Avocate au barreau de Béziers, Me Mélanie Braudard défend Marina, 21 ans, qui a été grièvement blessée le 5 août dernier à Nissan-lez-Ensérune (Hérault), en cambriolant un retraité. L’incarcération de ce dernier, René Galinier, 74 ans, provoque la forte mobilisation d’un comité de soutien qui manifeste aujourd’hui. Pour l’avocate, qui révèle des détails inédits sur les faits, la détention du mis en examen est parfaitement justifiée.
Qui sont les deux voleuses de René Galinier ?
Ma cliente, Marina, est une Serbe de 21 ans, qui vivait en Italie avec ses parents. Il y a deux ans, elle est partie avec un jeune homme. La seconde, Sanela, qui n’a pas d’avocat, est une Roumaine née en Italie, qui n’a que onze ans et est toujours hospitalisée à Montpellier.
Elle mesure 1,60 m, mais comme Marina, ce sont de tout petits gabarits. On ignore tout de leur vie ici, ces filles ont été lâchées par tout le monde.
Comment se sont déroulés les faits ?
Elles sont entrées par effraction chez ce monsieur, après avoir sonné à plusieurs reprises : c’était pour vérifier qu’il n’y avait personne à l’intérieur, ce qui montre qu’elles n’avaient pas l’intention de s’en prendre à quiconque. M. Galinier s’est rendu compte de leur présence, il a appelé les pompiers pour les informer que deux femmes rentraient chez lui. A partir de là, au lieu de sortir et d’attendre les gendarmes, il va chercher le fusil et les cartouches, et leur tire dessus. Tout s’est joué en deux minutes : il rentre dans la première pièce, il tire, fait trois pas en arrière, et tire sur la seconde jeune fille. Puis il recharge son fusil avant de sortir en enjambant Marina.
Dans quel état étaient-elles ?
Les gamines étaient complètement éventrées, avec les intestins dans les mains, à ramper en dehors de la maison. Les coups de fusil ont été tirés à moins de deux mètres : elles ont été éventrées l’une et l’autre. De l’estomac au pubis, tout a été emporté. Les deux victimes disent que chacune a aussi été frappée d’un coup de crosse à la tête, ce qui a été constaté à l’hôpital pour la plus jeune. Pour quelqu’un qui affirme avoir eu très peur, le geste est significatif. Marina est sortie fin septembre de l’hôpital, et est repartie avec ses parents en Italie.
Psychologiquement, comment réagit-elle ?
Elle a eu très peur, elle ne s’est jamais doutée en entrant dans la maison que ça pourrait finir comme ça. Elle n’a plus du tout envie de rester dans la région. Sa plus grande peur est de revoir M. Galinier.
Que pense-t-elle de la mobilisation en faveur de René Galinier ?
Je ne lui en ai pas parlé, car, je pense que se dire qu’on s’est fait tirer comme un lapin et que tout le monde trouve ça légitime, c’est dur à écouter. On n’est pas au Far-West, et le droit à l’autodéfense n’existe pas. Elles n’ont jamais été menaçantes. Il n’y a pas de légitime défense dans ce dossier, car la riposte n’est pas proportionnée à l’attaque. Là, c’est un carnage.
Le placement en détention, c’est l’application de la loi. Qui a-t-il de plus grave qu’une double tentative d’homicide volontaire ?
On est passé tout près d’un double meurtre, et la valeur la plus protégée par la loi, c’est celle de la vie humaine. Compte tenu de la gravité des faits, c’est une évidence : il doit rester en détention.
Comprenez-vous les réactions de soutien à René Galinier ?
Faut-il débattre de ce que vaut la vie de deux petites Roms ? Si ça avait été celle de deux gamins du village, je suis par certaines que les déclarations n’auraient pas été les mêmes. Ce climat s’intègre dans un contexte qui dépasse ce dossier, qui entraîne énormément de dérives populistes. Je comprends qu’il soit âgé et que la détention ne soit pas facile, mais la loi s’applique à tout le monde pareil. Il y a beaucoup de gens qui sont intervenus sans avoir connaissance du dossier, et contrairement à ce pensent beaucoup de gens, le prévenu, c’est bien M. Galinier.
Manif à Nissan. Le comité de soutien à René Galinier organise une manifestation cet après-midi, à 14 h 30, à partir de la cave coopérative de Nissan-lez-Ensérune. Par ailleurs, la Ligue du Midi a annoncé jeudi, qu’une cinquantaine de rassemblements seraient mis en place le 16 octobre en France, notamment à Nîmes, Montpellier et Béziers. Un autre rassemblement sera organisé dans un mois, lors d’une prochaine demande de libération de René Galinier.
Midi Libre - 08/10/10
Commentaires
«Elle mesure 1,60 m, mais comme Marina, ce sont de tout petits gabarits» : incroyable la mauvaise foi de ces gens là ! Je ne connais pas beaucoup d’enfants de 11 ans qui mesurent 1,m60 ! Et, en plus elles ont sonné : ben voyons, et monsieur Galinier aurait dû leur offrir le café ! Nous sommes en pleine inversion des valeurs où le criminel a raison et la victime a tort et doit être punie ! Si au moins nos bonnes consciences habituées des merdiats réagissaient à de telles provocations antisociales! Rien ! Ces comportements sont les révélateurs de l'écroulement de notre société et l'installation à sa place de la barbarie.
Les braves gamines , elles ont sonné à la porte pour être certaines de voler en toute tranquillité.
si elles sont si esquintées que çà, elles ont bien récupéré en tout cas. Galinier ne demandait rien , lui a été emmerdé plusieurs fois par des voleurs (euses), il était normal qu'il se défende et défende ses biens. Tout le monde à la prétention de défendre sa patrie, les biens en font partie, et les olibrius de la justice qui ont défait des lois d'autrefois pour museler le peuple Français aujourd'hui, ne nous intéressent pas.
Elles ne recommenceront plus ,et même ,elles seront un exemple de terreur pour les autres voleurs (euses) qui les côtoient.
Il fallait un exemple de défense légitime. René Galinier est un modèle.
Où sont les lois qui protègent les Français ? elles sont cachées dans le cynisme de corniauds bien protégés.
Nous avons vu une mobylette volée (dans la rue, sans agression de clôture) rapidement retrouvée, elle appartenait au fils d'un clochard en talonnettes.
Le bris de clôture était autrefois ( pas si longtemps) considéré comme un crime.
Si tous les Français agissent comme RG ( héros national), alors il faudra dire comme La Fayette :" Puisque nous sommes leurs chefs, suivons les ".
Les coupables, ce seront bientôt ceux qui demandent sa mise en liberté sous contrôle judiciaire!
Les Roms vivent tous en communauté, et il est curieux qu'ils laissent seule une gamine de onze ans, qui est toujours à l'hôpital. Les juges craignaient des représailles de la famille.
Pouquoi ces éléments à charge ne sont-ils révélés par l'avocate que maintenant, et pas depuis le début de l'affaire?
Elles sonnent, et s'il était allé leur ouvrir, que se serait-il passé? On l'ignore.
Il aurait mieux valu qu'il tire en l'air, dans le plafond, au lieu de les bleser si gravement.
On ne sait pas quand les gendarmes sont arrivés, combien de temps après les coups de feu.
Mais le coup de la "récupération politique", je ne l'accepte pas. A Nissan, ils sont obsédés par le "politiquement correct". Et plus très chauds non plus, il faut le dire.
Voilà un épisode sanglant qui est à prendre avec des pincettes. On sait qu'il est difficile d'éprouver ce qu'a pu ressentir René Galinier. Il devait être dans un état second. Il est difficile de juger. Je n'en dirais pas autant de ce qui apparaît bien comme des "récupérations politiques". Qu'elles viennent du "bon côté" m'importe peu. Je n'aime pas qu'on tire à bout portant sur des femmes. Je n'aime pas non plus que l'orgine ethnique de ces femmes aggrave leur cas. Le racisme me répugne. Je ne serai jamais de ce parti-là. J'aimerais qu'on éprouve autant de dégoût pour la civilisation américaine. Qu'elles aient été des cambrioleuses, c'est fâcheux, mais doit-on mourir pour cela ? Il faudrait fusiller la plupart des banquiers. Evitons les bas instincts. Je m'adresse aux chrétiens, ceux qui ne sont pas des sacrifiés patentés : doit-on justifier un acte inexcusable parce que nos biens sont en périls ? Je ne dis pas qu'il ne faut pas se défendre. Une bonne bastonnade d'ailleurs suffirait. Mais la vie doit être sacrée, non ? Attention à ne pas dire n'importe quoi, parce qu'il s'est passé quelque chose qui relève des fantasmes douteux de quelques-uns.
En revanche, je comprends très bien qu'on soit en colère contre les politiciens, les journaleux, les juges, qui haïssent la France et les Français de souche, qui trouvent toutes les excuses à la racaille, qui se rendent coupables du déni de réalité, qui instrumentalisent quelques actes regrettables et passent sous silence les autres, qui s'acharnent à démolir notre patrie. Si le peuple français ne ressentait pas cette injustice, cette violence quotidienne, il ne réagirait pas parfois de façon excessive. Au procès Galinier, il faudra donc juger les traîtres.
Et ce papier toilette ose se nommer le "Midi Libre" !
"Si ça avait été celle de deux gamins du village..." disent-ils faisant fi de la réalité avec une hypocrisie caractéristique de vrais salopards idéologiques spécialistes de l'enfumage !
Que ces journalopes kollabos de la folie mondialiste se fassent dépouiller ou agresser par leur chère diversité en guise de leçon, c'est tout ce qu'ils méritent.
le droit à l,autodéfense n,existe pas , donc ,allo!! la gendarmerie ou police , on m,assassine , ne bouger pas on arrive !!
méme si Galinier aurait du tirer en l,air ,vu notre constitution , cela reste une violation agression de son domicile!!
d,ailleurs si tous les citoyens cambriolés réagissaient comme lui , les agresseurs seraient moins nombreux et les autorités ne pourraient pas mettre en taule une bonne partie des citoyens de ce pays!!
salutations.
A Claude Bourrinet : je suis entièrement d’accord avec votre dernier commentaire sauf quand vous écrivez : «Qu'elles aient été des cambrioleuses, c'est fâcheux, mais doit-on mourir pour cela ?». Car le hic, c’est qu’au moment où Galinier les a surprises, en pleine nuit, il ne pouvait absolument pas connaître le sort que lui réservaient ces agresseuses. Et les évènements très récents étaient riches d’exemples où les cambrioleurs avaient massacré horriblement les gens qu’ils étaient en train de cambrioler. D’autre part, il a d’abord appelé la police et les pompiers qui ne se sont pas pressés pour arriver à temps. Conclusion : nous somme dans un cas parfait de légitime défense, toute argutie opposée n’a d’autre but que de ‘sauver la peau’ de ces voleuses parce qu’elles sont précisément des immigrées. Il s’agit donc bien d’une affaire de racisme à rebours.
Enfin, j’ajouterai que dans cette affaire, ceux qui sortent blanchis, ce sont les policiers qui n’ont pas fait leur travail et dont personne ne souligne l’incompétence. Mais on les comprend : ils devaient se douter que c’étaient des immigrées et ils ont préféré s’abstenir !