Dans le centre-ville de Marseille, les voyants ont viré au rouge : on enregistre une dizaine de vols avec violences chaque jour, soit environ 15% d'augmentation depuis le début de l'année. Très jeune, très violente, prête à agresser les passants les plus vulnérables, la frange la plus insaisissable de la délinquance marseillaise fait régner la terreur depuis le début de l'été et donne des sueurs froides aux autorités.
Tous les quartiers sont touchés, mais les secteurs de la Préfecture (6e) et du Camas (5e) semblent les plus exposés. Arrachages de colliers, de sacs et même agressions à domicile se succèdent de façon ininterrompue.
Une recrudescence d'une intensité exceptionnelle qui a poussé les forces de l'ordre à muscler leur dispositif. Le commissaire divisionnaire Guillaume Gallouïn, chef du secteur centre, a vu ses effectifs renforcés : " Nous disposons de 30 à 40 fonctionnaires supplémentaires, ce qui représente environ une hausse de 30%."
La Provence - 14/09/10
Commentaires
le probléme et pour cause n,est pas traité comme il le devrait, on peut renforcer les effectifs d,une façon pléthorique , cela peut rassurer plus ou moins le gogo , mais la seule chose à faire est la répression à outrance pour mettre fin aux agissements de ces criminels !!
mais je tombe dans une vue de l,esprit fascistoide !!
donc , on pourra toujours déplorer cet état de fait pendant des lustres!! salutations.
Pour guérir de la Peste , il faut des remèdes appropriés.
Des fonctionnaires de plus ne serviront pas à grand chose, sauf si ce sont des fonctionnaires métalliques, avec canons et chargeurs, et même bandes de cartouches.
C'est le seul anti Peste efficace connu.
Quand c’était JMLP qui le disait, il se faisait traiter de tout. Maintenant même la Provence est obligée de le reconnaître :«10 agressions par jour en centre ville» : ce chiffre est effectivement effrayant, mais il ne fait pas peur à JC Gaudin !
Le chiffre est effrayant. Marseille subit un envahissement majeur, dans pratiquement tous les quartiers. Dans les rues du centre ville, les commerces périclitent... Le shopping, c'est terminé.
Ils ont gagné. Grâce au maire. Grâce à l'UMPS.
Pooovres pooovres marseillais !!!
Menacés dans leur intégrité physique par les jeunes racailles qui écument la ville ils le sont tout autant et même encore plus par les racailles en col blanc qui la régentent.
Lisez ci-dessous cette incroyable histoire de la flêche ne cuivre relatée ce jour dans La Provence. Payée il y a 12 ans par les impôts des marseillais ou des provençaux ou des français (le payeur a plusieurs noms mais c'est toujours le même).
Une simple cagade en cuivre: 800000 euros !!! enfoncé Pagnol et ses topazettes !!!
Et aujourd'hui le conribuable doit encore se pressurer pour sortir 80000 euros pour l'enlèvement de 'l'oeuvre" !!! Un scandale !
Alors qu'il n'y a jamais eu autant de mendigots on brûle les billets de banque.
Enfin certains doivent y trouver leur compte...
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La flèche en cuivre de la place (enfin) démontée
Critiquée depuis son installation en 1998, l’œuvre disparaît.
Beaucoup en ont rêvé. La Ville l’a fait. Imaginée lors de l’aménagement provisoire de la place de la Joliette en 1998 par l’établissement public,
l’oeuvre totalement en cuivre dénommée "le signal" avait suscité
de nombreuses critiques. La flèche, placée au centre de la place, représentait une lame de cuivre, inclinée, évoquant la proue d’un navire, du côté de la
rue de la République. Les kiosques alentours sont de la même matière. À son extrémité, les auvents de la gare de bus sont suspendus. Peu réussie selon
certains, et mal entretenue, la place subit directement depuis quelques années les travaux d’enterrement de la passerelle autoroutière.
Cette flèche commandée par l’établissement public à l’architecte Marie-France Chatenet ne manquait pas d’audace mais le choix du métal "pur" était risqué.
Et nécessitait un entretien régulier qui n’a jamais été fait. En 2004, l’architecte précisait
"que le vieillissement du cuivre avait été prévu au départ. Le cuivre se patine en vieillissant et se colore en vert. Un banc de 50 mètres avait également été installé permettant aux habitants de s’asseoir et qui a été enlevé rapidement."
En 1998, la réalisation de ce " s i g n a l " a v a i t coûté 800000 euros. La facture du démontage s’élève aujourd’hui à 80000 euros.
Cette opération entre dans le cadre d’une rénovation de certains espaces, en vue de Marseille 2013, capitale européenne de la culture. "Nous allons totalement réhabiliter la place, explique Guy Teissier, président d’Euroméditerranée.
"Le démontage durera jusqu’au mois d’octobre, ensuite les travaux de
raccordement de réseaux électriques seront réalisés en 2010. En 2012, une fois la place libérée des emprises de chantiers, des travaux de finition et d’embellissement seront mis en oeuvre pour une livraison avant 2013."
Florent PROVANSAL