Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Il gifle son professeur en plein cours... Il mettait ses pieds sur la table...

Un enseignant a été blessé mardi après avoir été frappé par un élève de 14 ans à Vitry-sur-Seine.

Il n’a pas supporté la remarque de son professeur et l’a frappé. Un adolescent âgé de 14 ans et scolarisé dans le collège Jean-Perrin à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, s’en est pris violemment à l’un des enseignants. L’information a été dévoilée par le journal Le Parisien.

Le professeur de mathématiques, âgé de 31 ans, a été frappé, en plein cours, de trois gifles et d'un coup de genou, après avoir été insulté, par un élève à qui il reprochait de parler en classe et de mettre ses pieds sur la table.

L’homme assistait en tant que tuteur à un cours donné par un enseignant stagiaire. "La description des faits laisse penser à un acte très violent mais l'enseignant n'a été que très légèrement blessé", a précisé la source policière.

L’équipe enseignante est sous le choc et a fait valoir son droit de retrait : l’établissement n’a pas ouvert ses portes de toute la journée de mercredi. Le professeur qui a été tabassé a déposé plainte. Il a obtenu un jour d'interruption temporaire de travail.

Le collégien auteur des coups doit prochainement être entendu par la brigade des mineurs.

Europe 1 - 22/09/10

Commentaires

  • Comme par hasard, le professeur victime de cette agression n’est que légèrement blessé, nous explique gentiment la ‘source policière’ ! Qui va croire de pareilles balivernes ? Il a tout de même un jour d’ITT, mais d’autres suivront : c’est une tactique qui permet de minimiser l’agression. D’ailleurs l’agresseur est libre, alors qu’on sait très bien que si le professeur avait riposté par un bon coup de poing, il serait déjà en prison, lui !
    Et ils n’ont pas osé nous dire que l’agresseur est un brillant… boursier !

  • Ces écoles ne sont plus des écoles, mais des garderies pour adolescents violents et proches de la débilité.

    Ils ont la chance de pouvoir s'instruire! Mais ils ne le comprennent pas... Ils s'emm... tellement en classe! Aucun désir d'apprendre, aucune curiosité, rien dans dans la tête...

    Bien sots ces profs qui continuent à enseigner dans le vide!
    Mais il faut bien vivre, même giflé et tabassé! Ils n'ont pas l'honneur de leur profession. Aucun amour-propre. On ne se laisse pas gifler quand on est un homme!

    Et si on supprimait les allocs aux familles de ces brutes?

  • Chère Gaëlle, vous allez vite en besogne ! Il est vrai qu'au 17e siècle, qui avait "el punto de honor" assez chatouilleux, il suffisait d'un rien pour dégénérer, c'est-à-dire avilir le sang des Pères. Malheureusement, nos écoles plébéïennes ne ressemblent pas aux collèges prussiens, d'où il était honteux de sortir sans au moins une balafre au visage.
    La réalité d'abord de notre système éducatif, c'est d'abord qu'il est majoritairement encadré par des femmes. Bien sûr, chère Gaëlle, certaines femmes pourraient faire la leçon, en matière d'honneur viril, à beaucoup d'hommes, surtout dans notre société féminisée, où il est devenu avilissant d'être masculin.
    Pire : il est probable que, dans l'esprit de pédagogues que je n'hésiterais pas à qualifier de déments, et qui règnent sur l'Ecole, ce "jeune" agressif est une victime. Victime de la violence institutionnelle, qui impose des contraintes, victime du professeur, qui veut le plier à sa volonté de sale fasciste, victime des conditions économiques et sociales, car il s'agit sans doute d'un "accidenté de la vie". Bref, l'enseignant n'a eu que ce qu'il méritait.
    Maintenant, peut-être ce professeur a-t-il la chance d'avoir une épouse et des enfants. Alors, réagir adéquatement et justement lui aurait fait perdre son poste.
    Enfin, chacun sondant ses propres réactions, on sent bien qu'on nous a quasiment inhibés, que l'on est comme un géant pieds et poings liés. Des dizaines d'années d'endoctrinement, de conditionnement, ont paralysé notre volonté, notre réactivité, jusqu'au sentiment de notre appartenance. Devenir soi-même reviendrait à être des monstres. Répliquer à la violence par la violence, même en état de légitime défense, c'est commettre un acte incompréhensible, surtout si l'on s'en prend à un CPF (Chance pour la France). Il vaut mieux se laisser massacrer.
    Et cette idéologie est colportée par les enseignants ! Sans compter les médias. A tel point qu'on se demande s'ils ne méritent pas vraiment ce qui leur arrive !

Les commentaires sont fermés.