Pour le Pape, les États ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières.
Benoît XVI a rappelé, mardi, la pensée de l'Église catholique sur la question de l'immigration. Si toute personne détient le «droit à immigrer» en vue «de meilleures conditions de vie», «les États ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine». Il a ajouté: «Les immigrés ont le devoir de s'intégrer dans le pays d'accueil, en respectant ses lois et l'identité nationale.»
Cette mise au point, contenue dans son message annuel pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, intervient deux mois après la polémique sur l'interprétation de ses propos, le 22 août dernier. Une phrase - «accueillir les légitimes diversités humaines» - sortie de son contexte liturgique avait alors donné l'impression que le Pape critiquait la gestion française de la crise des Roms. Ce malentendu fut même à l'origine de l'audience accordée, le 8 octobre dernier, par Benoît XVI au président Sarkozy.
En outre, ce message officiel de mardi contredit Mgr Agostino Marchetto, ancien secrétaire du conseil pontifical pour les migrants. En août dernier, ce prélat italien avait ouvertement critiqué la politique de la France. Il a dû présenter sa démission depuis. Bien sûr, devant «différentes formes de persécutions», écrit le Pape, il arrive «que la fuite devienne nécessaire».
Le Figaro - 26/10/10
Commentaires
que le pape revienne à du bon sens , ç,est une bonne initiative!!
la France et les Français n,ont pas reçu pour mission divine de recevoir , loger , etc.. tous les miséreux da la planéte sur leurs propres deniers , ils ont assez à payer leurs impots et tout le reste!!
salutations.