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Menace terroriste contre le Pape - Rapprochement avec l'Eglise anglicane

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Cinq hommes âgés entre 26 et 50 ans ont été interpellés à 05h45 (04h45 GMT) dans le centre de Londres, "soupçonnés d'avoir commandité, préparé ou inspiré des actes de terrorisme", et devaient être interrogés, a déclaré Scotland Yard dans un communiqué.

La police n'a pas précisé dans l'immédiat la nature de la menace et a assuré que "le dispositif de sécurité" restait adéquat, et qu'aucun changement de programme n'avait été signalé.

"Le pape est calme" et a "confiance dans la police, qui prend les mesures nécessaires", a, quant à lui, affirmé à Londres le porte-parole du Vatican Federico Lombardi. La situation n'est "pas particulièrement dangereuse", a-t-il ajouté.

Au deuxième jour de sa visite d'Etat au Royaume-Uni, Benoît XVI était appelé à devenir le premier pape accueilli au palais londonien de Lambeth, la résidence de l'archevêque de Canterbury Rowan Williams, chef des anglicans.

Malgré une large couverture télévisée en Grande-Bretagne, la presse de vendredi doutait que la visite papale puisse dépasser la polémique. "Le pape pourra-t-il échapper au scandale sur la pédophilie ?", se demandait le quotidien The Independent. "Le scandale de la pédophilie fait de l'ombre à chacun de ses gestes. Son message est-il condamné à rester vain ?", s'interrogeait le quotidien.

Un avis que ne partage pas le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi : "Nous ne pouvions pas désirer un meilleur début pour ce voyage", a-t-il affirmé.

Peu après cette "visite fraternelle", le pape devait pénétrer dans l'abbaye de Westminster, la prestigieuse église anglicane où sont couronnés les souverains britanniques.

Sur la châsse d'Edouard le Confesseur, un des derniers rois anglo-saxons et un des rares saints à être célébrés à la fois par catholiques et anglicans, Benoît XVI priera pour "l'unité chrétienne" aux côtés de Mgr Williams.

Près de cinq siècles après la rupture de 1534 décidée par Henry VIII, l'Eglise catholique espère ainsi contribuer à apaiser les tensions avec les anglicans. Elles avaient été avivées en novembre 2009 par un acte papal offrant aux fidèles déçus par les évolutions de leur Eglise (sur la consécration de femmes et les bénédictions de mariages homosexuels, notamment) de rallier l'Eglise catholique.

Cette offre a souvent été perçue comme un coup de couteau dans le dos par la communauté anglicane. Le quotidien conservateur The Times dénonçait d'ailleurs vendredi cette initiative revenant à déployer "des chars (catholiques) sur la pelouse" anglicane.

Peu auparavant, à 16H10 GMT, le pape s'adressera aux députés et Lords au palais de Westminster, le Parlement britannique.

Dans la matinée, dans une ambiance festive et colorée, il a participé à un rassemblement en plein air à Twickenham (sud-ouest de Londres) devant un parterre de 4.000 élèves et de 750 enseignants venus de toutes les écoles catholiques du pays, les appelant à devenir "les futurs saints du XXIe siècle".

Le pape a aussi fait une allusion transparente aux scandales de pédophilie impliquant des prêtres en demandant aux institutions catholiques d'assurer "un environnement sécurisant aux enfants et aux jeunes". Le pape avait déjà reconnu jeudi que l'Eglise n'avait pas été assez vigilante et rapide dans la gestion de ces scandales.

A Twickenham, une vingtaine de manifestants brandissaient des banderoles affirmant : "Le pape a tort. Mettez un préservatif". Trois hommes déguisés en anges figuraient parmi les manifestants, envoyés par un site de rencontres pour homosexuels.

Plusieurs manifestations sont annoncées le long du parcours papal, notamment contre les positions "rétrogrades" du Vatican, dont la plus importante se déroulera samedi à Londres. Mais les protestataires ont été peu nombreux en Ecosse, jeudi, première journée de la visite.

AFP. 17/09/10

Commentaires

  • Ils sont peut-être "couronnés", les rois à Westminster, mais à Saint-Denis, en FRANCE, les rois sont sacrés !

  • Avec cet article dégoulinant de mauvaise foi et de haine anti-catholique et anti-chrétienne, l’AFP, comme tout bon chien, fait là où on lui dit de faire !

  • Bien sûr, pardon pour avoir "sacré" les rois à Saint Denis !!!
    Emportée par mon soutien à la démarche de B.G. à Saint Denis, j'en ai oublié Reims !

  • Chère tania, ne vous inquiétez pas, je pense que tout le monde avait compris!

    Amitié!

  • @tania et abad : J'abonde dans votre sens !
    Curieusement Saint-Denis et la sainte basilique sont en voie de "kossovisation" si je puis dire avec la complicité bien rouge des salopards qui détruisent notre patrie, c'est là où la démarche de B.G. prend tout son sens.

  • D'accord avec chacun de vos mots, Philippe Marechal !

    Voir sur wikipedia le § consacré à la basilique " Au XXI ème siècle" dit l'article. C'est terrifiant.

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