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Marine Le Pen souhaite "que le système implose"

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"Moi, je ne veux pas calmer le jeu. Je n'attends qu'une chose du système, c'est qu'il implose. Je veux que les Français se rendent compte que tout est à reconstruire, que notre pays est en train de s'effacer, que l'Etat s'effondre, que la souveraineté nationale a disparu et que la pérennité de notre civilisation est en cause", a déclaré Mme Le Pen, invitée de Questions d'Info LCP/France Info/AFP.

"Par conséquent, c'est à un vrai sursaut vital que je les appelle (les Français, ndlr)", a-t-elle ajouté.

Comme on lui demandait si elle souhaitait une mobilisation de la rue, elle a répondu par la négative, expliquant que son appel consistait "à voter autrement aux prochaines élections". "Je suis pour la révolution patriotique, pacifique et démocratique, mais je la veux rapide", a-t-elle insisté.

Evoquant la présidentielle de 2012, la vice-présidente du FN a ajouté : "Il faut se préparer à ces échéances, ça c'est une certitude, d'autant qu'on ne sait pas, après tout, si Nicolas Sarkozy ira jusqu'au bout de son mandat".

Mme Le Pen a évoqué à cet égard l'affaire de l'attentat de Karachi dans laquelle se sont fait jour des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. "C'est une affaire gravissime, une affaire d'Etat, beaucoup plus grave que celle de (Eric) Woerth!".

Elle a fait valoir que les manifestations contre la réforme des retraites étaient "encadrées par des syndicats complices de la situation". "Ils ont défendu le traité de Lisbonne, étaient pour l'ouverture totale des frontières qui a multiplié les délocalisations et fait exploser le chômage". "Ils ont tout soutenu et ils sont là pour canaliser la colère", a poursuivi la vice-présidente du FN, en souhaitant la création de "nouveaux syndicats libres". Proches du Front national? "Pourquoi pas", a répliqué Mme Le Pen.

Marine Le Pen a également ironisé sur le souhait de Nicolas Sarkozy d'élaborer une réforme fiscale consistant notamment à supprimer le bouclier fiscal, qu'il a lui-même institué.

"Ah! parce que Nicolas Sarkozy veut le supprimer (le bouclier fiscal), mais c'est lui qui l'a mis!", s'est-elle exclamée.

"La politique de Nicolas Sarkozy consiste en réalité exclusivement à défaire ce qu'il a fait. Quelqu'un qui se trompe aussi souvent, il faut peut-être lui dire au revoir. Il faut peut-être changer, là, pour le coup", a poursuivi Mme Le Pen, qui est favorable à la suppression du bouclier fiscal et de l'ISF.

Le chef de l'Etat a évoqué mardi la possibilité d'une loi de finances rectificative en juin prochain qui supprimerait le bouclier fiscal, au nom de la convergence franco-allemande dans le domaine de la fiscalité.

AFP. 13/10/10

Commentaires

  • Il ne faut pas rêver jamais Marine Le Pen n’aura un destin présidentiel.
    Au lieu de tout ce chabanais inutile avec Bruno Gollnisch elle ferait mieux de se lancer à la conquête de sièges supplémentaires lors des prochaines municipales, cantonales, régionales et ensuite pourquoi pas des députés à l’Assemblée nationale capables de former un groupe parlementaire.
    Un rapprochement avec l’UMP ne peut qu’apporter de la guigne.

  • Comme la France était Grande du temps des Roys.
    Une Tête, un Peuple, pas cet affreux saucisson répugnant constitué de tranches politicardes néfastes, justes bonnes a délaver les ciboulots.

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