Dimanche, Marine Arcolle, une étudiante de 18 ans, a disparu près de treize heures, avant d'être retrouvée par une patrouille de gendarmes de la section de recherches de Paris, vers 23h 30, à Saint-Germain-sur-Morin, en Seine-et-Marne.
Ce sont les parents de cette jeune fille qui, dimanche, vers 13 heures avaient donné l'alerte, alors que leur fille n'était pas rentrée de son jogging.
Marine a indiqué aux enquêteurs avoir été surprise "par un jeune homme, à vélo, dont le visage était partiellement recouvert par un foulard", rappelle Le Parisien.
Un inconnu qui l'aurait "menacée avec un couteau, avant de la contraindre à le suivre pendant plusieurs heures à travers bois, confie une source proche de l'affaire, perplexe sur cette version.
Elle aurait beaucoup marché avec lui.
En revanche, "ils n'auraient presque pas parlé. Ils auraient fini par s'endormir l'un à côté de l'autre" confie aussi une source proche de l'enquête au Parisien.
Marine aurait alors été réveillée par le bruit d'un hélicoptère de la gendarmerie.
Elle se serait ensuite enfuie.
Cette hypothèse de l'enlèvement laisse sceptique les enquêteurs en charge de ce dossier.
"Le problème est que de nombreuses incohérences sont apparues dans son récit et dans la reconstitution de son prétendu parcours avec son ravisseur. Elle a indiqué que son kidnappeur était de taille moyenne, mal rasé, mais sans pouvoir préciser son âge, ni la couleur de ses cheveux. C'est comme si elle avait entraperçu cet homme alors qu'elle soutient avoir passé de longues heures à ses côtés" rapporte cette même source, toujours au Parisien.
Un autre élément met à mal l'hypothèse de l'enlèvement.
Marine a été retrouvée vêtue d'un jean alors qu'elle était partie courir vêtue d'un pantalon de jogging noir.
Ce vêtement se trouvait-il dans le sac à dos avec lequel elle est partie courir ?
Au cours de ses auditions par les enquêteurs, Marine a affirmé ne pas avoir subi de violences sexuelles de la part de son agresseur.
Les dires de la jeune femme ont été confirmés par les premiers examens médicaux.
Mardi après-midi, les parents de Marine ont été entendus par le procureur de la République de Meaux et Marine a été examinée par un psychologue.
"Il s'agit de savoir si elle ne souffre pas de troubles ou si elle n'a pas subi un choc, qui auraient pu affecter sa perception des choses" précise un proche du dossier.
Qui ajoute :
"Lundi soir, les enquêteurs lui ont précisé les risques qu'elle encourait s'il s'agissait d'un faux témoignage."
LE POST - 14/10/10