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Iran: Sakineh n'a pas été fouettée, selon la justice, et la condamnation à mort est suspendue

Vahid Kazemzadeh, un responsable de la commission des droits de l'Homme islamique -qui dépend du chef de l'Autorité judiciaire-, a indiqué avoir rencontré mercredi Mme Mohammadi-Ashtiani à la prison de Tabriz (nord-ouest de l'Iran) en présence de "membres du groupe de défense des droits des prisonniers", selon Fars.

Selon M. Kazemzadeh, cité par Fars, elle a nié "tout mauvais traitement et torture" et "s'est déclarée surprise par la publication d'informations" selon lesquelles elle avait reçu "des coups de fouet après la publication dans un journal britannique d'une photo qui n'était pas" la sienne.

Le fils de Mme Mohammadi-Ashtiani, Sajjad, avait déclaré par téléphone lors d'une conférence de presse le 6 septembre à Paris avoir "appris" que sa mère avait reçu 99 coups de fouet après la publication le 28 août par le quotidien britannique The Times d'une photo d'une femme sans foulard censée la représenter. Cette photo était fausse et le journal a dû s'excuser.

M. Kazemzadeh a également affirmé que Mme Mohammadi-Ashtiani avait porté plainte fin juillet contre son avocat, Me Mohammad Mostafaie, qui s'est enfui d'Iran. Selon lui, elle a indiqué n'avoir "jamais rencontré M. Mostafaie qui publié sans son consentement des informations la déshonorant".

Toujours selon M. Kazemzadeh, la condamnée aurait "seulement signé une procuration par l'intermédiaire d'une femme et M. Mostafaie a quitté l'Iran après avoir touché 20 millions de rials" (près de 1.500 euros).

Selon la même source, Mme Mohammadi Ashtiani a démenti être privée de toute visite. "Elle a affirmé qu'elle rencontrait toutes les semaines sa famille et ses enfants Farideh et Sajjad", a déclaré M. Kazemzadeh.

Il a enfin réaffirmé que "la peine de mort avait été suspendue sur ordre du chef de l'autorité judiciaire et ne sera pas appliquée pour le moment", ainsi que l'ont répété à plusieurs reprises différents responsables iraniens depuis juillet.

Mme Mohammadi-Ashtiani, mère de famille de 43 ans, a été condamnée en 2006 à 10 ans de prison pour participation au meurtre de son mari avec l'un de ses amants, et à la lapidation pour plusieurs adultères, selon les autorités iraniennes.

AFP. 08/09/10

Commentaires

  • Sakineh est justiciable de complicite de l'assassinat de son mari et pas simplement comme "on" -tel Kouchner ou BHL - insiste pour alleger la sentence ,coupable d'adultere .

    On entend moins ces belles ames lorsqu'il s'agit de peine de mort dans des etats US car mourir de caillassage ou suivant le rituel des chaises electriques ,injections ou chambre a gaz...Voire ,les methodes saoudiennes ,ou autres etats du Golfe en matiere de peine de mort .

    En Malaisie ou Singapour ,vieux restes de l'occupant anglais ,phares de la civilisation avec Churchill qui inventa les camps de concentration en Afrique du Sud ... & comme peine accessoire ,il y a la bastonnade a l'aide d'une trique recouverte de tissus pour que le sans ne gicle pas sur le pere fouettard .

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