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Le nettoyage de Marseille va coûter 500.000 euros: ce sont les contribuables qui vont payer la note!

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"Cette grève, on ne sait pas pourquoi on l'a faite et on ne sait pas pourquoi on l'arrête...", confiait un ripeur, l'un des tout premiers à reprendre le travail mardi, après 15 jours de débrayage. Sur le terrain, face aux montagnes d'ordures à déblayer, sous le regard parfois peu amène des passants, le doute et l'amertume rendent la reprise plus pénible encore. De l'aveu même du syndicat FO, les agents n'ont rien gagné. "Ils savaient dès le début du conflit qu'ils pouvaient tout perdre", a indiqué Patrick Rué, secrétaire général adjoint du syndicat majoritaire.

Aussi, hier encore, quelques conducteurs du dépôt de la Cabucelle ont fait de la résistance, en suivant l'appel à la poursuite de la grève des syndicats minoritaires de MPM (le préavis est déposé jusqu'au 30 novembre!). Mais les grévistes ne sont pas les seuls à laisser des plumes dans cette affaire. Pour les contribuables de MPM (Marseille Provence Métropole), qui ont pataugé pendant 15 jours dans les immondices, c'est même la double peine. Car désormais, il va falloir payer la facture du grand ménage.

Avec 3 ripeurs par benne (au lieu de 2), 3 rotations par jour (au lieu d'une seule), avec le redéploiement des équipes et la location de matériel (60 bennes de chantier, bennes à grappin), le "plan d'urgence" déployé par MPM sur le front des ordures va coûter cher. "À la louche, nos premières estimations l'évaluent à 500 000 euros minimum", indiquaient hier les services de MPM. Ces dépenses comprennent les heures supplémentaires effectuées par les agents; mais aussi les frais de remplacement du matériel, "très endommagé" constate MPM, qui a commencé le recensement des containers brûlés (120 à 500 € pièce).

Rien d'étonnant donc si de nombreux habitants n'ont pas encore senti l'effet de la reprise des collectes. "Les moyens sont prioritairement déployés dans les zones les plus sensibles, centre-ville, abords des hôpitaux, rues où la circulation est perturbée par les déchets". Inutile de préciser que ces jours-ci, toutes les équipes dédiées au tri sélectif ont été réaffectées au déblayage des tas. Lesquels s'avèrent encore plus lourds que prévus:"Avec tous les encombrants déposés pendant la grève, nous dépassons les 10 000 tonnes". Hier, les services de MPM tablaient sur une "récolte" de 2000 tonnes, soit 800 de plus qu'un jour ordinaire.

La Provence - 28/10/10

Commentaires

  • pas de soucis ce brave ç. .! de contribuable , réglera la facture , aprés tout il est la pour çà , et ç,est une vieille habitude!!
    les électeurs marseillais pourront toujours tirer des conclusions du pouvoir politique local!!
    salutations.

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