Le juge de la liberté et de la détention (JLD) de Béziers a décidé cette mesure en début d'après-midi, après une nouvelle demande de remise en liberté - la troisième - déposée lundi par le conseil de René Galinier, jusque-là incarcéré à Béziers.
Cette remise en liberté "est conforme au réquisitoire du parquet", a souligné le procureur de la République de Béziers, Patrick Mathé, confirmant une information publiée sur le site du Midi Libre.
La décision du JLD impose à M. Galinier des mesures "strictes", comme celles de ne pas résider à Nissan-lez-Ensérune et de ne pas rencontrer la presse, a souligné M. Mathé.
M. Galinier, âgé de 74 ans, est soupçonné d'avoir blessé par balles deux jeunes femmes roms qui s'étaient introduites à son domicile le 5 août. Il a été mis en examen pour tentative d'homicides volontaires.
Les deux jeunes femmes étaient en train de fouiller des commodes lorsqu'elles avaient été surprises par le septuagénaire, tiré de sa sieste par le bruit.
L'avocate de cette dernière, Me Mélanie Baudard, a dit à l'AFP qu'elle avait "un peu de mal à s'expliquer cette remise en liberté, compte tenu de la gravité des faits". Certes, a-t-elle reconnu, "on a là deux gamines qui rentrent dans une maison" par effraction mais "on a deux coups de feu tirés volontairement".
Le placement en détention de M. Galinier avait été contesté par une partie de la population de Nissan-lez-Ensérune, où un comité de soutien avait été créé afin d'obtenir sa libération sous contrôle judiciaire, en raison notamment de l'état de santé du septuagénaire. Une pétition avait recueilli plusieurs centaines de signatures.
L'incarcération de M. Galinier avait aussi provoqué des réactions chez les responsables politiques.
La semaine dernière, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, s'était déclaré "choqué" par le maintien en détention de M. Galinier.
Mi-août, le député (UMP) Christian Vanneste et la vice-présidente du FN, Marine Le Pen, avaient dénoncé cette mesure dans deux interventions distinctes.
AFP. 14/10/10
Commentaires
Victoire : Enfin, il est libre ! Toutes ces manifestations en sa faveur ont commencé à faire peur aux «juges». Bravo à tous ces manifestants !
Mais deux remarques :
1) j’aimerais qu’on nous explique pourquoi la même loi qui hier justifiait la mise en prison de Galinier, permet aujourd’hui de le libérer ;
2) J’aimerai qu’on nous explique pourquoi c’est à lui qu’on interdit de résider chez lui et non ses agresseurs, ni de parler à la presse.
Evidemment, on comprend que les juges l’on libéré contraints et forcés et qu’ils se vengent on l’obligeant à résider ailleurs que chez lui, et à se taire. J’espère qu’il pourra s’exprimer sur internet. Honte à ces juges iniques et malfaisants ! Et au fait qu’en est-il des pompiers et de la police que Galinier a appelés et qui ne sont pas venus ?
Cher abad, les juges disaient craindre des représailles de l'ethnie, c'est peut-être pour cela que son lieu de résidence doit rester secret? Quant aux journalistes, ils pourraient communiquer son adresse...
Je pense que sa libération est dûe au fait du prince, qui commence à trembler pour son élection en 2012! Les propos de X. Bertrand vont dans ce sens. Ceux qui croient la justice indépendante de l'exécutif sont bien naïfs! - En principe, elle devrait l'être, mais dans les faits, elle ne l'est pas toujours...
L'essentiel est qu'il soit libre!
Si les pompiers ou les gendarmes étaient venus à son secours, il n'aurait pas tiré: ce sont eux les vrais responsables de ce drame de la légitime défense.
le cas de Galinier montre à quel point on est descendu!!
d,abord la taule , ensuite vivre dans la clandestinité , par peur des représailles , cela fait penser à l,occupation !!!
la seule chose de positive ce sera la possibilité de pouvoir se soigner correctement!
salutations.
Il faut mettre en taule les parents des " gamines ", ils sont la cause de cet événement : " allez voler, cambrioler chères petites, ici en France on a le droit de le faire sans crainte".
Et que dire des pourris qui font tout pour protéger la merde au détriment des Français, ceux là aussi devraient rendre des comptes, et des comptes sévères.
Le remède est simple, Dehors !
@ turigol, René Galinier vit actuellement dans un village des Pyrénées, à ce que j'ai lu dans un recoin du Parisien. Il est loin de chez lui, de cette maison qui lui était chère. Il a tiré, oui, mais elles lui ont brisé sa vie.
La cambrioleuse majeure ne semble pas être inquiétée par la police: elle est en Italie avec ses parents.
Dehors, avec l'UE, c'est encore la "France"! Plus de frontières, plus de nation souveraine, maîtresse chez elle.