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Le calvaire des 33 mineurs chiliens bloqués à 700m sous terre dans le désert d'Atacama

VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/chili-les-mineurs-bloques-depuis-un-mois-1349327

Mario Sepulveda bloqué le 26 août à Copiapo au Chili.jpg

Mario Sepulveda, un des 33 mineurs - (Cliquez sur la photo)

Les mineurs, bloqués à 700 mètres sous terre dans le désert chilien d'Atacama sans espoir d'être secourus rapidement, sont "fatigués" et "en colère", ont indiqué dimanche leurs proches, un mois jour pour jour après le début de leur calvaire.

"Hier (samedi) ils étaient en colère, car la fatigue commence à se faire sentir. Cela fait déjà beaucoup de jours", a déclaré à l'AFP Alejandro, frère du mineur Victor Zamora.

Les "33", pris au piège par un éboulement le 5 août et repérés seulement 17 jours plus tard par les équipes de secours, ont déjà battu un triste record pour ce type d'accident, détenu par des mineurs chinois qui étaient restés bloqués au fond d'une mine pendant 25 jours, en 2009.

Et ils devront passer encore deux ou trois mois en isolement, car le puits de secours pour les remonter à la surface ne sera pas prêt avant fin novembre ou début décembre, selon les autorités chiliennes.

Victor Zamora se plaint notamment que le gouvernement "n'envoie pas les lettres" de leurs proches, selon son frère.

"Il y a des problèmes d'espace, ce n'est pas un bureau de poste (...) La communication est destinée à soutenir les tâches de secours, ce n'est pas une fin en soi. Des familles nous ont donné des paquets de 40 lettres", a justifié le psychologue en chef Alberto Iturra, cherchant à dédramatiser.

"Les mineurs vont assez bien pour des gens qui ont passé un mois enfermés", a-t-il encore déclaré à l'AFP, jugeant normal que "commencent à apparaître des conflits quand les groupes et les leaderships commencent à se consolider".

D'autres mineurs ont toutefois étalé leur lassitude lors de la première visioconférence réalisée samedi avec leurs familles.

"Mon frère n'a pas voulu parler. Il est en colère", a témoigné Veronica Ticona, soeur d'Ariel Ticona.

"Il était en larmes et montrait le chapelet que leur a envoyé le pape", a déclaré Nelida Villalba, mère de Pablo Rojas, en référence aux 33 chapelets bénis par Benoît XVI envoyés récemment par le Vatican à chacun des mineurs.

Pour marquer le premier mois de leur calvaire dimanche, leurs proches ont klaxonné et chanté "Allez, allez les mineurs, ce soir, nous allons vous sortir de là..." à l'heure exacte à laquelle s'est produit l'éboulement qui a pris au piège les 33 miraculés de San José le 5 août.

Les familles ont ensuite grimpé en haut d'une colline avec le ministre des Mines Laurence Golborne pour planter 32 drapeaux chiliens et un drapeau bolivien en hommage aux 33 mineurs, parmi lesquels se trouve un Bolivien.

Certains proches des mineurs ont fondu en larmes et d'autres se sont énervés contre des photographes trop pressants.

Les mineurs chiliens sont devenus des héros planétaires. Ils ont dialogué avec leur chef de l'Etat, reçu des chapelets bénis par le pape, un chèque de 10.000 dollars d'un mécène, des maillots dédicacés de l'équipe nationale de football et leurs visages ont fait le tour du monde.

Ils ont inspiré des chansons, et un film est en production sur le site de la mine, où la première excavatrice chargée de percer un puits de secours a progressé de 42 mètres de lundi à samedi.

Une deuxième machine devait commencer dimanche à élargir un conduit d'approvisionnement pour faire passer des objets plus larges aux mineurs. Ultérieurement, cette voie pourrait constituer un "plan B".

Un "plan C" est aussi à l'étude avec le percement d'un nouveau puits dans deux semaines à l'aide d'une foreuse pétrolière.

AFP. 05/09/10 

Commentaires

  • On reste absolument abasourdi d’apprendre qu’il faut 3 mois, et sans doute plus, pour porter secours à ces mineurs ! C’est encore un de ces scandales mondialistes, car tout le monde aura noté qu’aucune mobilisation internationale n’est intervenue ! Notre minable couche-nerf ne dit rien et ne fait rien ! Ah, s’il s’était agi de Haïti ou du Pakistan, on en aurait entendu ! Des milliers de pompiers seraient déjà sur place avec des tonnes de matériels et de tunneliers pour aller les chercher. Ces enterrés vivants n’intéressent pas nos bonne consciences planétaires comme une certaine kiné iranienne, qui, elle, n’est pas encore enterrée. Ah, oui, mais ça y est, j’ai compris : je viens de remarquer que ces gueules noirs ne sont pas noires !

  • Cher abad, je vous remercie pour votre commentaire que je partage entièrement. Devant l'indifférence des merdiats pour ces malheureux mineurs enterrés vivants dans une mine de cuivre et d'or en plein désert chilien, j'ai décidé de placer cette vidéo qui personnellement me bouleverse.
    Il y a sûrement des moyens pour forer plus vite un puits afin de les remonter. Mais ce ne sont que de pauvres Indiens...
    Je pense sans cesse à l'horreur qu'ils sont en train de vivre dans cette mine maudite, où règne une chaleur étouffante.
    Dehors, leurs familles prient et supplient. C'est une véritable tragédie, car le terrain peut s'ébouler encore et les ensevelir.
    Sur 700m, 47 m avaient été forés hier. La roche présente beaucoup de risques, paraît-il.
    Ce sont des Pauvres entre les pauvres qui n'intéressent personne.

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