Les parents évoquent « un choix personnel légitime ». Le centre gay et lesbien salue « une décision courageuse ».
En juin dernier, Vincent enseignait les sciences physiques au lycée Saint-Dominique de Saint-Herblain. Hier, jour de rentrée, le même professeur se prénommait Martine (1). « Ce changement d’identité est un cheminement personnel qui s’impose à nous, et nous n’avons pas à nous positionner là-dessus, confie Dominique Foucault, le directeur du lycée privé catholique Saint-Dominique. Ce professeur a fait le choix de rester dans notre établissement et le rectorat doit l’accepter. En revanche, c’est mon rôle d’informer les élèves, leurs parents, les collègues et personnels de l’établissement ». Un courrier a été transmis en ce sens avant la rentrée à 185 familles.
Le professionnalisme prime
« De cette manière, les parents peuvent en parler à leur enfant, les professeurs principaux aussi pourront aborder ce sujet en classe », insiste Dominique Foucault. Un psychologue de la direction diocésaine est intervenu hier au lycée. « Il y a eu des temps d’écoute avec ceux qui le souhaitaient », assure le directeur. Les parents d’élèves, eux, ont accueilli cette nouvelle avec « beaucoup de dignité et d’ouverture », selon lui. « Cela n’exclut pas leurs interrogations, mais, maintenant, ce qui compte, pour eux comme pour nous, c’est le travail au quotidien et le professionnalisme de ce professeur. C’est vraiment ça qui prime », insiste le chef d’établissement.
« C’est une réalité sociale »
L’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (Apel) précise avoir été « associée au processus d’information des parents, en totale adéquation avec la direction ». « C’est un choix personnel parfaitement légitime et nous avons cherché à l’accompagner afin que cette rentrée se passe de la meilleure des manières », explique une représentante de l’association.
Une position « courageuse, très forte et symbolique », que tient à saluer Christophe Coussin, porte-parole du Centre lesbien, gay, bi et trans nantais (CLGBT). « La transsexualité et le changement de sexe sont fréquents en France, dit-il. C’est une réalité sociale. Que des employeurs décident d’en prendre acte, c’est extrêmement favorable. Ainsi, les choses ne se font pas de manière honteuse, comme c’est malheureusement parfois le cas avec des rejets ou même des licenciements ».
Le combat du centre gay et lesbien
Christophe Coussin rappelle que « l’acceptation des personnes qui sont dans une sexualité qui sort de la norme est le combat du centre gay et lesbien ». « Dévoiler son parcours de vie à son employeur, c’est courageux, applaudit-il. Plus il y aura de transparence, et mieux ça se passera ».
Jérôme Jolivet
Presse Océan. fr - 03/09/10
(1) Contactée, Martine n’a pas souhaité s’exprimer.
Commentaires
Il y eut le transsibérien,, maintenant il y a la transsexualité.
Si le premier est réel, possible et logique, le deuxième est fait d'incohérence.
Un mâle loupé, reste un mâle, à moinsss que, oui à moinsss que le dit mâle soit enceint.
La quadrature du cercle en somme. Et en plus c'est fréquent en France. (comme au Mont de Piété )
C est monstrueux !
‘Que faisiez-vous au temps chaud ? Je changeais de sexe, ne vous déplaise !’
Comment voulez-vous que des élèves respectent des zozos pareils ? Et les imposer aux élèves !
Qui aura le courage d’expliquer que martine n’est pas plus une femme maintenant que vincent avant, que le changement de sexe, en dépit des mutilations, n’existe pas ? Ecrire à toutes ces familles des inepties pareilles ! Une fois de plus on bourre le crâne des enfants en leur inculquant des mensonges ! Notre enseignement a atteint le degré zéro de l’intelligence !
mais comme dirait une copine , "mais aue cela ne vous empeche pas de voter Le Pen ou Gollnish"... parce que l orientation sexuelle a bon dos pour mener les gens a gauche : Sionisme, maconnerie, immigration...
@ LG: Un transsexuel, c'est un hermaphrodite qui choisit le sexe dont il se sent le plus proche?
Vous avez raison, abad, on ne peut pas changer de sexe, c'est impossible.La preuve, ce transsexuel américain qui a eu deux (beaux) enfants! C'était toujoiurs une femme!
Les élèves, à moins d'être complétemrnt abrutis, vont jaser et rire, c'est inévitable... "la prof, c'est un mec!"
Vite, une brochure de l'épiscopat sur la question!
@ LENI: elle aurait pu changer d'établissement scolaire,pour ne pas troubler les élèves!
Mais comme dit abad, on ne change pas de sexe: elle demeure un homme.
@ turigol: c'est surtout fréquent au bois de Boulogne, dès la tombée de la nuit!
à une autre époque , l,on disait d,une personne trés indécise , on ne sait pas , s,il est male ou femelle!! je supposes que le politiquement correct condamnerai ce genre de propos!!
quelle déchéance!! et aprés on voudrait étre le modéle de société pour la planéte, je comprends bien ceux qui refuse cette face de merde de l,occident!!
salutations.
A Gaëlle : non, en principe un transsexuel n’est pas un hermaphrodite et inversement un hermaphrodite n’est pas un transsexuel.
Cher abad: mais pourquoi alors veulent-ils "changer de sexe" (avec traitement hormonal et opérations) ? Vincent devait se sentir "femme"?
On reconnait facilement les travestis à la grosseur de leurs os, de leurs molllets, de leurs pieds. A tout. Cela crée un malaise... Le visage est troublant aussi.
@ parvus; je partage totalement votre opinion, et pas seulement celle de ce commentaire. Merci pour vos contributiojs intelligentes et de bon sens, vous appelez un chat un chat. Et vous avez raison!