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Le second braqueur présumé du casino d'Uriage a été remis en liberté: indignation

Le second braqueur présumé du casino d'Uriage-les-Bains (Isère) a été libéré et placé jeudi sous contrôle judiciaire après sa mise en examen par une juge d'instruction, provoquant la colère des policiers et du parquet qui a immédiatement fait appel. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a lui aussi réagi avec vigueur en exprimant dans un communiqué sa "très vive indignation".

Les enquêteurs soupçonnent Monsif Ghabbour, 25 ans, d'avoir braqué le casino d'Uriage dans la nuit du 15 au 16 juillet aux côtés de Karim Boudouda, qui avait trouvé la mort lors d'un échange de tirs avec la police après une course-poursuite.
La mort de Boudouda, dont le complice avait pris la fuite, avait provoqué trois nuits de grandes violences urbaines dans le quartier de la Villeneuve, où Boudouda a passé son enfance. Lors de ces incidents, les policiers avaient essuyé des tirs à balles réelles.

C'est à la suite de ces incidents que le président Nicolas Sarkozy avait prononcé son fameux discours de Grenoble dans lequel il avait prôné un nouveau renforcement de l'arsenal répressif contre les délinquants, notamment la déchéance de la nationalité pour les personnes d'origine étrangère auteurs d'agression contre des représentants de la force publique.

Jeudi après-midi, Monsif Ghabbour, déjà condamné à sept reprises, a été mis en examen par une juge pour "vol à main armée" et "tentative d'homicides volontaires", dans le cadre d'une information judiciaire sur le braquage suivi de tirs des malfaiteurs contre les policiers. Il avait été interpellé mardi à Voreppe (Isère), à une quinzaine de kilomètres de Grenoble, un mois et demi après le braquage.

Une décision "absolument inacceptable"

La décision de libérer Ghabbour a été prise dans la soirée par le juge des libertés et de la détention (JLD) qui est allé à l'encontre des réquisitions du parquet, lequel avait requis son placement en détention provisoire, a-t-on précisé de source judiciaire.
Le parquet a immédiatement fait appel, sur instruction du ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie. Dans une déclaration à l'AFP, le procureur général de Grenoble, Martine Valdès-Boulouque, a jugé la décision de remise en liberté "absolument inacceptable compte tenu des charges très graves qui pèsent" contre M. Ghabbour.
Synergie (second syndicat d'officiers de police) a dénoncé cette libération comme un "acte de forfaiture". "Les policiers sont écoeurés", a déclaré à l'AFP Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat.

Selon une source proche du dossier, des éléments matériels, notamment une expertise, incrimineraient Ghabbour, qui a constamment nié les faits mais bénéficierait par ailleurs d'auditions de témoins à décharge. 

De son côté, l'avocat de Ghabbour, Me Denis Dreyfus, a salué une décision "exemplaire" du juge considérant à l'inverse que "le dossier" visant son client "est vide au niveau des éléments à charge" et n'est que "celui de la rumeur". "Les effets d'annonce que nous avons eus dans cette affaire à l'égard de mon client étaient totalement injustifiés", a-t-il dit ajoutant "ce soir c'est la force de la justice dans l'indépendance, la mesure, la recherche de la vérité qui ont triomphé".

Le juge des libertés a exigé que Ghabbour établisse sa résidence chez son frère, pointe deux fois par semaine au commissariat, ne se rende pas dans le quartier de la Villeneuve et ne rencontre aucune des personnes citées dans la procédure, selon une source judiciaire.

Depuis l'âge de 18 ans, le jeune homme a été condamné sept fois, dont une par la cour d'assises de l'Isère à quatre ans de prison dont deux avec sursis pour vol à main armée.

Le Figaro - 02/09/10

Mais c'est René Galinier qui est jeté en prison à 73 ans!

Commentaires

  • C’est normal : c’est le braqueur : il doit donc rester libre ! Sinon comment fera-t-il un nouveau braquage ? Et si on mettait en prison les criminels, on n’aurait pas de places pour mettre en prison les victimes innocentes ! D’ailleurs matthieu va très bien nous l’expliquer !

  • @ abad: quelle HONTE, cette justice française actuelle! Je suis au-delà de l'indignation, pour ma part!
    Les truands en liberté, les pauvres vieux en taule!

    Je repense aux Poèmes de Fresnes de Robert Brasillach, au "Jugement des juges".

    En fait, ces remises en liberté aberrantes doivent être politiques.

    L'indépendance de la justice, quelle rigolade!

    Le grand principe de la séparation des pouvoirs est totalement bafoué, foulé aux pieds!

  • Le Denis Dreyfus a du utiliser ses dons en krav maga pour obtenir la libération de cette pauvre victime de Monsif discriminé et stigmatisé par les Gaulois de l'Isère ;o)

  • Mais bon, les juges ne font qu'appliquer les textes dont ils disposent et qui sont l'oeuvre des politiques, je vuex dire de nos élus du parlement. Ce sont eux les responsables. Il faut le dire bien haut et en tirer les conclusions.

  • C'est la goutte de trop, le vase déborde, mieux ,il dégueule.

    Ce juge devrait être foutu au gnouf illico, déposé.
    C'est un complice des actuelles et futures saloperies au dessus des lois .
    Quand la France est entre les mains des étrangers du haut en bas, les ordures sont libres, les héros sont en prison.

    Monsieur René Galinier, votre nom est devenu un symbole de Fierté Nationale, de non résignation, un germe pour un Renouveau Patriotique et de relèvement Français.

  • surement un magistrat de gauche!! ce truand doit bien rire !! quelle déchéance pour ce pauvre pays!! salutations.

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