de ce qu’elle devrait recouvrir.

Ainsi, plus les pouvoirs de décision sont éloignés du peuple, plus ils sont transférés à des instances non élues (OCDE, OMC, Banque mondiale, FMI), plus le système parlera de « démocratie ».
 
Un comité d’initiative suisse vient de déposer son texte dont l’intitulé est « Peine de mort en cas d’assassinat en concours avec un abus sexuel ». L’administration fédérale va devoir examiner si l’initiative est valable techniquement, puis, le cas échéant, publier la date du début de la période des 18 mois.

La recevabilité sur le fond n’est étudiée qu’une fois que les 100 000 signatures sont déposées et validées. C’est là qu’entre en jeu toute la subjectivité juridico-politique partisane, qui peut virer à la malhonnêteté anti-démocratique.

A peine déposée, l’initiative a évidemment mis en branle le ban et l’arrière ban de la pensée qui sied bien au système dominant, et dont le journal, Le Matin se fait l’écho en prenant position dès le gros titre en annonçant « Une initiative qui fait froid dans le dos  », en faisant preuve d’une grande neutralité journalistique dont la presse de la pensée unique a le secret.

Ce qui fait froid dans le dos, c’est le manque de considération pour les victimes futures des assassins multirécidivistes (évasion, libération anticipée et conditionnelle, internement psychiatrique) que l’on a manqué de condamner à mort.

Plusieurs fois ces dernières années, la gauche a appelé à invalider les résultats des votations qu’elle a perdues, révélant ainsi toute sa filouterie anti-démocratique, allant même jusqu’à déposer des recours dans des institutions étrangères telle la cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg, comme en 2009 lors du succès de l’initiative contre les minarets, acceptée à 58 %.

Mais certains Suisses comme certains Français ne sont pas dupes, voici ce qu’en pense un de leurs concitoyens libre-penseur, Stephan R. :

« Concernant la peine de mort, ces mêmes milieux (partis politiques dominants NDLR), renforcés par les cuistres centristes, voire un représentant de la droite des valeurs qui tourne sa veste, Oskar Freysinger, cherchent à tuer dans l’œuf la nouvelle initiative, avec des argumentaires plus fallacieux que jamais, avant même le début de la récolte des signatures. »

La démocratie, c’est quand ça les arrange. Mépris pour tous.

Voir l’article hostile du Matin.

NPI. 23/08/10

Commentaires

  • évidemment pour les bien-pensants seule la victime est coupable!! je crains qu,un rétablissement salutaire de la peine capitale n,est pas prés de revoir le jour!! donc des nouvelles victimes seront à déplorer, malheureusement!!
    salutations.

  • Excellente analyse d’Oriane Borja qui démontre bien la caractère anti-démocratique des gouvernements successifs que nous subissons en France depuis plus de 40 ans. Ils ne peuvent pas être démocratiques car nos politichiens une fois élus sont obligés de se soumettre aux diktats des mondialistes. Et évidemment toutes nos élections sont très largement truquées, et de diverses manières.
    En outre cette note, nous donne l’occasion de relire un très grand et très important discours de JMLP, prononcé il y a plus de huit ans !

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