19 h 25, ce mercredi soir, sur le skate park du jardin Comte-de-Falicon au nord de Nice. Les éclats d’une dispute entre deux garçons de 12 et 14 ans résonnent. Puis soudain, un cri : « Il l’a planté ! Arrêtez-le ! »
L’homme qui vient de hurler se nomme Jean-Christophe Baudel. Il se trouvait à quelques mètres des adolescents et raconte : « Le père du plus jeune a sorti un couteau – un cran d’arrêt – et il a frappé à deux reprises. Une première fois au flanc gauche, une seconde fois à la gorge. Après, il a attrapé son gosse et ils sont partis en courant. »
Le témoin s’interrompt – comme si la scène se jouait de nouveau devant lui. Puis, il reprend dans un souffle : « L’ado blessé n’a pas réalisé tout de suite. Il s’est lancé à la poursuite de son agresseur. Moi aussi. Le type s’est engouffré dans le tram à l’arrêt sur le boulevard Comte-de-Falicon. Je suis arrivé derrière et j’ai glissé ma main pour empêcher les portières de se refermer. Là, le type m’a vu et il m’a piqué avec la pointe de sa lame. J’ai enlevé la main… et j’ai mis le pied ! »
Jean-Christophe gagne ainsi quelques précieuses secondes, qui permettent au conducteur du tram d’alerter la police municipale. Coup de chance : une patrouille circule à proximité.
« Les agents sont arrivés au moment où la victime perdait connaissance », précise le jeune homme. « Le gamin a porté la main à sa gorge, il a vu qu’il y avait du sang et il s’est écroulé. »
Pendant que les policiers interpellent le fuyard et son fils, les sapeurs-pompiers prennent en charge le blessé. Ce dernier a été transporté aux urgences de l’hôpital Saint-Roch. Hier soir, ses jours n’étaient plus en danger.
Catherine Moreau, adjointe en charge du territoire Nice Nord, s’est rendue sur place peu après les faits. Elle s’est étonné que « des ados de cet âge aient été encore dehors à cette heure-là. »
L’agresseur a été placé en garde à vue. L’enquête, confiée à la sûreté urbaine de Nice, devra déterminer les circonstances exactes qui ont conduit un père de famille à frôler l’irréparable.
Nice-Matin - 01/10/10
NDB: Jamais de noms, bien sûr, sauf celui du témoin...
Commentaires
Oui, Gaëlle, il n’y a aucun nom : on a tout compris, encore un exploit d’un boursier. Par contre, on donne le nom d’un témoin qui est ainsi livré à la vindicte du boursier !
Mais la meilleure dans cette affaire, c’est l’adjointe municipale Catherine Moreau : qu’un adulte donne un coup de couteau à un enfant ne la dérange nullement ; non, tout ce qu’elle trouve à redire c’est qu’il était tard : vous pensez, il était 7 heures et demi du soir !
Oui, seul le témoin est nommé, les autres non, tout çà est cousu de fil noir, très noir, quasi mortel, la merde sur pieds laisse de plus en plus d'horribles trainées rouges sur son passage.
Ceux qui le peuvent, devraient toujours avoir sur eux, un moyen de neutralisation de ces sous-ordures.
La légitime défense est un droit de Dieu, les complices minables du gouvernement de pacotille devront nous rendre compte le plus vite possible. En attendant il faut aussi les neutraliser à jamais.
Une minable adjointe à un machin inutile de plus, n'a qu'un constat complètement con à faire" des ados encore dehors à cette heure là".
Pauvre cervelle creuse, elle omet de parler du "Pointeur" ,père d'un des deux "zados", que dirait-elle si un Français "pointait " sa progéniture ?
Elle ne pense qu'à l'heure tardive, (7h30!) cete idiote!
Elle ne sait pas que dire, car elle, elle "voit" de qui il s'agit... Alors prudence...
Le témoin est très courageux, mais qu'il fasse attention à lui, sinon il aura droit à un entrefilet dans Nice-Matin!
Le couteau et la gorge : deux symboles pour une signature.
l,adjointe reste poltiquement correcte , elle a peur pour son poste!!
donc elle fait ou on lui dit de faire!!
tant que nous aurons de tels individus sur le territoire , les faits se reproduiront, car la justice de notre pays ne peux les effrayer , vu qu,elle est inexistante!!
salutations.
Jamais les noms, c'est signé !
Saloperie de journalistes, pire que les prédateurs qui asssassinent nos enfants.
"vu qu,elle est inexistante!!"...
oui mais... elle n'est pas inexistante pour nous... malheureusement.