Dans un contexte d’agressivité constante et de désinformation permanente contre le Front National et son président, Camille-Marie Galic, rédactrice en chef pendant 25 ans de Rivarol, véritable âme de cet hebdomadaire, vient de se désolidariser formellement de Jérôme Bourbon, le nouveau directeur du journal, en cessant toute collaboration avec ce média qu’elle avait pourtant conduit avec tant de brio depuis des années.
Dans les faits, plusieurs sources semblent nous indiquer que l’ancienne patronne de Rivarol se serait promptement faite « virée » de la rédaction de l’hebdomadaire, de même que d’Écrits de Paris, le mensuel « frère » de Rivarol puisqu’ils ont les mêmes locaux et la même ligne éditoriale.
Depuis quelques temps, elle n’apparaissait plus dans l’OURS de Rivarol, mais restait la responsable de la rédaction d’Écrits de Paris. Camille-Marie Galic, avait été la directrice de Rivarol depuis 1983. Elle avait cédé sa place en mars dernier au nouveau responsable de la plus ancienne publication de la résistance nationale (fondée en 1951) qui est Jérôme Bourbon, jusqu’alors rédacteur en chef. Ce dernier s’est empressé de transformer l’hebdomadaire en une feuille ouvertement partisane, sectaire, 
Jérôme Bourbon (D) conversant avec deux de ses nouveaux amis : le sarkozyste Yvan Blot et l’européiste pangermaniste Robert Spieler - (Cliquez sur la photo)
très anti-Le Pen, agressive, voire caricaturale, rompant de fait avec la ligne éditoriale maintenue contre vents et marées par Camille-Marie Galic. En grande professionnelle de l’information, cette dernière avait pris soin de toujours préserver l’impartialité de ses colonnes, et même de maintenir une certaine bienveillance à l’égard du FN et de son président, comme lors de la mini scission de Touzé et Hélie en 1990 (Espace nouveau, AP…, ceux que CM Galic désignait comme « les harkis de la droite molle »), ou encore à l’occasion de la dissidence mégretiste en 1998-1999.
Du reste, le nouveau directeur de Rivarol a tôt fait de se rapprocher de tout ce qui compte comme antilepénistes primaires au sein de l’extrême droite, à l’exemple du couple Hélie-Spieler, de la bande à Carl Lang ou encore de groupuscules mystico-confessionnels.
Si cette chasse aux sorcières de Jérôme Bourbon se confirmait, ce serait un énième mauvais coup porté à la presse d’opinion nationale-nationaliste.
NPI - 25/10/10
Commentaires
Bruno Gollnisch est un personnage politique très sympathique, qui a fait beaucoup pour la cause. Il est cultivé, talentueux, courageux, plein d'esprit.
Cependant, nombre de ses soutiens se servent de lui en un combat douteux. Beaucoup de néocons s'y trouvent réunis. Marine me semble la meilleure pour mener la lutte (un combat qui doit dépasser le cadre strictement électoral). Après le débat interne, l'UNION sera à l'ordre du jour. Il ne faut pas offrir à la racaille d'en haut et d'en bas le spectacle de le zizanie
Jérome Bourbon est un bon journaliste,digne de succéder à Camille Marie Gallic.Il incite à voter Gollnisch pour la présidence du FN;pour moi,il a raison.jE ne conteste pas les grandes qualités de Marine LE Pen,mais je pense que les qualités de Gollnisch sont encore plus grandes.Marine a fait le vide autour d'elle;je la compare à l'Italien Fini.Elle est instrumentalisée par les médias,ce qui est très suspect.Elle a sa place aux cotés de Gollnisch au FN,mais pas à la première place.D'ailleurs,pendant des décennies Le Pen a proclamé que Gollnisch était son "dauphin".
Est-ce que cela est bien vrai ? J'ai en tous cas peine à le croire. Que J Bourbon agisse ainsi envers C Gallic...?? Non je crois que c'est impossible.
Quoi qu'il en soit je continuerai à m'abonner à Rivarol qui me semble irremplaçable et bien supèrieur aux autres hebdos.
Je me méfie de Marine Le Pen. Un peu. On peut effectivement penser que c'est un produit du système. Et B Gollnisch est certainement plus proche de mes opinions. Mais... il est vieillissant et me paraît quelque peu fatigué. Je ne lui vois pas l'énergie nécessaire pour affronter la meute. Il mettrait certainement sa santé en jeu. Alors je pense que Marine est la mieux placée pour continuer cette lutte contre ces puissances maléfiques qui ont décidé de détruire le pays et rendre ses habitants et leurs descendants toujours plus malheureux. Que ces puissances soient maudites.
Souhaitons une grande réconciliation de tous ces gens de grande valeur pour la sauvegarde de notre patrie.
Tous étaient excellents de Mégret à Martinez en passant par Le Gallou, Anthony, Carl Lang et bien d'autres...
Réconciliation nationale. Notre pays l'attend.
Triste spectacle : ne peut-on mettre un éteignoir sur nos (toutes) petites divergences et maintenir coûte que coûte l’union ? C’est cela qui me paraît primordial, bien avant les problèmes de sensibilité des uns et des autres. Si l’on gagne, il sera temps d’exprimer toutes les nuances du mouvement, si l’on ne gagne, pas ces manœuvres n’auront servi à rien, sinon à perdre !
dans les prochaines semaines,aura lieu l'élection du président du front national en remplacement de jean-marie Le Pen.à mon avis,Bruno Gollnisch est le meilleur candidat pour rassembler tous les éléments de la droite nationale.En revanche,pour l'élection présidentielle,je pense que Marine Le Pen sera la meilleure candidate.Ne faisons pas d'erreur en mélangeant les élections.
@ Henri Roques: merci pour votre commentaire.
Mr. Bourbon a trahi la ligne la ligne éditoriale des Ecrits de Paris : il a dit après le départ de Mme Anthon qu'il était prp-arabe et anti-Israel. Il s'est trompé de revue.
Bruno Gollnisch ne me parait pas un homme ayant un avenir politique :pas de charisme ni d'éloquence et des idées parfois un peu déjantées.
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J'apprends par la page 1 du Rivarol de cette semaine la disparition de Renée Versais et j'en suis attristé, appréciant ses articles déjà anciens sur l'Allemagne et l'ayant cotoyée aux réunions des Amis de Rivarol. Je ne compte plus parmi les abonnés, amis et lecteurs de ce journal. Mais pour des raisons dont la plupart et les principales n'ont rien à voir avec les votres. Je suis chrétien non catholique (mais je l'ai été) et je tiens le point de vue "sédevacantiste" de l'actuelle équipe comme sans intérêt et d'ailleurs absurde. Plus "européen", tendance Alfred Fabre-Luce auquel Alain Peyrefitte reprochait de tenir dans ses Lettres Européennes que l'intégration européenne était souhaitable puisque les Français, laissés à eux-mêmes, étaient enclins à mal se gouverner, que "national", j'abhorre le néo-maurrassisme de l'actuel Rivarol. Je trouve navrante l'obsession "anti invertie" dans une maison qui compta Pierre Gripari parmi ses critiques de théâtre. Pour ce que j'en connais, je tiens Robert Spieler et Yvan Blot comme des gens très fréquentables et en principe éloignés de l'extrémisme bête des sieurs Bourbon et Rochette.