Cette semaine, le pape Benoît XVI effectuera une visite à Barcelone. Pour l'occasion, a été lancé un appel à venir s'embrasser à bouche que veux-tu entre personnes du même sexe en sa présence, lorsqu'il sortira du Palais de l'archevêché de Barcelone, non loin de la Cathédrale de Barcelone.
Les organisateurs de l'événement entendent dénoncer ainsi : "le représentant suprême de l'une des institutions qui a fait le plus de mal aux droits des femmes et dénoncer sa position face à l'amour et la sexualité, en particulier entre personnes du même sexe." Et comme ils ne se refusent rien, ils proclament fièrement : "un baiser peut encore être considéré comme un acte révolutionnaire au XXIe siècle", le tout : "dans une ambiance de rébellion piquante, sensuelle et amusante ».
Attention ! La manifestation étant placée sous le signe de la tolérance, les organisateurs préviennent : pas de baiser hétéro ! Tout participant doit "être capable d'emballer quelqu'un du même sexe/genre pour que l'action soit un succès", Et là, on s'interroge : si un couple hétéro participe à la manif, un service d'ordre homomusclé va-t-il se saisir des impétrants afin de les empêcher par la force de s'embrasser de manière hétérosexuelle, au nom de la tolérance ?
Une fois de plus, l'Eglise catholique se retrouve seule cible de ce type de manifestations. Pourquoi ? Personne n'est obligé de se reconnaitre dans le message de l'Eglise, seuls ses fidèles sont concernés par les prescriptions de la chrétienté. Que l'institution ne soit guère en pointe question moeurs, c'est une évidence. Mais elle n'impose ses volontés à personne. En revanche, il existe quantités d'Etats qui persécutent les homosexuels dans le monde. Il en existe même où ils sont condamnés à la peine de mort parce qu'homosexuels. Et ces Etats, au contraire de l'Eglise catholique, imposent leur joug à tous et à toutes.
On est chaque fois décontenancé par les choix politiques des organisateurs de "kiss-in", choix systématiquement sélectifs, qui évitent de s'en prendre aux représentants des religions juive et musulmane (qui sont sur la même ligne dans ce domaine) et ceux des Etats les plus répressifs. Seuls les catholiques sont visés. Provoquer le pape, est-ce donc cela le nec plus ultra de la révolution rebelle piquante et amusante ?
LE POST - 31/10/10
Commentaires
La cause libertaire ne connait plus de limites, seuls règnent le jouir sans entraves, le sexe-roi et ... le mauvais gout ! Mais en pays chrétien seulement.
@ Décée: "Je n'attends pas" est une phrase d'un orgueil luciférien. Le triangle maçonnique figure sur le "drapeau" des pro-laïcité à St Jacques de Compostelle.
A travers le pape, c'est NSJC et la Vierge Marie qu'ils veulent atteindre et souiller.
L'Espagne ferait bien de se reprendre, il y a un chef de l'opposition aux socialistes qui monte en puissance contre l'avortement et les mariages homosexuels.
On ne peut qu' être admiratif du courage manifesté par ces
pédogouines en s'attaquant à ce pape trop tolérant : espérons un regain ou une mutation du virus du SIDA pour éclaircir leurs rangs .
@ marcel: les pédogouines n'attrapent jamais le sida; illes le font attraper aux autres!
Illes n'oseraient pas défiler dans les rues de Téhéran! La grue!
évidemment , toute cette engeance ne se risquerait pas de le faire en Iran ou dans les pays du golfe!! avec le pape ,ils ne craignent rien !!
des impuissants et des pauvres tartuffes!!
salutations.