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Dans un internat d'excellence, Sarkozy célèbre les mérites des jeunes de banlieue

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A Marly-le-Roi, le 9 septembre 2010 - (Cliquez sur la photo)

Nicolas Sarkozy a profité jeudi d'une visite de l'internat d'excellence de Marly-le-Roi, destiné aux élèves méritants des milieux défavorisés, pour nuancer le ton très répressif de son discours de Grenoble en rendant hommage à la banlieue qui réussit.

Devant l'équipe éducative du tout nouvel établissement, les élèves et leurs parents, le chef de l'Etat a longuement détaillé la philosophie de ce nouveau dispositif, issu du plan "Espoirs banlieues", en soulignant qu'il ne constituait "pas un exil, mais une chance qu'on donne aux enfants".

"Les internats d'excellence, c'est pas une machine où on prend les meilleurs pour en faire les "super meilleurs". C'est un milieu où tous les jeunes qui veulent s'en sortir, qui veulent réussir et qui font des efforts, on va leur donner une chance supplémentaire", a indiqué Nicolas Sarkozy.

"L'élève méritant n'est pas seulement celui qui a des bons résultats à l'école, c'est celui qui, face à des difficultés immenses, continue à se battre, qui ne renonce pas, qui ne baisse pas les bras", a-t-il ajouté.

 Reprenant l'un de ses thèmes favoris sur "la République des droits et des devoirs", Nicolas Sarkozy a fait le parallèle entre ces internats et les futurs établissements de réinsertion scolaire (ERS) destinés à accueillir des "jeunes qui empoisonnent la vie des autres".

"La République, c'est celle qui doit promouvoir celui qui le mérite et qui doit sanctionner celui qui le mérite", a-t-il estimé.

Après les remous alimentés, jusque dans sa majorité, par son discours sécuritaire musclé de Grenoble, le chef de l'Etat a cherché à nuancer son message en soulignant les mérites des jeunes des quartiers sensibles.

"Je veux qu'on sorte de ce discours de misérabilisme, de fatalité et de renoncement, qui consiste à assimiler origine, quartier et échec", a demandé Nicolas Sarkozy. "Parce que je vis dans tel quartier, parce que j'ai tel problème social, c'est trop facile de dire "je renonce". Vos parents ne renoncent pas, vous ne renoncez pas, c'est pour ça qu'on vous aide", a-t-il lancé.

"J'ai dit que je ne laisserai pas les quartiers dériver dans le trafic de drogue, dans le n'importe quoi (...), quand les enfants de ces quartiers sont la fierté de la République, alors on va leur donner plus de chances. L'égalité, c'est pas de donner la même chose à tout le monde, c'est de donner plus à ceux qui ont moins", a conclu le chef de l'Etat.

AFP. 09/09/10

Commentaires

  • Depuis quand existe-t-il des internats d’excellence ? Je croyais que tous les Français étaient égaux et que tous les internats se valaient ; Il existerait donc des internats où l’on apprend quelque chose et des internats où l’on n’apprend rien. Mais à la lecture de l’article, on est vite rassuré : en réalité ces internats d’excellence réservés aux jeunes de banlieue, encore appelés ‘boursiers’, ne sont pas ceux de Louis-le-Grand ou de Henri IV. On n’y apprend rien de plus que dans les internats de boursiers non excellents, c'est-à-dire rien, et l’égalité est préservée !

  • C'est du charabia, "internat d'excellence"! Ils n'auront pas le prix d'excellence! D'autrefois, bien sûr, d'avant l'invasion...

    J'ai été étonnée par le tee-shirt coûteux de la jeune fille, avec la petite chatte blanche japonaise: c'est une marque déposée, Hello Kitty, qui est vendue assez cher. A moins que ce soit une contrefaçon...
    Il est vrai qu'avec les bourses généreusement distribuées, elle peut se payer ce qu'elle veut.

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