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Une crèche va équiper les enfants de puces électroniques

Un établissement parisien va tester dès l’an prochain un système de surveillance électronique des enfants grâce à une puce intégrée à leurs vêtements.

Comment surveiller plusieurs dizaines de bambins dans une crèche sans faire appel à une multitude d’auxiliaires de puériculture? Grâce aux puces intelligentes! Pour la première fois en France et en Europe, une crèche parisienne expérimentera, dans le courant du premier semestre 2011, le contrôle électronique sans fil de ses petits pensionnaires.

 
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Comment ça marche ?
Des élèves californiens équipés
 

Chaque enfant accueilli dans l’établissement, vraisemblablement une structure d’accueil associative, privée ou d’entreprise, mais pas municipale, sera équipé d’une puce radio sans fil reliée à un centre de contrôle vidéo.

Réactions indignées

« L’expérimentation, menée pour le compte d’une grande société d’assurances, vise à valider l’efficacité du système du point de vue de la sécurité des enfants, explique Patrick Givanovitch, PDG de l’entreprise Lyberta, conceptrice du projet. Nous installerons des sondes un peu partout dans la crèche pour établir une cartographie complète du lieu. Grâce à la puce portée par chaque enfant (NDLR : insérée dans un vêtement spécialement fourni), il sera possible de savoir instantanément si l’un d’entre eux quitte la crèche. La direction de la crèche sera immédiatement alertée, tout comme les parents, par SMS sur leurs téléphones portables. » Aussi novatrice soit-elle, l’arrivée d’un tel système se heurte déjà à de fortes oppositions.
Pour Dominique Ratia-Armengol, présidente de l’Association nationale des psychologues de la petite enfance, l’idée est « tout simplement effrayante ». « Enfermer les enfants dans une cage virtuelle, c’est créer des conditions de méfiance et d’angoisse inutile face à un danger qui n’existe pas. C’est également déresponsabilisant en coupant les liens avec les adultes à l’écoute et formés pour éduquer et établir une relation de confiance avec eux. »
Même réaction indignée de Maria Da Costa Pereira, auxiliaire de puériculture à Paris et responsable syndicale CGT: « C’est la porte ouverte à des économies énormes de personnel au détriment d’une relation humaine essentielle avec des adultes professionnels. D’autant qu’il n’y a pas besoin de sécuriser électroniquement des crèches qui sont déjà des lieux fermés et absolument sans risque de fugue… »

Le Parisien - 09/09/10

 

Commentaires

  • On commence doucement comme çà, puis un jour on finira avec la marquage annoncé par St Jean (Apocalypse).

  • Maria Da costa Pereira est une cevelle d’oiseau qui annone bien sa leçon gauchiste et mondialiste. Dans ces crèches le risque n’est pas celui de la fugue, pauvre idiote, mais celui de l’enlèvement. Elle ne sait pas dans quel pays elle vit ?
    L’autre folle du village, la Ratia-armengol aurait besoin de passer quelques temps à sainte-Anne !
    Ceci étant je ne crois pas beaucoup à l’efficacité de ce genre de solution.

  • Cher abad: quand je disais que l'intelligence était en pleine régression!
    L'odieux, l'affreux dans cette histoire, c'est que les enfants soient surveillés électroniquement comme des délinquants assignés à résidence! Déjà coupables, pauvres innocents! Surveillés sans amour, sans dévouement, sans chaleur humaine! - c'est le principe même qui glace le sang!

    Et puis un peu de bon sens: des enfants vont forcément soit enlever le vêtement porte-puces, soit le bracelet, et ils arriveront à trouver la puce et risquent de l'avaler!
    Ces gens-là ne connaissent pas les enfants, ni leurs petits doigts pleins de patience et de curiosité!

    J'espère que ce proget délirant sera abandonné.

    Je pense à un certain pédophile roux qui gardait des enfants dans une crèche en Allemagne. Lui, on savait où placer la puce!

  • @Gaelle

    Vous parlez d'un Con Béni , je suppose ?

  • à turigol: oui, bien sûr!

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