Dimanche matin dans le sud de la Drôme, deux éoliennes se sont emballées et ont pris feu, et l'une d'elle a «éclaté», provoquant un départ d'incendie de végétation alentour.
Les deux appareils, hauts de 45 m et distants l'un de l'autre d'environ 3 km, sont situés sur la commune de Rochefort-en-Valdaine, dans une zone non habitée. «Visiblement, elles se sont emballées, suite à un fort coup vent sur le secteur», a-t-on indiqué au Centre opérationnel d'incendie et de secours du département. «Nous avons établi un périmètre de sécurité parce qu'il y a des risques de débris, mais on a reçu l'ordre de ne pas intervenir» sur les machines, le feu se situant dans la tête des éoliennes, au sommet des mâts, ont précisé les pompiers. La tête et les pales de l'une des deux machines ont été totalement pulvérisées.
D'après les gendarmes, ces appareils sont équipés d'«un frein automatique hydraulique» qui n'aurait pas rempli sa fonction. «On ignore tout» des causes de l'incident, a indiqué pour sa part un membre de l'équipe de maintenance du parc, «les systèmes de sécurité ont fonctionné sur toutes les autres». «Ca sifflait énormément», a raconté Jean-Marie Villard, habitant de la commune voisine d'Espeluche, qui s'est rapidement rendu sur les lieux pour se rendre compte des dégâts.
«Des débris ont été projetés, ça aurait pu mettre le feu, il y a du bois partout et il y a beaucoup de mistral», a-t-il ajouté, rappelant que «c'est la deuxième fois que ça arrive», un incident similaire s'étant «déjà produit sur ce parc en 2004».
Plusieurs incidents d'éoliennes se sont produits sans faire de victimes ces cinq dernières années, l'un des derniers ayant été l'incendie de la nacelle d'une éolienne à Vauvillers (Somme), à plus de cent mètres de haut, en août 2008.
Cinq cent dix-huit éoliennes ont été installées dans l'Hexagone en 2009, portant leur nombre en avril dernier à 2.914
L'Alsace - AFP - 19/09/10
Commentaires
Grâce aux écolos-gauchos-verts les moulins à vent, disparus depuis le XIXème siècle, renaissent de leurs cendres. Peu écologiques (ils détruisent toute faune sur une hauteur de 50m et dans un rayon de plusieurs centaines de mètres) ces moulins ne servent à rien, mais rapportent aux paysans qui les installent sur leur champ, vu que EDF leur paie l’électricité produite bien plus cher qu’elle ne leur coûte, et plus que ne leur rapporterait la culture de ces champs. Au total, elle revient beaucoup plus cher que l'électricité classique de EDF. Et c’est nous, les abonnés, qui payons sur notre facture cette idiotie.
Car il faut savoir comment l’électricité est produite par l’éolienne. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le vent qui les fait tourner (sinon, dans nos régions, elle ne tournerait pratiquement pas et cela se verrait). En fait c’est un moteur diesel qui les fait tourner et l’électricité produite est en réalité une électricité produite par du pétrole ! Bien sûr, cette réalité doit rester soigneusement cachée car il faut faire plaisir aux verts et … aux pétroliers !
Cher abad, je pensais qu'un moteur mettait en marche la rotation des pales qui ensuite tournaient sous la force du vent, récupérant ainsi son énergie, laquelle énergie naturelle et "renouvelable" était transformée ensuite ne électricité. Il y a des éoliennes en mer du Nord où les vents sont violents.
Je vous avoue qu'il y a quelque chose que je ne comprends pas dans ce système d'éolienne. Pourquoi ériger ces mâts gigantesques avec des pales (qui tuent les oiseaux, les migrateurs) si l'électricité produite est celle produite par du pétrole? C'est absurde!
Abad,
je souscris totalement et outre l'absurdité technique que vous dénoncez et leur monstrueuse hideur, il faut savoir que les socles qui servent à fixer ces éoliennes, en particulier dans la mer, nécessitent des travaux pharaoniques : des milliers de tonnes de béton pour le socle d une seule machine et sont indestructibles ou presque ! Un immense gachis et une excellente étude de rentabilité (probablement conduite par Lafarge !)
Un si joli nom pour d horribles poteaux, Eole doit etre furieux, il se vengera à n en pas douter.