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Les hommes courtisés par les garderies allemandes

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Torsten Mansfeld au milieu des enfants de la garderie de Neuruppin le 10 septembre 2010  - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

"Nous voulons servir de repères identitaires sans transmettre de stéréotypes", explique Torsten Mansfeld, 35 ans, qui termine une animation matinale en anglais dans un jardin d'enfants bilingue à Neuruppin, à 80 kilomètres au nord-ouest de Berlin.

"La société parle d'égalité hommes-femmes, alors il faut montrer aux enfants qu'aussi bien les femmes que les hommes peuvent s'occuper d'eux", estime ce linguiste, père d'un garçon de huit ans.

Torsten fait partie de la quarantaine d'anciens charpentiers, électriciens, ramoneurs, carreleurs ou chômeurs, qui ont déjà bénéficié d'une formation d'éducateurs de jeunes enfants de deux ans, en alternance, prise en charge par les pouvoirs publics dans l'Etat régional du Brandebourg.

Une façon de pallier la rareté des hommes dans ces structures mais aussi d'anticiper la demande croissante de main-d'oeuvre du fait du vieillissement démographique et de l'augmentation prévue du nombre des places en crèches.

La démarche du Brandebourg, le Land entourant Berlin où le chômage dépasse les 10%, a été saluée par le ministère fédéral de la Famille, qui a présenté en juillet une étude selon laquelle les hommes forment 2,4% du personnel pédagogique des jardins d'enfants.

Pourtant, dans la première économie européenne, les hommes ne sont pas en reste dans l'éducation de leurs enfants: un père sur cinq prend un congé parental rémunéré.

Après dix ans de pâtisserie, Sebastian Weger, 27 ans, cherchait de "nouvelles perspectives" et il se dit "comblé". "C'est en aidant ma petite amie dans une garderie que j'ai remarqué que c'était fait pour moi" dit-il, accueilli à bras ouverts par les têtes blondes de la crèche protestante de Neuruppin.

"Beaucoup d'hommes ont encore peur de se lancer, à cause des préjugés, et c'est dommage car c'est un enrichissement pour les enfants comme pour l'équipe", observe sa mentor et collègue, Judith Friedrich, estimant urgent de "revaloriser le métier".

"Les enfants ont besoin d'une personne de référence masculine surtout quand ils sont élevés uniquement par leur mère", poursuit l'éducatrice qui considère que la branche ne peut se contenter des volontaires du service civil.

La plupart des diplômés du programme de reconversion professionnelle, qui combine 2.100 heures de pratique et 1.200 heures de théorie, ont trouvé un emploi dans le Brandebourg.

Même Torsten est assuré de pouvoir rester dans son établissement d'accueil à l'issue de sa formation en mars, avec un salaire mensuel brut de 2.045 euros.

Pour Anette Stein, experte de la fondation Bertelsmann, ce modèle de reconversion "ne va pas suffire à changer les mentalités". Pour convaincre les hommes de choisir mais aussi de rester dans cette voie, il faudrait "plus de reconnaissance, notamment financière".

Un pas dans cette direction serait de redresser la qualification au niveau universitaire, en débat actuellement.

"Nous avons constaté un immense intérêt de la part des parents, des structures et des éducatrices, mais il n'y a pas de stratégie pour attirer les hommes dans ce domaine dominé par les femmes", affirme Jens Krabel, co-auteur de l'étude parue en juillet sur le personnel masculin dans les crèches.

Ce sera la mission d'un programme national baptisé "Plus d'hommes dans les jardins d'enfants" qui doit démarrer début 2011 avec l'objectif de contribuer à parvenir à long terme à 20% d'éducateurs dans les garderies.

AFP. 11/09/10

 

 

Commentaires

  • Tout çà semble logique, mais ce n'est qu'une apparence.
    Il s'agit d'intervertir l'ordre naturel.
    On inverse, un peu, gentiment, par petites touches, on inverse encore et toujours, avec discrétion même.
    Finalement la femme conduira un Poids lourd et le père sera la nounou. Un peu de chaos, voyons, soyez tolérants.

  • Voilà comment on peut créer une certaine tentation à la pédophilie, sous prétexte de l’égalité homme-femme. Et on est d’autant plus enclin d’y penser que c’est bien dans l’air du temps. Qu’on ne nous raconte pas d’histoires, une femme est infiniment mieux placée qu’un homme pour s’occuper des petits enfants.

  • Cher abad, si le rouquin se retrouve au chômage, il sait où il doit se présenter, d'autant plus qu'il a déjà quelques références!

    Pour attirer les pédophiles, rien de mieux que des hommes dans une crèche pleine de jolis bambins blonds et innocents!
    Vraiment, on croit rêver!
    Les Allemands ont-ils perdu tout bon sens à Neurruppin?

    Les hommes ne sont pas faits pour garder des gosses à longueur de journée. C'est aberrant!

  • Gaelle, la situation en Allemagne est catatrophique... je vai mettre un article là-dessus...
    Ils sont passés en 70 ans du Nazisme `la Love Parade...

  • En ville, on voit de plus en plus d'hommes (blancs ...) qui portent sur le ventre le bébé dans le petit sac et la mère à côté est toute fière de suivre la mode !
    C'est ça qui est le plus consternant : les blancs dégénérés qui foncent dans tous les pièges de l'inversion.

  • @ tania: ces pères portent général l'été de grosses sandales difformes avec de grosses lanières marron!

  • Chère Gaëlle, oui ! C'est bien ça !

  • depuis la fin du conflit 39/45! le peuple Allemand vit dans une perpétuelle repentance , sans compter l,immigration-invasion turque , leurs partis politiques sont couchés devant le systéme!une partie de leur jeunesse complétement abrutie par le politquement correct et autres modes dégénératrices !! le féminisme comme l,écologisme sont devenus des véritables valeurs dans ce pays , alors rien d,étonnant que certains citoyens se laissent émasculer mentalement!! salutations.

  • @ parvus: votre commentaire est extrêmement juste.

    Il y avait d'ailleurs un projet américain abominable après la guerre: stériliser les Allemands.

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